Dans cet article, nous explorerons un large éventail d'idées et de concepts liés à Style Empire. Depuis son origine jusqu'à ses applications actuelles, Style Empire a été un sujet d'intérêt et de débat dans divers domaines. Nous analyserons son importance dans la société contemporaine, ainsi que son influence sur le développement de différentes disciplines. À travers des recherches et des entretiens avec des experts, nous chercherons à mettre en lumière les aspects les plus pertinents liés à Style Empire, offrant ainsi à nos lecteurs une vision plus complète et approfondie de ce sujet.
Le style Empire est un style d'ameublement et de décoration en vogue de 1803 (après les campagnes d'Égypte et d'Italie) à 1821. Il succède au style Directoire et précède le style Restauration. Conçu par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine, il prend son essor sous les directives de Napoléon Ier, et perdure après son abdication. Par extension il désigne aussi des œuvres architecturales, dont les monuments impériaux, et l'art de propagande produit sous Napoléon Ier en peinture et en sculpture.
Directoire : il s’inscrit dans le courant néo-classique européen, et annonce le style Empire, qui apparaît vers 1803.
Le style Empire est très nettement influencé par l'Empereur Napoléon Ier qui impose son goût pour les éléments massifs et imposants. Les campagnes militaires, notamment celle d'Égypte, inspirent certains décors. Les attributs guerriers foisonnent. C'est aussi grâce à l'expansion de l'Empire que le style s'impose dans toute l'Europe.
À partir de 1806 et du blocus britannique, les ébénistes seront obligés d'abandonner des essences exotiques, et utiliseront le noyer, l'érable, le tilleul et le frêne.
« Les fauteuils, les consoles, les tables, tout le mobilier, qui était de style Empire, avait quelque chose d'imposant et de diplomatique. On se sentait là très-loin de la foule, et plus séparé d'elle que dans une forteresse. Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale »
Ce style se diffuse en Europe au gré des conquêtes napoléoniennes et à Venise c'est Giuseppe Borsato qui l'enseigne à l'Académie des beaux-arts de Venise[1].
Les intérieurs des meubles sont plus raffinés qu'au XVIIIe siècle.
Les montages à "queue d'aronde" sur chêne sont courants (surtout dans les châteaux).
Les caves à liqueurs commencent à se populariser, et font partie intégrante du trousseau du voyageur.
Les lits en bateau ou en nacelle, le bureau Ministre, l'armoire à glace, la psyché, le guéridon tripode, les sièges massifs aux pieds raides se terminant en griffes de lion, les pieds postérieurs en "sabre".
Le bois d'acajou est utilisé jusqu'en 1806.
L'Empereur décrète le blocus fermant le continent aux compagnies de transports britanniques. Il recommande l'utilisation des bois indigènes : chêne, noyer, frêne, érable.