Dans l'article d'aujourd'hui, nous explorerons en profondeur le sujet de Société de la Haute-Auvergne, en analysant son importance dans différents contextes et sa pertinence dans la société actuelle. Depuis ses origines jusqu'à son évolution au fil du temps, Société de la Haute-Auvergne a fait l'objet d'études et de débats, influençant la pensée et la culture populaire. À travers une analyse exhaustive, nous aborderons les différents aspects qui composent Société de la Haute-Auvergne, en examinant son impact sur différents domaines de la vie quotidienne. Avec des données, des études et des informations pertinentes, nous visons à offrir une vue complète sur Société de la Haute-Auvergne, offrant à nos lecteurs une perspective enrichissante et nouvelle sur ce sujet.
Fondation |
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Sigle |
SHA |
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Type | |
Forme juridique |
Association déclarée |
Domaines d'activité |
Édition de revues et périodiques, enseignement supérieur |
Siège | |
Pays |
Président |
Vincent Flauraud (d) (depuis ) |
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Président d'honneur |
René Monboisse |
Secrétaire général |
Jacques Champeyroux |
Affiliation |
Comité des travaux historiques et scientifiques et Fédération des sociétés savantes du Centre de la France |
Publication |
Revue de la Haute-Auvergne |
Site web |
RNA | |
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SIREN | |
OpenCorporates |
La Société des lettres, sciences et arts La Haute-Auvergne, plus couramment connue comme la Société de la Haute-Auvergne, est une société savante fondée en 1898 à l'initiative de Roger Grand et de Marcellin Boudet.
Sans y faire référence, elle reprend la mission et succède à la Société cantalienne fondée vers 1838 et disparue sous le Second Empire.
Elle édite la Revue de la Haute-Auvergne.
L'Abbé Courchinoux, directeur du journal aurillacois La Croix du Cantal, avait formé le projet de la fondation d'une société culturelle qui publierait une revue. Il s'en était ouvert notamment au chartiste cantalien Louis Farges, alors en poste au ministère des Affaires étrangères, et à l'archiviste du Cantal, Charles Aubépin. Ce projet avait paru excellent mais n'avait pas été suivi d'effet.
Mais il fallut attendre l'arrivée à Aurillac en d'un nouvel archiviste, jeune, plein d'allant et d'une grande culture, Roger Grand, pour que le projet prenne vie[1].
Parmi les membres remarquables, on peut citer : Marcellin Boudet, Jean Brunhes, géographe, Bernard Brunhes, géophysicien (découvreur des inversions géomagnétiques), Édouard de Dienne, Émile Duclaux, biologiste, Charles Delzons, Eugène Lintilhac, Henri du Fayet de La Tour, Xavier Charmes, fonctionnaire au ministère de l’Instruction publique, Adolphe Chalvet de Rochemonteix, archéologue, Arsène Vermenouze, Jean-Pierre Chabrol, Jean-Baptiste Rames et Pierre Marty, géologues, Louis de Ribier, généalogiste, le Chanoine Joubert.
La Société "La Haute-Auvergne" œuvre à rendre accessibles, ou à susciter, des études de rang scientifique (érudites ou universitaires) contribuant à une meilleure connaissance du territoire de la Haute-Auvergne, compris comme correspondant à l’actuel Cantal. Ces études pluridisciplinaires peuvent concerner entre autres l’histoire, l’histoire de l’art, l'archéologie, l’ethnographie, la géographie, les sciences de la vie et de la terre, en rapport avec ce territoire.
La société récompense tous les deux ans depuis 2001 et tous les quatre ans depuis 2011 l'auteur ou les auteurs d’au moins un ouvrage (livre imprimé ou mémoire dactylographié) portant sur l'histoire, les sciences, l'archéologie, la littérature ou les arts, essai, article, roman, ayant le Cantal ou un de ses aspects pour objet.
La Société des lettres, sciences et arts La Haute Auvergne est reconnue d'utilité publique.
C'est une institution culturelle ouverte aux chercheurs, aux enseignants, aux étudiants, et à tous ceux qui s'intéressent à la culture de cette province.
La Société est dirigée par un conseil d'administration qui élit un bureau. Le renouvellement des membres se fait tous les quatre ans. Son siège est a occupé de 2002 à 2022 l'ancien hôtel de Cébié (dit aussi Roger-Ducos), rue Arsène-Vermenouze à Aurillac. Il a été transféré au 7 rue Edouard-Herriot, toujours à Aurillac.