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Administratrice (d) Institut de relations internationales et stratégiques | |
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Ambassadrice de France en Russie | |
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Ambassadrice de France au Royaume-Uni | |
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Ambassadrice de France en Chine | |
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Sylvie Agnès Bermann |
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Sylvie Bermann, née le à Salins-les-Bains (Jura), est une diplomate française, élevée à la dignité d'ambassadrice de France.
De 2011 à 2019, elle est ambassadrice de France dans trois pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations unies : la Chine continentale (2011-2014), le Royaume-Uni (2014-2017), puis la Russie (2017-2019). Elle est à chaque fois la première femme à occuper ces fonctions.
Fille d'avocats, elle compte une grand-mère russe[1].
Diplômée de l'université Paris-Sorbonne, de l’Institut d'études politiques de Paris (1978, section Relations internationales)[2], de l’institut national des langues et civilisations orientales (chinois) et de l’université des langues et des cultures de Pékin, Sylvie Bermann a commencé sa carrière diplomatique en 1979, après un cursus marqué par une année d’études en Chine populaire en 1976, l’année de la mort du président Mao Zedong[3].
Elle commence sa carrière comme vice-consule au consulat général de France à Hong Kong, de 1979 à 1980. Elle part ensuite à Pékin, nommée troisième, puis deuxième secrétaire à l’ambassade de France en Chine, de 1980 à 1982. De retour en France à la direction d’Asie et Océanie au Quai d’Orsay, elle y supervise le dossier Chine - Hong Kong - Taïwan. En 1986, elle est nommée deuxième conseillère à l’ambassade de France à Moscou. De 1989 à 1992, Sylvie Bermann revient au Quai d'Orsay pour y diriger la sous-direction chargée de l’Asie du Sud-Est[1].
En 1992, elle est nommée deuxième conseillère à la mission permanente de la France auprès de l’Organisation des Nations unies à New York. En 1996, elle rentre en France comme chef du service de la politique étrangère et de sécurité commune, avant d'être nommée, en 2002, à Bruxelles ambassadrice, représentante permanente de la France auprès de l’Union de l'Europe occidentale et du comité politique et de sécurité (« COPS ») de l’Union européenne.
De décembre 2005 à février 2011, elle est à la tête de la direction des Nations unies, des organisations internationales, des droits de l’Homme et de la Francophonie (NUOI) au ministère des Affaires étrangères[4].
Sylvie Bermann est nommée ambassadrice de France en Chine, le , succédant à Hervé Ladsous[5],[6],[7]. Elle devient alors la première femme à occuper les fonctions d’ambassadrice de France auprès d’un pays membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies[8].
Le , Laurent Fabius annonce la nomination de Sylvie Bermann au poste d'ambassadrice de France à Londres où, le , elle succède à Bernard Émié et organise le démantèlement des services consulaires français en Écosse. À la suite de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République en 2017, Sylvie Bermann est remplacée par Jean-Pierre Jouyet et est nommée ambassadrice à Moscou [9].
En , elle publie La Chine en eaux profondes[10], livre dans lequel elle expose sa vision de la Chine, ainsi que les changements profonds survenus dans ce pays en trente ans, depuis les années 1970 jusqu'à nos jours[11],[12],[13],[14],[15].
Le [16], Sylvie Bermann est élevée en Conseil des ministres à la dignité d’ambassadrice de France, grade le plus élevé de la carrière diplomatique[17] (elle préfère le terme d'ambassadeur à celui d'« ambassadrice », historiquement réservé aux épouses d'ambassadeurs[18]). Elle est la première femme élevée à cette dignité[19].
En , Sylvie Bermann est admise à faire valoir ses droits à la retraite et quitte ses fonctions d’ambassadrice de France en Russie.
Par décret du , elle est nommée présidente du conseil d'administration de l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN)[20].
Depuis 2020, elle est consultante pour la chaîne de télévision LCI et intervient également sur d’autres plateaux télévisés.