De nos jours, Société (sciences sociales) est un sujet qui a acquis une grande importance dans la société actuelle. Avec les progrès de la technologie et la mondialisation, Société (sciences sociales) est devenu un mot clé dans le vocabulaire populaire car il couvre différents aspects de la vie quotidienne. De la politique, de l'économie, de la culture, de la santé au divertissement, Société (sciences sociales) s'est positionné comme un sujet d'intérêt général, générant des débats, des réflexions et des actions dans différents domaines. C'est pourquoi il est essentiel d'analyser et de comprendre en profondeur l'importance de Société (sciences sociales) dans le monde d'aujourd'hui. Dans cet article, nous explorerons les différentes dimensions de Société (sciences sociales) et son impact sur la société, ainsi que les perspectives futures possibles envisagées autour de ce sujet.
Le terme société, en sciences sociales, désigne un ensemble de personnes qui partagent des normes, des comportements et une culture, et qui interagissent en coopération pour former des groupes sociaux ou une communauté.
Le terme a été introduit analytiquement, à travers ses écrits, par le sociologue Ferdinand Tönnies en 1887 dans son ouvrage Gemeinschaft und Gesellschaft (traduit en français sous le titre Communauté et société)[1]. Tönnies caractérise la notion de communauté par une confiance mutuelle, un lien émotionnel et une homogénéité. La communauté se distingue de la société en ce que les acteurs de cette dernière ont des objectifs nettement plus individuels. Cela conduit à un lien plus lâche des individus envers la société. « Communauté » et « société » sont pour Tönnies les objets de la sociologie.
La société est le résultat des tensions et des frictions, inter-relationnelles et interactionnelles, qui proviennent :
Le concept de société n'est pas l'objet d'analyse principal chez tous les sociologues. Il est par ailleurs remis en question chez certains sociologues en ayant fait leur objet central.
Émile Durkheim distingue deux types de sociétés :
Société traditionnelle | Société moderne (ou industrielle) |
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Solidarité mécanique | Solidarité organique |
Les membres de la société sont peu spécialisés et peu différentiables par leurs fonctions | Les membres de la société sont spécialisés (division du travail social) et sont en situation d'interdépendance |
« En s’agrégeant, en se pénétrant, en se fusionnant, les âmes individuelles donnent naissance à un être, psychique si l’on veut, mais qui constitue une individualité psychique d’un genre nouveau »
— Émile Durkheim, Les règles de la méthode sociologique, 1895, Chapitre V, section 2, § 18.
Max Weber rattachera le concept de socialisation aux caractéristiques indiquées par Ferdinand Tönnies[réf. nécessaire].
Pour Pierre Bourdieu, la société n'est pas complètement explicable. Il y a toutefois deux niveaux à différencier : le niveau de la pratique sociale, dans la vie de tous les jours ou des régularités se jouent, et le niveau de la théorie de la pratique, où on doit examiner les rapports de force inconscients de la pratique sociale (habitus). Le travail de Bourdieu contient ainsi une composante critique de la société.
Le sociologue Richard Jenkins se pose des questions relatives à l'existence des sociétés :
Selon Émile Durkheim toutes les sociétés humaines se développent par les mêmes stades qui vont vers une complexification croissante et une spécialisation croissante. Toutes les sociétés ont ce qu'il appelle une forme source identique[réf. nécessaire]. Par la suite, les structures de parenté, les rapports de travail se complexifieraient ; la spécialisation augmenterait et la raison gouvernerait de plus en plus de champs sociaux[réf. nécessaire].
Pour sa part, Gerhard Lenski, sociologue, a différencié des sociétés basées sur leur niveau de technologie, de communication et d'économie : chasseurs et cueilleurs, agricole, agricole avancé, industriel[3].
Ce système de classification contient quatre catégories :
C'est à peu près le même système développé plus tôt par les anthropologues Morton H. Frit, un théoricien du conflit, et Elman Service, un théoricien de l'intégration, qui ont produit un système de classification pour des sociétés dans toutes les cultures humaines basé sur l'évolution de l'inégalité sociale et le rôle de l'État.
Avec le temps, certaines cultures ont progressé vers les formes plus complexes d'organisation et d'autorité. Cette évolution culturelle a eu un effet profond sur les modèles de la communauté. Les tribus de chasseurs-cueilleurs rassemblées autour des lieux de chasse saisonniers se sont sédentarisées dans des villages agraires. Ces villages sont devenus des villes et les villes ont mué en villes-État et en États-nations[4].
Aujourd'hui, beaucoup d'anthropologues et de sociologues s'opposent à la notion d'évolution culturelle et des « étapes » rigides décrites. En fait, les données anthropologiques ont suggéré que la complexité (civilisation, croissance et densité de population, spécialisation, etc.) ne conduit pas toujours à une forme d'organisation ou de stratification sociale hiérarchique.
À titre relatif, il faut mentionner un débat continu entre les cercles de sociologues et d'anthropologues pour savoir s'il existe (ou pas) une entité que nous pourrions appeler « société ». Certains théoriciens marxistes, comme Louis Althusser, Ernest Laclau et Slavoj Žižek, ont argüé du fait que la société n'est rien davantage qu'un effet idéologique d'un certain système de classes. Ils considèrent que ce terme ne devrait pas être employé comme notion sociologique.
Les sociologues néomarxistes ont construit une classification des sociétés différente de celle des sociologues structuro-fonctionnalistes.
La classification néo-marxiste résumée des sociétés, est la suivante :
Ferdinand Tönnies et Niklas Luhmann (théorie des systèmes sociaux) ont des approches plus étendues — comme d'autres macrothéoriciens qui y ont réfléchi —{{|}} avec l'idée de « société mondiale » (Karl Marx a développé le mécanisme d'exploitation propre au capitalisme ; Ludwig Gumplowicz a annoncé la guerre entre groupes ; Ferdinand Tönnies est l'initiateur lointain de ce concept ; Niklas Luhmann fait un raccord en analysant les médias de masse (dont la communication, la circulation de l'argent, etc.).
Il existe des sociétés animales dont l'étude est effectuée par l'éthologie sociale ou la sociobiologie, comme les sociétés de fourmis ou de celles de primates.
En science politique le terme est employé dans la signification de rapports humains en relation avec l'État et le pouvoir, c'est-à-dire l'appareil des règles, des institutions et leurs applications du gouvernement sur un territoire. Une « société » peut se référer à un peuple en particulier, à un état-nation ou à un large groupe culturel. On compte aussi les entreprises, les organisations de personnes. Certaines peuvent être secrètes. On retrouve aussi le terme dans un certain nombre d'expressions courantes