Dans le monde d'aujourd'hui, Ruth Moufang continue d'être un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Que ce soit en raison de son impact sur la société, la politique ou la culture populaire, Ruth Moufang continue de susciter débats et réflexions dans différents domaines. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de Ruth Moufang, en analysant son importance, ses implications et ses possibles perspectives futures. Grâce à une approche multidisciplinaire, nous cherchons à mieux comprendre la pertinence de Ruth Moufang aujourd'hui, ainsi que son influence potentielle sur l'avenir de la société contemporaine.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
Gymnasium an der Stadtmauer (d) (- Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main (- Université de Rome « La Sapienza » (- |
Activités | |
Père |
Eduard Moufang (d) |
Parentèle |
Alexander Fecht (d) (grand-père maternel) |
A travaillé pour | |
---|---|
Directeur de thèse |
Boucle de Moufang, commutative Moufang loop (d), Plan de Moufang, Moufang polygon (d), Moufang set (d) |
Ruth Moufang est une mathématicienne allemande née le à Darmstadt et morte le à Francfort-sur-le-Main.
Née en 1905, à Darmstadt[1], Ruth Moufang a pour père Eduard Moufang, scientifique travaillant dans le secteur industriel de la chimie. Elle étudie à l'université de Francfort à partir de 1925. Max Dehn dirige son doctorat de géométrie projective, qu'elle obtient en 1931. Ayant obtenu une bourse de recherche, elle prolonge ce doctorat par un séjour d'un an à Rome, puis revient en Allemagne. Elle travaille à l'université de Königsberg puis à l'université de Francfort. De 1931 à 1937, elle publie huit articles sur les fondements de la géométrie projective[1],[2],[3],[4].
Malgré sa thèse en 1936, Ruth Moufang n'obtient pas de poste d'enseignant d'université : le ministère de l'Éducation de Hitler, qui a pris le pouvoir trois ans plus tôt, lui en refuse l'accès à cause de sa condition de femme. Mais elle a la possibilité de travailler comme mathématicienne dans l'industrie (Krupp) en théorie de l'élasticité. Elle ne reprend l'enseignement qu'en 1946 à Francfort, devenant la première femme allemande occupant un poste d'enseignante dans un établissement universitaire[1],[2].
Ruth Moufang s'est spécialisée dans la géométrie projective. Elle est à l'origine des boucles de Moufang, des plans de Moufang et des polygones de Moufang (en)[1].
Sa principale contribution concerne les fondements de la géométrie. Complétant le travail de Hilbert sur les coordonnées et les règles d'incidence, elle découvre que la règle d'invariance de quatre points harmoniques la conduit à travailler sur des coordonnées appartenant, au lieu d'un corps gauche, à une algèbre à division alternative mais non associative. L'étude plus approfondie de cette structure l'amène à définir un type particulier de quasigroupes : les boucles de Moufang[1].