Dans le monde de Tramway de Blois, il existe une grande variété d’aspects à explorer et à analyser. Qu'il s'agisse de l'impact de Tramway de Blois sur la société contemporaine, de ses racines historiques ou de sa pertinence aujourd'hui, c'est sans aucun doute un sujet digne d'attention et d'étude. Au fil des années, Tramway de Blois a suscité un grand intérêt et suscité de nombreuses discussions et débats. En ce sens, il est essentiel d’approfondir les différentes approches qui existent autour de Tramway de Blois, ainsi que les implications que ce phénomène peut avoir dans divers domaines. Par conséquent, il est crucial d’aborder tous les aspects liés à Tramway de Blois de manière exhaustive et détaillée, afin de comprendre sa véritable portée et son importance.
Tramway de Blois | ||
![]() Tramway, avenue de Saint-Gervais | ||
Situation | ![]() |
|
---|---|---|
Type | Tramway | |
Entrée en service | 1910 | |
Fin de service | 1933 | |
Longueur du réseau | 8 km | |
Lignes | 5 | |
Écartement des rails | Voie métrique | |
Propriétaire | Ville de Blois | |
Exploitant | Société des tramways électriques de Blois | |
modifier ![]() |
Le tramway de Blois est un réseau de tramway qui a fonctionné dans la ville française de Blois entre 1910 à 1933.
Le réseau était exploité par la Société des tramways électriques de Blois (TEB), fondée par M. Edmond Vergnes de Castelpers, dans le cadre d'une concession devant durer 50 ans.
Le projet est déclaré d'utilité publique le [1]. Les travaux d'aménagement du réseau commencent à partir d'octobre 1909. Le réseau a été inauguré le , puis mis en service en décembre de la même année[2].
Le réseau est alors desservi par 11 voitures à classe unique, avec une fréquence de 4 passages par heure sur chacune des 5 lignes. Un trajet coûtait 15 centimes[2].
En raison de la Première Guerre mondiale, le service est suspendu le . Il reprend en [3]. Seules 3 lignes sont alors rouvertes, et ce, jusqu'en 1928, date à laquelle seule la ligne 1 subsistait[2].
Compte tenu de la baisse du trafic, le service de la dernière ligne est supprimé le et remplacé par une desserte d'autobus[3].
Le réseau comprenait cinq lignes, construites à voie métrique, longues de 8 kilomètres.
Le centre du réseau était situé sur la place Victor-Hugo (en bas du château), desservie par les cinq lignes.
La ligne ❶ traversait la ville de Blois du Nord au Sud, en reliant la gare centrale de Blois (où les trains peuvent aller vers Tours, Paris, Orléans, Romorantin ou Vendôme avec PO) à l'octroi de Saint-Gervais.
De la même manière que la partie sud de l’actuelle ligne Ⓐ du réseau Azalys, la ligne descendait de la gare centrale vers la place Victor-Hugo, traversait le centre-ville par la rue Denis-Papin, prenait ensuite le pont Jacques-Gabriel, empruntait l’avenue Wilson pour traverser Blois-Vienne, avant de rejoindre le bas de Saint-Gervais-la-Forêt par la nationale.
La ligne ➋ longeait la Loire, sur la rive droite. Partant du quartier du Sanitas, à l'est, la ligne desservait le faubourg Saint-Jean, puis le mail Pierre Sudreau et le pont Jacques-Gabriel, avant de rejoindre les anciens abattoirs situés à l'entrée des Grouëts, à l'ouest de la ville.
La ligne ❸ partait du haras national de Blois, sur l'avenue Maunoury, puis rejoignait la place Victor-Hugo à la manière d'une partie de l'actuelle ligne Ⓑ du réseau Azalys. Ensuite, elle empruntait le trajet de la ligne ❶ à travers le centre-ville, le pont Jacques-Gabriel et Blois-Vienne jusqu'à l'octroi de Saint-Gervais.
La ligne ➍ partait du prieuré Saint-Lazare, situé au début de l'avenue de Châteaudun, pour descendre vers la place Victor Hugo en traversant le Bourg-Neuf par la rue principale. Ensuite, par un trajet commun aux lignes ❶ et ❸ à travers le centre-ville, le pont Jacques-Gabriel et Blois-Vienne atteignait l'octroi de Saint-Gervais.
Saint-Lazare – Gare centrale – Victor Hugo – Poudrière
Il s'agit de la gare actuelle de Blois–Chambord, la première qui fut construite à Blois. Alors gérée par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), la gare était déjà reliée aux grandes lignes nationales, avec des trains directs pour Tours, Orléans, Paris, Romorantin, Vendôme, Bordeaux ou encore Nantes.
Située dans l'actuel parc des Lices[4], la station se trouvait de fait entre la gare centrale, la chocolaterie et le centre-ville. Elle servait de terminus à la ligne Blois–Château-Renault du TLC.
Depuis le début de l'actuelle avenue de Châteaudun[5], la gare de Saint-Lazare donnait accès au nord du département et à toutes les lignes passant par Oucques, dont :
En Vienne, les gares de Blois-Vienne (dans la rue Ronceraie) et Blois Électrique (rue Dupré[5] ; l'une et l'autre sont séparées de quelques centaines de mètres) sont toutes les deux connectées :
De même, l'octroi de Saint-Gervais étant relié au réseau de la Compagnie des tramways de Loir-et-Cher, ce terminus fait correspondances sur :
Le dépôt ainsi que l'usine électrique se trouvaient dans le faubourg de Vienne, à la jonction des rues Ronceraie et Dupré.
Le réseau était relié[6] :
Le tramway permettait les échanges entre les réseaux nord et sud des compagnies TLC et TELC par le pont Jacques-Gabriel sur la Loire.
L'ancienne gare de Blois–Saint-Lazare accueille aujourd'hui la Maison départementale des Sports, au no 3 de l’avenue de Châteaudun[5].
En Vienne, la gare de Blois Électrique existe toujours au milieu de la rue Dupré[5]. Le bâtiment, d'abord reconverti en poste centrale de la rive gauche[7], est aujourd'hui rattaché à l'Association Loisirs et Culture en Vienne (ALCV)[8].
Quant à la gare de Blois-Vienne, dans la rue Ronceraie, l'édifice a été converti en habitations.
Il existe un projet de ligne de tramway à Blois[9]. La future ligne reprend le tracé de l'axe principal par la ville et le pont de Loire. Mais le projet n'était qu'un poisson d'avril de La Nouvelle République.