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Constructeur |
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Premier vol | 1974 |
Utilisation |
Agusta A109 AS365 Dauphin Sikorsky S-76C |
Type | Turbomoteur à turbine libre |
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Longueur | 1 071,88 mm |
Diamètre | 596,9 mm |
Masse | 109 kg |
Compresseur | axial à un étage + centrifuge à un étage |
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Chambre de combustion | annulaire |
Turbine |
un étage lié (fonctionnement moteur) + un étage libre (génération de puissance) |
Puissance maximale | 508 kW |
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Température Entrée Turbine | 840 °C |
L’Arriel est un turbomoteur, conçu et développé dans les années 1970 par le motoriste français Turbomeca (désormais Safran Helicopter Engines), pour équiper notamment les hélicoptères. Son nom, comme celui de la plupart des moteurs de Turbomeca, vient du nom d'un sommet pyrénéen. Le succès remporté par ce moteur est considérable : en 2014, 11 000 Arriel ont été fabriqués par Turbomeca, totalisant 40 millions d'heures de vol chez plus de 1 300 clients dans 110 pays[1]. En 2023, c'est 15 000 unités produites pour 60 millions d'heures de vol[2].
Le moteur a été dessiné par Gottlieb Sporer. Il effectue son premier banc d'essai en avec une puissance de 600 ch. Son premier vol est réalisé le , au centre d'essais en vol de Turbomeca à l'aéroport de Pau, à bord d'une Gazelle. Il est ensuite certifié en dans deux variantes, l’Arriel 1A et 1B, destinées respectivement aux hélicoptères Dauphin et Écureuil. Turbomeca a célébré, le , le 40e anniversaire du premier vol[3].
Depuis son lancement en 1977, l'Arriel a été développé en 28 versions, que Turbomeca sépare en deux familles : l’Arriel 1 et l’Arriel 2, dont la puissance au décollage varie de 700 à 950 ch[1]. Près de 11 500 exemplaires ont été vendus en 2014. Selon Turbomeca[3], toutes les 15 secondes, un hélicoptère équipé d'un moteur Arriel décolle quelque part dans le monde.
Ces turbomoteurs, de conception simple, ne contiennent que 5 modules principaux[1]. Ils sont dits « à turbine libre », ce qui signifie que les turbines génératrices de puissance ne sont pas reliées à l'axe de rotation des différents étages du moteur. Leur rotation n'est entretenue que par le seul passage des gaz chauds dans leurs pales, contrairement aux turbines dites « liées » qui, elles, sont en prise directe sur l'axe de rotation du turbomoteur. L’Arriel contient deux étages de turbine libre, et un étage lié, dont le but n'est que d'entraîner les étages de compresseur afin de faire fonctionner le moteur. La turbine libre est reliée à un train d'engrenages réducteurs, abaissant la vitesse de rotation de l'arbre à environ 6 000 tr/min[1], afin de rendre ce mouvement exploitable par les hélicoptères.
Les étages de compresseurs, au nombre de deux sont de deux types différents, une particularité typique des turbomachines Turbomeca : Le premier étage est axial, ressemblant au premier étage de compresseur de moteurs classiques, tandis que le deuxième est centrifuge. Cette solution technique permet de coupler les avantages des deux formules et d'obtenir un compromis idéal entre puissance (compresseur axial) et compacité (compresseur centrifuge).
La chambre de combustion est de type annulaire, avec des injecteurs centrifuges, installés dans des buses rotatives intégrées à l'axe de rotation du moteur[1]. Ils diffusent du carburant Jet A1. Ces injecteurs centrifuges sont également une spécialité de Turbomeca, qui a déposé un brevet à leur sujet[4], et permettent une bonne répartition du carburant, tout en conservant une pression relativement faible.
Avec une masse de 109 kg, l’Arriel 1 développe une puissance de 520 kW (700 ch)[1].
Lorsqu'ils sont installés sur des hélicoptères bimoteurs, ces turbomoteurs peuvent accepter de fonctionner une courte période de temps en « surcharge », afin de pallier une éventuelle défaillance de l'un des deux moteurs.
Cette plage de fonctionnement est désignée « One Engine Inoperative » (OEI), et si elle est réalisée en respectant les niveaux de puissance admis par le constructeur, et selon une durée précise, le moteur ne nécessitera aucune maintenance particulière à l'issue de l'opération. Ces temps de fonctionnement sont désignés « OEI 30 s », « OEI 2 min » et « OEI continuous ». Plus la durée est longue, moins la surpuissance acceptée par le moteur est importante. Cette puissance OEI est généralement assez supérieure à la puissance maxi au décollage du moteur.
(liste non exhaustive)
Les hélicoptères AVIC AC-311 et AVIC AC-312 sont dérivés du Harbin Z9, donc probablement équipés de turbomoteurs Arriel[14].