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En analyse, le théorème de représentation de Riesz (certaines versions sont parfois dénommées théorème de Riesz-Markov) est un théorème qui « représente » certains éléments du dual de l'espace des fonctions continues à support compact définies sur un espace topologique localement compact à l'aide de mesures.
Partant d'une mesure de Borel (positive) sur un espace topologique X, on peut l'utiliser pour intégrer toutes les fonctions numériques continues à support compact. L'application ainsi définie sur l'espace vectoriel Cc(X) composé de toutes ces fonctions est une forme linéaire positive (au sens où elle envoie toute fonction à valeurs positives sur un réel positif)[1].
Le théorème de représentation de Riesz établit sous certaines hypothèses la réciproque de cette propriété : on se donne une forme linéaire positive sur Cc(X), et on veut savoir si elle peut être représentée comme intégrale par rapport à une mesure de Borel, et si oui si la mesure est unique.
Il en existe un grand nombre de variantes, et il s'agit plutôt aujourd'hui d'une collection de théorèmes[2] dont quelques énoncés sont présentés ci-dessous. Les hypothèses utiles à la preuve de l'existence sont bien stabilisées d'une source à l'autre (on requiert locale compacité et séparation de X) ; il existe en revanche plusieurs variantes de technicité variable permettant d'écrire des résultats d'unicité.
Dans l'énoncé[3] ci-dessous :
Avec toutes ces conventions de vocabulaire, on peut énoncer :
Plusieurs auteurs soulignent que, lorsque ces deux mesures sont distinctes, la première est la plus utile[4] ; ainsi c'est sur ses propriétés qu'est calquée une définition courante de ce qu'on appelle une mesure de Radon.
Il est possible de construire la mesure de Lebesgue à partir d'une théorie élémentaire d'intégration des fonctions continues en s'appuyant sur ce théorème, plutôt que de s'appuyer sur le volume des parallélépipèdes pour commencer la construction.