Cet article abordera le sujet de Thrombolyse, qui a suscité un grand intérêt au sein de la communauté académique et scientifique ces dernières années. Thrombolyse est un sujet largement abordé dans la littérature scientifique et a suscité l'intérêt de chercheurs de diverses disciplines. Tout au long de cet article, différentes perspectives et approches liées à Thrombolyse seront analysées, dans le but de proposer une vision complète et actualisée sur ce sujet. De plus, les implications pratiques et théoriques de Thrombolyse seront examinées, ainsi que les pistes possibles pour de futures recherches dans ce domaine.
La thrombolyse consiste à lyser (désagréger) par médicament les thrombus (caillots sanguins) obstruant les vaisseaux sanguins. Ce traitement reproduit de façon artificielle le phénomène physiologique de fibrinolyse.
Les trois principales indications de ce traitement d'urgence sont l'embolie pulmonaire[1], l'infarctus du myocarde et l'accident vasculaire cérébral ischémique[2],[3].
Traitement classique de première intention des infarctus du myocarde récent, il est réservé aux formes sévères des embolies pulmonaires, et tend à se généraliser dans la prise en charge précoce (premières heures[4],[3]) des AVC ischémiques peu étendus. Le bénéfice attendu de ce traitement d'urgence est la reperfusion tissulaire d'aval, en vue d'améliorer le pronostic fonctionnel et vital, mais au prix d'un risque incompressible d'hémorragies rares mais redoutables.
En pratique, le produit est injecté par voie veineuse périphérique ou intra-artérielle sélective.
Un professeur de médecine, William Tillet (en) (1892-1974)[5], découvre presque par hasard en 1933 qu'un enzyme appelé streptokinase peut dissoudre un caillot de sang. D'autres découvertes ont été faites par la suite à ce sujet. Une grande étude auprès de 11 000 patients a été publiée en 1986 par The Lancet[6].
Ces médicaments miment l'action de l'urokinase et de l'activateur tissulaire du plasminogène naturels (protéines de la fibrinolyse qui activent le plasminogène en plasmine).
Le risque principal est celui d'une hémorragie (tout saignement important ou toute chirurgie récente contre-indiquent la thrombolyse).
Il existe aussi un risque allergique avec la streptokinase.