Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Le système nerveux sympathique ou système nerveux orthosympathique ou adrénergique, est une des trois parties du système nerveux autonome. Les deux autres parties sont le système nerveux entérique et le système nerveux parasympathique, ce dernier déclenchant la plupart du temps des réponses antagonistes au système nerveux sympathique.
Il est responsable du contrôle d'un grand nombre d'activités automatiques de l'organisme, telles que le rythme cardiaque ou la contraction des muscles lisses. Les ganglions nerveux sympathiques ont été identifiés dès le milieu du XIXème siècle, et le système nerveux a notamment été formalisé en 1921 par John Newport Langley.
Le système nerveux (ortho)sympathique intervient dans les situations de stress et d’alerte (effort ou danger perçu). Il prépare l'organisme à faire face à un défi physique ou psychologique. La dénomination « sympathique », du grec syn (avec) et pathos (souffrance), se comprend au sens du système nerveux activé par la souffrance et cherchant à lutter contre la souffrance.
Dans le modèle comportemental fuite-combat-inhibition, le système sympathique active les réactions de fuite et de combat,. Il agit sur les viscères et les muscles,. Notamment, il stimule :
Dans le même temps, le système sympathique inhibe :
Les ganglions sympathiques sont organisés en deux paires de chaînes neuronales. De chaque côté de la colonne vertébrale se trouvent une chaîne pré-aortique (ou pré-vertébrale) et une chaîne para-aortique (ou para-vertébrale). Le système nerveux sympathique fonctionne également sur un modèle à deux neurones. Un neurone pré-ganglionnaire, naissant dans le système nerveux central, fait synapse sur un neurone post-ganglionnaire, qui innerve le tissu cible (vaisseau, muscle, etc.).
Le corps cellulaire du neurone pré-ganglionnaire est localisé dans la moelle épinière dorsale ou lombaire. Le corps cellulaire du neurone post-ganglionnaire est localisé dans un ganglion. Les prolongements des neurones pré-ganglionnaires sont courts car ils innervent les ganglions localisés au centre de la chaîne sympathique. En revanche, les prolongements des neurones post-ganglionnaires sont très longs, pour se terminer au niveau des tissus cibles.
Le neuromédiateur des neurones pré-ganglionnaires est l'acétylcholine, tandis que celui des neurones post-ganglionnaires est en général la noradrénaline, dans une moindre mesure l’adrénaline (une autre catécholamine), et sinon l'acétylcholine. Les glandes médullosurrénales sont considérées comme un ganglion nerveux sympathique mais le système sympathique ne se superpose pas tout à fait au système adrénergique car son action dépend aussi de l’acétylcholine.
Il existe plusieurs types et sous-types de récepteurs sensibles à l’adrénaline et à la noradrénaline :
Le récepteur β, situé dans la membrane plasmique des cellules sensibles, est constitué d'une chaîne protéique transmembranaire repliée sept fois en épingle à cheveux. Son extrémité C terminale est intracellulaire alors que l'extrémité N terminale fait surface à l'extérieur de la membrane.