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Yves Lagatu | |
Naissance | à Rumengol dans le Finistère |
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Décès | (à 72 ans) à Brest |
Allégeance | ![]() |
Arme | MarineArmée de l'air |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationMédaille militaireCroix de guerre 1939-1945 |
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Liste des compagnons de la Libération | |
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Yves Lagatu, né le à Rumengol dans le Finistère, mort le à Brest[1], est un sous-officier de marine qui s'engage dans les Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, et y passe dans l'aviation.
Il combat dans les Forces aériennes françaises libres, au Groupe réservé de bombardement no 1, puis au Groupe de bombardement Lorraine. Il est Compagnon de la Libération.
Yves Lagatu naît à Rumengol dans le Finistère le [2]. Il est issu d'une famille de commerçants[2].
Il s'engage dans la Marine et devient sous-officier[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Yves Lagatu choisit de répondre à l'appel du général de Gaulle. Il passe en Angleterre à bord du cuirassé Courbet où il est radio avec le grade de sergent, rejoint Portsmouth et s'engage dans les Forces françaises libres[2],[3]. Une fois engagé, il demande à quitter la Marine pour passer dans l'aviation, en tant que radio-mitrailleur[2].
Sa demande est acceptée, et il suit l'entrainement nécessaire. Il est alors affecté au Groupe réservé de bombardement no 1 (GRB1), en Afrique[2]. Il participe aux opérations aériennes dans le sud de la Libye, particulièrement en appui de la « colonne Leclerc » (future 2e DB) pour la prise de Koufra en février-mars 1941[2].
Lagatu participe ensuite à la campagne d'Abyssinie d'avril à juillet 1941, par des attaques et des bombardements contre les convois et les places italiennes, pour un total de trente-cinq opérations de longue distance[2].
Le Groupe de bombardement Lorraine est en formation au Liban, Laratu le rejoint en septembre 1941. Au sein de ce groupe, il participe à la campagne de Libye avec plus de cinquante opérations de bombardement et 200 heures en opération. Il obtient une deuxième citation pour cette nouvelle campagne[2].
Lagatu prend part ensuite, à partir du début 1943, aux opérations sur le front de l'ouest, toujours avec le groupe Lorraine. Il réussit le 22 octobre 1943 une mission délicate et dangereuse en rase-mottes, dirigeant le tir de six avions[2]. Il effectue quarante missions offensives sur ce front, pour un total de quatre-vingt-douze missions lors de cette guerre, avec presque 250 heures de vol[2]. Il est créé Compagnon de la Libération par le décret du [2]. Il est promu sous-lieutenant à la fin de la guerre en 1945[3].
Après la guerre, il rejoint l'Indochine où il est officier navigateur[2]. Il est commandant de l'Armée de l'Air à la fin de sa carrière, puis représentant en bijouterie[2].
Yves Lagatu meurt le à Brest, où il est enterré[2].
Ses principales décorations sont[2] :
Il reçoit d'autres hommages : une rue porte son nom à Crozon dans le Finistère[3] ; il est commémoré à Crozon en même temps que Roger Podeur et Étienne Schlumberger[4].