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Naissance |
Zutphen (Gueldre) |
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Décès |
(à 81 ans) Rotterdam |
Nationalité |
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Conjoint | Sabine de Lisle (d) |
Enfants | Laia Frijhoff (d) |
Formation | Histoire, philosophie, théologie |
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Titres | Professeur |
Profession | Historien et professeur d'université (d) |
Employeur | Université Érasme de Rotterdam, École des hautes études en sciences sociales et université libre d'Amsterdam |
Travaux |
École et société dans la France d'Ancien Régime, Lieux de mémoire et identités nationales, Histoire de la diffusion et de l'enseignement du français dans le monde |
Approche | École des Annales |
Intérêts | Histoire des mentalités, transmission des idées, histoire de l'éducation |
Idées remarquables | processus de la transmission culturelle |
Distinctions | Prix Descartes-Huygens et chevalier de l'ordre national du Mérite (d) |
Membre de | Académie royale néerlandaise des arts et des sciences, Academia Europaea, Koninklijke Vlaamse Academie van België voor Wetenschappen en Kunsten et Société internationale d'histoire du français langue étrangère et seconde (d) |
Willem Frijhoff, né à Zutphen (Pays-Bas) le et mort le à Rotterdam[1], est un historien néerlandais. Il a apporté une contribution importante à l'introduction de l'histoire des mentalités dans la tradition de la revue historique française des Annales aux Pays-Bas. Il est également l'auteur d'articles et d'ouvrages sur la diffusion du néerlandais et du français dans le monde.
De 1960 à 1966, il fait des études de philosophie et de théologie au grand séminaire de l'archevêché d'Utrecht[2]. De 1966 à 1971, il étudie l'histoire et les sciences sociales à Paris, à la Sorbonne (Faculté des lettres, Paris I et Paris IV) puis à l'École pratique des hautes études (6e section) devenue l'École des hautes études en sciences sociales (cent), où il est assistant de 1971 à 1981 au Centre d'anthropologie religieuse européenne du professeur Alphonse Dupront. À partir de 1977, il collabore également au département d'histoire de l'éducation de l'Institut national de recherche pédagogique (INRP)[2].
En 1981, il obtient son doctorat à l'université de Tilbourg. De 1981 à 1983 il y est assistant de recherche[2].
De 1983 à 1997, il est professeur d'histoire sociale (chaire d'histoire culturelle et d'histoire des mentalités des sociétés pré-industrielles) à l'université Érasme de Rotterdam.
Il est docteur honoris causa de l'université de Mons-Hainaut (Belgique) (histoire de l'éducation) depuis 1998[2].
Il est un des fondateurs de la Société internationale d'histoire du français langue étrangère et seconde (SIHFLES)[3]. Il est membre de l'Académie royale néerlandaise des arts et des sciences, de la Commission internationale pour l'histoire des universités (CIHU)[4] et nombreuses autres sociétés savantes.
De 1997 à sa retraite en 2007, il est professeur d'histoire moderne à l'Université libre d'Amsterdam (Vrije Universiteit), où il succède à Arie van Deursen (nl). Il est doyen de faculté de 2002 à 2006[2]. Il est aujourd'hui professeur émérite.
Wilhelmus Theodorus Maria Frijhoff vit à Rotterdam et est marié à Sabine de Mezamat de Lisle ; ils ont une fille, Laia Fleur Aurélie, née en 1985.
Ses centres d'intérêts scientifiques comprennent des processus historiques de la transmission culturelle (éducation familiale, éducation, culture de la lecture), de la mémoire collective, la perception et l'identité des personnes, des groupes et des villes. Il travaille sur l'anthropologie historique (la magie, la santé, le corps, les miracles), et les formes de l'expérience religieuse à l'Époque moderne.
Il a dirigé la publication de l'histoire de sa ville natale de Zutphen (Zutphen, 1989. réimpression. 2003) ainsi que celle de Dordrecht (3 parties, Hilversum, 1996-2000 (ISBN 978-90-6550-600-9))[5]. Il a également dirigé le tome 2 de l'édition de l'histoire d'Amsterdam, (Nimègue, 2004-2005).
En 2011 il a participé à l’Atlas historique de Zutphen, publié par Vantilt[6].
Avec une équipe comportant notamment Niek Pas (nl) (université d'Amsterdam), Bertrand Van Ruymbeke (Institut français / Maison Descartes, Amsterdam) et Thomas Beaufils (Réseau franco-néerlandais, Lille et Ambassade de France aux Pays-Bas) il prépare un Manuel des relations franco-néerlandaises, qui devrait paraître en français et en néerlandais[2].
(liste partielle[3])
Il a obtenu en 2010 le prix scientifique franco-néerlandais Descartes-Huygens décerné par l'Académie royale néerlandaise des arts et des sciences et l'Académie des sciences de l'Institut de France[8].