Dans le monde d'aujourd'hui, Sōrin est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence dans l'histoire, de son importance dans le domaine scientifique ou de son influence sur la culture, Sōrin a retenu l'attention des universitaires, des scientifiques, des passionnés et des curieux. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de Sōrin, de ses origines à son impact aujourd'hui, en analysant ses implications et sa pertinence dans le contexte actuel. De plus, nous examinerons sa relation avec d'autres thématiques et son évolution dans le temps, dans le but de proposer une vision complète et enrichissante de Sōrin.
Le sōrin (相輪 , litt. « anneaux alternés ») est l'arbre vertical (amortissement) au sommet d'une pagode japonaise, fait en pierre ou en bois[note 1]. Le sōrin d'une pagode en bois est généralement en bronze et peut faire plus de 10 m de haut[1]. Le sōrin est divisé en plusieurs sections possédant une signification symbolique et, dans son ensemble, représente lui-même une pagode[2].
Bien que typiquement bouddhistes, les pagodes au Japon ainsi que leurs sōrin peuvent se trouver aussi bien dans les temples bouddhistes que dans les sanctuaires shinto. Cela parce que jusqu'à l'ordonnance de séparation des kamis et des bouddhas de 1868, un sanctuaire shinto était également un temple bouddhiste et réciproquement. Itsukushima-jinja par exemple possède une pagode avec sōrin[2].
Le sōrin est supporté par une longue flèche — souvent obtenue par la réunion de deux ou même trois flèches plus petites — qui descend vers la base de l’édifice. Même si on croit souvent que le pilier au cœur d'une pagode japonaise est un dispositif pour le renforcer contre les séismes, son seul but est de soutenir le long et lourd sōrin de bronze[3]. Dans de nombreux cas, la flèche centrale n'atteint pas le sol mais trouve sa base quelque part au-dessus du sol au sein de la pagode où elle est soutenue par une poutre ou d'autres moyens. À Nikkō Tōshō-gū (1818), par exemple, elle est suspendue par des chaînes du troisième étage. De sa base sort un long tenon qui, en pénétrant une mortaise dans une base en pierre (心礎, shinso ), l'empêche d'osciller. Cette structure a été adoptée non pas comme une mesure contre les tremblements de terre, mais parce que, avec le vieillissement, le bois de la pagode, dont le grain est le plus souvent horizontal, tend à se rétrécir plus que celui de la flèche verticale, ce qui provoque l'ouverture d'un écart entre les deux au niveau du toit[3]. La pluie peut pénétrer dans l’espace et entraîner un processus de pourrissement.
Dans d'autres cas, cela a été fait pour permettre l'ouverture d'une salle au rez-de-chaussée et ainsi créer un espace utilisable (les premières pagodes en bois n'avaient pas d'espace utilisable[4]).
Le sōrin d'une pagode en bois est généralement en bronze et divisé en plusieurs segments appelés (de haut en bas) :
Les plus importantes pagodes en pierre disposant d'un fleuron sont les hōkyōintō. Habituellement faites en pierre et parfois en métal ou en bois, les hōkyōintō sont apparues dans leur forme actuelle durant l'époque de Kamakura. Comme les gorintō, elles sont divisées en cinq sections principales, dont le sōrin est la plus élevée. Ses composants sont, de haut en bas[5] :
Le sōrin est posé sur le kasa (笠 , parapluie) ou yane (屋根 , toit), une pyramide à gradins avec quatre ailes aux coins appelée mimikazari (耳飾 ) ou sumikazari (隅飾 )[5].
Le sōrintō (相輪橖 ) est un type de petite pagode constitué simplement d'une perche et d'un sōrin.