Éditions Denoël

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2017).

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Éditions Denoël
Repères historiques
Création 1930

1958 immatriculation sté actuelle

Fiche d’identité
Forme juridique Société à responsabilité limitée

SIREN 582 091 211

Siège social Paris (France)
Dirigée par depuis le 10-05-2019 : Frederic Schwamberger
Collections Lunes d'encre
Langues de publication Français
Société mère Gallimard
Site web www.denoel.fr
Préfixe ISBN 978-2-207
Données financières
Chiffre d'affaires 2 787 300 € en 2017
Résultat net -295 300 € en 2017 (perte)

Éditions Denoël est une maison d'édition française, fondée le 10 avril 1930 par l'éditeur français d'origine belge Robert Denoël et son ami Bernard Steele (1902-1979). La société fait partie du groupe Gallimard depuis le rachat de 90 % des parts de la société par Gaston Gallimard en 1946.

Historique

Les débuts

L'origine de cette maison remonte au 9 mars 1928 quand Robert Denoël fonde la nouvelle société « Aux Trois Magots, Blanche, Denoël & Cie » et commence à publier dès juillet suivant. En avril 1929, sont fondées les « éditions Robert Denoël - À l'enseigne des Trois Magots », au 60, avenue de La Bourdonnais. Le 1er avril 1930, la société devient les « éditions Denoël et Steele », grâce au soutien de Bernard Steele, qui avait permis de garder Eugène Dabit au catalogue.

La maison d'édition connaît son premier succès avec la publication en 1932 de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline. Recalé par le jury du prix Goncourt alors qu'il faisait partie des favoris, le roman obtient toutefois le prix Renaudot.

Le 1er avril 1932, Béatrice Hirshon, mère de Bernard Steele, entre dans le capital de la société. Le 30 décembre 1936, la raison sociale devient « Éditions Denoël », Robert Denoël ayant racheté les parts de ses associés américains.

En 1933, Denoël et Steele publie Le Fascisme : doctrine, institutions de Benito Mussolini. En 1934, Denoël édite Les Cloches de Bâle de Louis Aragon et Héliogabale ou L'Anarchiste couronné d'Antonin Artaud, puis, en 1936, Mort à crédit de Céline, ainsi que les virulents pamphlets de ce dernier, notamment Bagatelles pour un massacre (1937) et L'École des cadavres (1938). À cette époque, l'activité de la maison Denoël peut être considérée comme atypique et ambiguë si l'on considère la diversité de ses publications. En effet, jusqu'en mai 1940, elle publie le magazine politique anti-allemand Notre combat et, durant la même période, les écrits antisémites de Céline et Lucien Rebatet.

En 1943, René Barjavel publie son roman le plus connu, Ravage, aux éditions Denoël où il est chef de fabrication.

Robert Denoël est assassiné en décembre 1945 dans des circonstances restées mystérieuses. Entretemps, la direction avait été assurée par Maximilien Vox. Par la suite, Jeanne Loviton devient propriétaire du fonds et revend la maison Denoël à Gaston Gallimard.

En 1954, les éditions Denoël créent la collection Présence du futur, consacrée à la publication d'ouvrages de science-fiction, éditant des livres au format classique puis bientôt uniquement au format « poche », que Robert Kanters dirige jusqu'en 1976. En 1989, une collection consacrée aux ouvrages de fantastique au format poche est créée : Présence du fantastique.

Après 1990

Les éditions Denoël publient depuis 1990 une centaine de titres par an, répartis dans différentes collections couvrant notamment les domaines de la fiction française et étrangère, des documents d'enquête et de témoignage, des essais, et de la bande dessinée.

En 1991 est créée la collection Présences, consacrée aux ouvrages relevant de la science-fiction, cette fois au format traditionnel.

En 1999, les éditions Denoël créent la collection d'imaginaire (fantasy, science-fiction et fantastique) Lunes d'encre, dont la direction est confiée à Gilles Dumay.

En 2003, Denoël se dote de la collection « Denoël Graphic », vouée à la narration graphique et à l'exploration des frontières entre le roman et la bande dessinée. La collection créée et dirigée par Jean-Luc Fromental compte une soixantaine de titres.

De 2006 à 2008, le directeur des éditions, Olivier Rubinstein publie avec la société des auteurs la revue Le Meilleur des mondes, qui entend se faire une place dans le débat intellectuel français et international.

En juin 2011, Olivier Rubinstein, en poste depuis 1998, démissionne de sa fonction de directeur des éditions, pour devenir conseiller culturel et directeur de l'Institut français de Tel-Aviv. Béatrice Duval, précédemment directrice adjointe « domaine étranger » des Presses de la Cité, est nommée par Antoine Gallimard en septembre 2011 pour lui succéder, l'héritier de Gallimard exprimant son souhait que « Denoël retrouve sa place dans la littérature populaire de qualité. » Un « redéploiement » de la ligne éditoriale du secteur romanesque de la maison est alors annoncé.

En mai 2019, Dorothée Cunéo devient directrice des éditions Denoël, en tandem avec Frédéric Schwamberger.

Identité visuelle (logotype)

Annexes

Bibliographie

Lien externe

Notes et références

  1. « Bernard Steele (1902-1979) », sur data.bnf.fr (consulté le 17 septembre 2022)
  2. « Documents - actes des sociétés - Aux Trois Magots », sur www.thyssens.com (consulté le 17 septembre 2022)
  3. Pascal Fouché, « Recherche du mot "Denoël" dans la Chronologie de l’édition française », sur editionfrancaise.com (consulté le 6 février 2022)
  4. « Le directeur général de Denoël quitte son poste pour l'Institut français de Tel-Aviv », Le Monde,‎ 28 juin 2011 (lire en ligne, consulté le 6 février 2022)
  5. Catherine Andreucci, « Béatrice Duval remplace Olivier Rubinstein à la tête de Denoël », sur LivresHebdo.fr, 30 août 2011 (consulté le 6 février 2022)
  6. « Béatrice Duval prend la direction de Denoël », Le Monde,‎ 31 août 2011 (lire en ligne, consulté le 6 février 2022)
  7. Emmanuel Lemieux, « Une femme à la tête des éditions Denoël » Accès payant, sur lesinfluences.fr, 30 août 2011 (consulté le 6 février 2022)
  8. Pauline Leduc, « Une nouvelle direction pour Denoël », sur Livres Hebdo, 21 mai 2019 (consulté le 6 février 2022) : « Dorothée Cunéo rejoint le groupe Madrigall où elle sera, à compter du 26 aout, directrice des éditions Denoël, succédant à Béatrice Duval qui a pris, le 2 mai, la direction générale du Livre de poche. Elle travaillera en tandem aux côtés de Frédéric Schwamberger, récemment nommé gérant mandataire social de la maison tout en conservant son poste de directeur de Futuropolis, autre filiale du groupe. »