Stradivarius Booth

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Le « Booth » est un violon ancien fabriqué par le luthier italien Antonio Stradivari (1644-1737) de Crémone, dit Stradivarius, en 1716. Cet instrument est ainsi dénommé du nom de Otto van Booth, un de ses possesseurs. Il est également connu sous le surnom de Cho-Ming Sin du nom d'un autre possesseur. Doring (1999) and Henley (1961) le surnomment « Booth », Goodkind (1972) l'appelle « Booth; Cho-Ming Sin »[1]. L'étiquette d'origine apposée à l'intérieur et sur le fond du violon stipule « Antonius Stradivarius Cremonensis faciebat Anno 1716 ». Le dos du Stradivarius « Booth » est fait de deux pièces et possède une longueur de 34,4 centimètres[2].

Historique

En 1855, ce violon est acheté par Madame Wilhelm von Booth pour son fils Otto van Booth, qui fait partie d'un Quartet Stradivarius[2]. Otto van Booth vendit l'instrument à un marchand en instruments de musique londonien du nom de George Hart. Il a ensuite été régulièrement utilisé à l'occasion de concerts. En 1930, le « Booth » est acheté à l'American Art Association de New-York par la Rudolph Wurlitzer Company lors d'une vente aux enchères et utilisé par le renommé violoniste d'origine ukrainienne Mischa Mischakoff de 1931 à 1961[2]. Il figure dans les collections Henry Hottinger Collection de New-York[3]. De 1961 à 1978, il appartient à Cho-Ming Sin qui lui donne un autre de ses surnoms[2],[4].

Le « Booth » est détenu et utilisé pendant un certain temps par la violoniste Iona Brown. Après une interprétation du concerto The Lark Ascending (L'Essor de l'alouette) en 1998 à Tokyo et peu appréciée du public, l'artiste décide d'abandonner définitivement le violon en prétextant l'arthrose et l'âge[5]. Elle vend l'instrument en 1999[6].

Depuis 1999, le « Booth » est détenu par la Nippon Music Foundation qui le met à la disposition de violonistes éminents[3]. Après Iona Brown, c'est au tour de la violoniste allemande Julia Fischer de jouer sur cet instrument, de l'année 2000 à l'été 2004, époque à laquelle elle achète un Guadagnini de 1742 [7]. La violoniste japonaise Shunske Sato succède à Julia Fischer sur le « Booth », ce dernier est ensuite mis à la disposition de la violoniste de renom nippo-allemande Arabella Steinbacher[8]

Voir aussi

Lien externe

Références

  1. Consulter :
    Doring, Ernest N. (1999) How Many Strads? , Our Heritage from the Master Enlarged and expanded édition de Robert Bein & Geoffrey Fushi Bein & Fushi, Inc., Chicago, Illinois ; 1999
    Henley, William (1961) Antonio Stradivari - His Life and Instruments , Amati Publishing Ltd., Brighton (England) ; 1961,
    Goodkind, Herbert K. (1972) Violin Iconography of Antonio Stradivari: 1644 – 1737., édité par l'auteur, Larchmont, New York.
  2. a b c et d (en) « Archived copy » Archivé le 21-05-2011 sur . Consulté le 12-03-2020
  3. a et b (en) , Stradivarius 1716 violin " Booth ", Instruments dérenus par la Nippon Music Foundation.
  4. (en) Herbert K. Goodkind (1972) Violin Iconography of Antonio Stradivari (1644 – 1737), Publié par l'auteur à Larchmont, New York.
  5. (en) « Iona Brown », The Telegraph, (consulté le )
  6. (en) « Obituary: Iona Brown », sur The Guardian, (consulté le )
  7. (en) « Embracing the Eternal », sur Strings magazine, .
  8. « Interview with Arabella Steinbacher » (consulté le ).