Cet article abordera le sujet de Société des fructifiants, qui a acquis une grande importance ces dernières années en raison de son impact sur divers domaines de la société. Tout au long de l’histoire, Société des fructifiants a fait l’objet de nombreuses études et débats, suscitant un intérêt croissant de la part des universitaires, des experts et du grand public. Cet article cherche à analyser en profondeur les aspects les plus pertinents de Société des fructifiants, en explorant ses multiples dimensions et son influence dans différents contextes. De même, les recherches les plus récentes liées à Société des fructifiants seront examinées, afin de fournir une vision complète et actualisée du sujet. À travers une approche critique et réflexive, il vise à offrir au lecteur une perspective enrichissante qui contribue à une meilleure compréhension de Société des fructifiants et de ses implications dans la société contemporaine.
La Société des fructifiants ou l’Ordre du Palmier, die Fruchtbringende Gesellschaft ou der Palmenorden en allemand, est la plus célèbre des sociétés philologiques et littéraires fondées en Saint-Empire au XVIIe siècle.
Cette Société fut organisée, en 1617, sur la proposition de Gaspard de Teutleben, un lettré de Weimar, et sous les auspices du prince Louis d'Anhalt-Köthen. Les premières réunions eurent lieu au château de Köthen.
La Société, établie sur le modèle des Académies italiennes, s’occupa d’abord de langue et de grammaire. Le but proposé était de maintenir le haut-allemand dans toute sa pureté, et de s’opposer à la pénétration des mots étrangers. La principale occupation était de chercher des termes allemands pour exprimer les idées et les notions d’importation étrangère et de fixer la meilleure orthographe. Les poètes qui en firent partie eurent le mérite de la pureté du style.
La Société des Fructifiants était un ordre véritable ; le chef, d’après les statuts, devait être un prince de l’Empire. Elle avait pour emblème un palmier couronné avec cette devise : « Tout pour l’utile ». Chaque membre recevait un nom particulier, plus ou moins significatif se rapportant au talent, à la personne ou à quelque détail de la vie : Opitz s’appelait le Couronné ; Zesen, le bon Compositeur; Logau, le Diminutif ; Harsdörffer, l’Enjoué ; Griphius, l’Immortel ; Martin von Kempe, der Erkorene (l'élu), etc.
Cette société, qui dura jusqu’en 1668, compta, au nombre de ses membres, un roi, cent cinquante-trois princes, et plus de soixante barons, nobles ou savants distingués.