Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Théorie de la mesure. De ses origines à son impact sur la société actuelle, nous nous plongerons dans une analyse détaillée qui nous permettra de comprendre son importance dans différents domaines. Théorie de la mesure a fait l'objet d'intérêt et de débats au fil du temps, ses implications ont transcendé les barrières culturelles et générationnelles. A travers ce voyage, nous chercherons à percer les mystères et les curiosités entourant Théorie de la mesure, pour tenter de faire la lumière sur sa pertinence dans le contexte actuel.
La théorie de la mesure est la branche des mathématiques qui traite des espaces mesurés et est le fondement axiomatique de la théorie des probabilités.
En 1894, Émile Borel énonce la première définition d'ensemble négligeable. En 1897, il définit les ensembles mesurables. En 1901, Henri-Léon Lebesgue introduit la notion de mesure. La théorie se développe jusque dans les années 1950. Andreï Kolmogorov proposera une axiomatisation du calcul des probabilités basée notamment sur l'intégrale définie à partir d'une mesure.
Lebesgue et ses successeurs ont été amenés à généraliser la notion d'intégrale au point d'en faire ce que certains appellent une intégrale abstraite. L'aire sous une courbe est calculée par une somme de petits rectangles dont la hauteur représente la valeur moyenne de la fonction sur un intervalle et la base représente la mesure de l'intervalle. Sur une droite réelle, la mesure de Lebesgue d'un intervalle est la différence des distances par rapport à l'origine. Mais une mesure est une fonction, et cela a donc amené les mathématiciens de l'époque à généraliser l'intégrale non plus selon une mesure particulière, celle de Lebesgue, mais selon n'importe quelle mesure. C'est comme si pour mesurer un intervalle on utilisait un abaque (mesures discrètes) ou tout autre instrument plutôt qu'un mètre-ruban.
Soit un espace mesuré. Si est une fonction mesurable, l'intégrale de selon s'écrit :
ou
Lorsque la mesure représente l'intégrale d'une fonction, on parle de mesure à densité :
Lorsque est une mesure positive et une fonction mesurable positive (i.e. est une mesure positive), on a, pour toute fonction mesurable positive , par le théorème de convergence monotone :
Ce résultat s'étend aux fonctions -intégrables par définition de ces dernières.
Un corollaire du théorème de Radon-Nikodym-Lebesgue donne que, si et sont deux mesures positives -finies telles que est absolument continue par rapport à , alors est une mesure à densité par rapport à .
Cours de L3 de mesure et d'intégration à l'université Joseph Fourier (Grenoble)