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Il fut l'un des derniers apprentis de la Manufacture d'orgues Cavaillé-Coll, notamment auprès de Charles Carloni, dès 1895. Il a ensuite travaillé chez Gutschenritter, Limonaire et Masure. Prisonnier en Allemagne durant la première guerre mondiale, il eut l'occasion d'étudier la facture d'orgue allemande. En 1921, il s’associa avec le mécanicien Ephrem et travaillèrent ensemble à l’orgue de Saint-François-Xavier à Paris en 1923[1].
C’est à cette époque qu’il se lia d’amitié avec l'organiste André Marchal, le musicologue Norbert Dufourcq et Bérenger de Miramon Fitz-James, cofondateur de l'Association des Amis de l'orgue. Ensemble, ils établirent les principes d'une nouvelle esthétique de l'orgue, fusionnant aussi harmonieusement que possible les caractéristiques classiques (Clicquot) avec les acquis des facteurs romantiques et symphoniques (Cavaillé-Coll) pour créer un orgue moderne permettant de jouer le répertoire de toutes les époques, l'orgue néoclassique. C'est pour ce type d'instrument que nombre de compositeurs, tels Jean Langlais, Maurice Duruflé ou André Fleury, écrivirent des œuvres[1].
Victor Gonzalez fonda en 1922 une manufacture d'orgues à Vanves. Puis avec son fils Fernand, il fonda les Établissements Gonzalez, Sarl, en 1930 à Châtillon dans la région parisienne. Rudolf von Beckerath y travailla comme apprenti puis comme directeur de 1929 à 1936. Son fils Fernand, né le , travailla avec lui, jusqu'à sa mort le , abattu en plein vol lors d'un combat aérien au-dessus d'Épernay[2].
En 1947, il prit Georges Danion, qui a épousé sa petite-fille Annick en 1945, comme apprenti et lui apprit le métier d'organier. À sa mort en 1956, Danion hérita de la direction de l'entreprise. Au début des années 1950, Bartholomée Formentelli fit lui aussi son apprentissage auprès de Victor Gonzalez.
Réalisations importantes de la maison Gonzalez
Orgue de salon du comte de Miramon Fitz-James à Neuilly (1928), 3 claviers, 33 jeux, transféré à l’abbaye de Sainte-Scholastique de Dourgne, dans le Tarn en 1948.
Orgue personnel de Joseph Bonnet, construit en 1931 par Victor et Fernand Gonzalez, aujourd’hui installé à l’Abbaye Saint-Benoit-du-Lac, 38 jeux, 3 claviers.
Chapelle royale de Versailles (1937), remplacé par une reconstitution historique de Boisseau & Cattiaux en 1995. L’orgue de Victor Gonzalez[4] (inauguré le 7 juillet 1937[5]), démonté en 1989, a été transféré dans l’église du Saint-Sacrement à Laroque-d’Olmes (Ariège) dans un nouveau buffet et inauguré en 2005.
↑Norbert Dufourcq, Le grand orgue de la chapelle Saint-Louis du Prytanée militaire de La Flèche, Paris, A. et J. Picard, , 76 p..
↑« D’Aristide Cavaillé-Coll à Victor Gonzalez, les tourmentes d’une restauration », dans Marina Tchebourkina, L'Orgue de la Chapelle royale de Versailles. Trois siècles d'histoire, Montabeau, Natives, , 195-212 p. (ISBN978-2-911662-09-6).