Dans le monde d'aujourd'hui, Écrivain est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt. Depuis sa création, Écrivain a suscité la curiosité et l'étude des chercheurs, des experts et des amateurs. Son influence s’étend à travers l’histoire et son impact se manifeste dans divers domaines de la société. Dans cet article, nous explorerons sous différentes perspectives la signification et l'importance de Écrivain, ainsi que son évolution au fil du temps. Nous découvrirons son impact sur la culture, la technologie, la politique, l'économie et d'autres aspects de la vie quotidienne, et nous analyserons comment Écrivain continue d'exercer son influence dans le monde d'aujourd'hui.
Un écrivain, ou une écrivain, est, à l'origine, une personne qui est habile dans l'art d'écrire ou qui en fait son métier (le maître écrivain). Par la suite, le terme a désigné l'auteur d'ouvrages littéraires, également désigné par l'expression « homme de lettres » ou « femme de lettres ». Cette signification est devenue principale de nos jours. Dans la suite de cet article, le mot « écrivain » est utilisé pour désigner toute personne qui exerce ce métier.
Étymologiquement, l'escrivein qui apparaît au XIIe siècle est le descendant direct du scribe. Il en est de même de sa fonction, qui consiste à mettre par écrit ou recopier ce que d'autres veulent transmettre. Au début du XIIIe siècle, Rutebeuf le définit aussi comme un « scribe de sa propre production », et dans la seconde partie du XIIIe siècle, l'écrivain est aussi compris comme celui qui compose des livres.
Au XVIIe siècle, les personnes qualifiées d'« auteurs » ne sont plus considérées comme les producteurs originaux d'écrits, mais plus des personnes exerçant une autorité morale, et sources de savoir qu'il faut respecter. Dans le même temps, se développent les œuvres dont les qualités jugées importantes sont « le bel esprit », et les qualités esthétiques. Les rédacteurs de ces œuvres peuvent difficilement alors être qualifiés d'auteurs, et progressivement, ils sont désignés par le mot « écrivain ».
Le statut social contemporain d'écrivain, désignés plus couramment comme hommes de lettres, se dégage au XVIIIe siècle avec le rayonnement des philosophes des Lumières, « à l'époque où s'accroît le prestige de l'individu qui expose sa subjectivité et qui met ses capacités d'intellect et d'écriture au service de l'opinion publique ».
À cette époque, le souhait des auteurs de vivre de leur œuvre, confronté aux nouveaux défis techniques de l'édition, met en relief l'originalité et la propriété du travail de l'esprit. Le manuscrit autographe devient la preuve d'une telle activité, donc des droits correspondants. Des écrivains se mettent à réfléchir sur la notion d'œuvre de leur vie, et être archivistes d'eux-mêmes, par la conservation de leurs manuscrits. Jean-Jacques Rousseau est un précurseur de ce mouvement, et Goethe, puis Borges, entre autres, se sont souciés de ce qu'était le corpus de leur œuvre. Ce corpus peut également être établi par une autre personne que l'écrivain, après sa mort, par exemple, Edmond Malone, pour Shakespeare, fut le premier à vouloir relater la vie d'un écrivain en correspondance avec son œuvre. En corollaire, la notion de « droit d'auteur » apparaît elle aussi au XVIIIe siècle, d'abord dans le domaine de la musique, en particulier avec le cas de Haendel qui revendique une rémunération pour les interprétations publiques de son œuvre Le Messie. Le concept s'étend alors aux autres domaines de la création artistique, dont la littérature. Samuel Johnson, en 1755, s'indigne dans sa Lettre à Chesterfield de n'avoir pratiquement pas reçu de rétribution pour son Dictionnaire. En France, Beaumarchais fonde la première société d'auteurs en 1777.
Si le XVIIIe siècle voit l'avènement d'un corps de citoyens reconnus pour leur statut d'écrivain, leur consécration a lieu selon Paul Bénichou après la Révolution, au XIXe siècle qui voit l'écrivain « contraint d'investir les lieux jadis réservés aux ecclésiastiques et d'assumer ainsi une autorité morale », avec notamment les « Romantiques qui réactualisent la notion du sacré désormais vécu dans son rapport avec l'écriture ».
Selon Isabelle Diu et Élisabeth Parinet, le nombre d'auteurs en France croît d'environ 3 000 à la fin du XVIIIe siècle à 15 000, dont 3 500 femmes de lettres en 1914, pour atteindre 40 000 dans les années 1970.
Sont considérés comme écrivains les personnes qui pratiquent un métier relevant de l'écriture littéraire et donc particulièrement :
Dans le cas où une personne cumule plusieurs de ces activités, on utilise souvent le terme d’« écrivain » ou d'« auteur ».
Certaines formes d'écriture, ne relevant pas toujours de l’écriture littéraire, sont parfois considérées comme relevant du travail d'un écrivain. C'est le cas notamment pour :
D’autre part, l’utilisation grandissante de médias autres que les livres, magazines ou revues de qualité (par exemple de médias hybrides cumulant textes, sons et images) induit à élargir sensiblement l'extension de la notion d'écrivain.
Par genre :
Par langue :
Par nationalité :
Selon d'autres critères géographiques et linguistiques :