Dans cet article, nous analyseronsZacharie (prophète du Ve siècle), un sujet qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans la société contemporaine. _Var1 s'est avéré être un sujet de discussion dans différents domaines, de la politique à la science, en passant par la culture et la technologie. Sa pertinence et son impact sur la vie quotidienne en font un sujet d'intérêt pour une grande variété de personnes, quels que soient leur âge, leur sexe, leur niveau socio-économique ou leur situation géographique. Tout au long de cet article, nous explorerons différents aspects de Zacharie (prophète du Ve siècle), en analysant son origine, son évolution, son impact et ses éventuelles implications futures. De plus, nous aborderons diverses perspectives et opinions sur le sujet, dans le but d’offrir une vision large et enrichissante sur ce sujet si d’actualité aujourd’hui.
זְכַרְיָה
Activité principale |
Onzième des douze petits prophètes |
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Autres activités |
Auteur du Livre de Zacharie |
Compléments
Contemporain du roi Darius Ier et du prophète Aggée
Zacharie (זְכַרְיָה en hébreu, qui signifie « Yahweh s'est souvenu[1] »), est le onzième des douze petits prophètes de la Bible hébraïque. On lui attribue traditionnellement le Livre de Zacharie, mais il n'en est certainement pas le seul auteur.
D'après le Livre de Zacharie, il a prophétisé sous le règne de Darius Ier, roi de Perse, vers , et il est le deuxième prophète ayant exercé son ministère depuis l’exil, après Aggée dont il fut un contemporain[2]. Son Livre prophétise la venue d'un Messie et la conversion de nombreux peuples.
Le Livre de Zacharie est classé parmi les Neviim dans la tradition juive et parmi les Livres de l'Ancien Testament par les chrétiens qui fêtent Zacharie le en Occident et le en Orient[3].
Zacharie est également mentionné dans le Livre d'Esdras[4] et le Livre de Néhémie[5], où il est évoqué à la suite de son contemporain le prophète Aggée, avec lequel il participe à la construction du Second Temple de Jérusalem. Dans le Livre de Néhémie, Zacharie apparaît dans une liste de prêtres.
Les mots « fils de Barachie » (Berekhyah) n’apparaissent pas lorsque Zacharie est mentionné dans les Livres d'Esdras et de Néhémie. Certains[6] avancent que ces mots ont été insérés dans le livre de Zacharie pour favoriser l'identification du prophète avec un autre Zacharie, Zacharie fils de Barachie, un « témoin » évoqué dans le Livre d'Isaïe[7]. D'autres pensent au contraire que l'expression « fils de Barachie » a été retirée du Livre d'Esdras et du Livre de Néhémie, pour ne mentionner que les principaux ancêtres.
Zacharie est le fils de Barachie, le fils de Iddo le prophète[8],[9]. Zacharie pourrait être un descendant de Iddo le prophète (en) du Deuxième Livre des Chroniques :
D'après le Livre de Zacharie[8], la première prophétie de Zacharie fut prononcée deux mois après celle d’Aggée, pendant la deuxième année du règne de Darius Ier, roi de Perse, c'est-à-dire vers -521/-520. Une autre prophétie du Livre[13] est datée de la quatrième année de règne de Darius, donc vers -519/-518. La seconde partie du Livre (chap. 9 à 14) ne comporte pas de date ; Zacharie ne l’écrivit sans doute que vers
Une tradition juive[14] suggère une identification de sa mort avec celle de Zacharie fils de Joad, qui finit lapidé sur ordre du roi Joas. Cette tradition pourrait venir du fait qu'il existait un mémorial de Zacharie aussi bien dans le Temple où l'on montrait aux pèlerins des pierres rougeâtres évoquant l'assassinat de Zacharie fils de Joad, que dans la vallée du Cédron, où une « tombe de Zacharie »[15], parfois identifiée à celle du Fils de Iddo, subsiste à ce jour. Cette tradition a été appliquée à Zacharie père de Jean le Baptiste.
Cette tombe de Zacharie est à distinguer du site byzantin récemment découvert (début 2011) à Hirbet Midras[16], près de Jérusalem[17], correspondant à la tombe de Zacharie fils de Joad.
Il est fait mention de l'assassinat de Zacharie fils de Joad dans les Évangiles ; son meurtre est le dernier meurtre raconté par la Bible[18]. Il est lapidé sur le parvis du Temple de Jérusalem ou il s'exclame : « Yavhé verra et demandera compte ! ».