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1er Régiment de Chasseurs | |
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Création | |
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Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment de cavalerie |
Effectif | 1 784 |
Fait partie de | 7e brigade blindée de la 1re division |
Garnison | Thierville-sur-Meuse |
Ancienne dénomination | Conti-Cavalerie Dragons de Boufflers Régiment de chasseurs d'Alsace Chasseurs du Roi Régiment de l'Allier 1er régiment de chasseurs à cheval |
Couleurs | Vert |
Devise | Nec terrent nec morantur
Sans peur ni trépas |
Marche | Verdun, on ne passe pas ! |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Hohenlinden 1800 Austerlitz 1805 Wagram 1809 La Moskova 1812 Flandres 1914 Picardie 1918 Indochine 1946-1954 AFN 1952-1962 |
Équipement | Char Leclerc, VBL, VPC, dépanneurs char Leclerc, MMP |
Guerres | Guerres de la Révolution et de l'Empire Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire avec l'olive des TOE |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 une palme une étoile de bronze Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs quatre palmes |
Commandant | Colonel Cousin |
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Le 1er régiment de chasseurs est une unité de cavalerie de l’armée française constituée sous l'Ancien Régime, faisant de lui un des régiments les plus ancien toujours en activité. Il se distingua lors des campagnes des guerres de la Révolution et de l'Empire aux batailles de Valmy, Hohenlinden, Austerlitz, Wagram, et de la Moskowa. Considérés comme une unité d'élite par Napoléon Ier, les chasseurs furent intégrés à la prestigieuse Garde Impériale.
G.E. 1er Chasseurs (à/c de 1998)
1er régiment de chasseurs (à compter du )
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade
(**) Officier qui devint par la suite général de division
(¤) Officier qui devint par la suite maréchal
En février 1831, le 1er régiment de chasseurs à cheval de Nemours devient le 1er régiment de lanciers tandis que le 1er régiment de chasseurs à cheval est recréé à partir du 6e régiment de chasseurs à cheval[5].
Le nouveau régiment participe en 1831-1832 à la campagne de Belgique, pour défendre l'indépendance du nouvel état[5].
En 1840 puis en 1846-1847, le régiment combat en Algérie[5].
En 1849, il fait partie du corps expéditionnaire de la Méditerranée envoyé combattre la République romaine et participe au siège de Rome[5].
Il revient en Algérie de 1859 à 1861[5].
Le 31 octobre 1870, durant la guerre franco-prussienne, un escadron du 1er régiment de chasseurs à cheval, qui formait le 6e régiment mixte de cavalerie fut engagé au combat d'Illiers en Eure-et-Loir.
- 19 octobre au 24 novembre 1914 : Première bataille d'Ypres
- 8 août au 14 septembre 1918 : bataille de Picardie
L'héroïsme du régiment dans la Grande Guerre lui vaudra deux nouvelles inscriptions à l'étendard, "Flandres 1914 et "Picardie 1918", ainsi que la croix de guerre 14-18 avec une palme et une étoile de bronze.
À partir de 1919 et pendant toute l'entre-deux-guerres, le régiment est en garnison à Alençon (au quartier Valazé et à la caserne Bonet). Il dispose d’un terrain d’exercice à Arçonnay[7].
D'abord non endivisionné, il appartient en 1930 à la 1re brigade de cavalerie de la 1re division de cavalerie, en 1935 à la 6e brigade de cavalerie de la 3e division de cavalerie et début 1939 à la 2e brigade de cavalerie de la 1re division de cavalerie[8].
Le 1er régiment de chasseurs est mobilisé en août-septembre 1939. Il compte 124 officiers et sous-officiers, 992 cavaliers et 973 chevaux[7]. Il constitue la 2e brigade de cavalerie (2e BC) de la 1re division de cavalerie (1re DC) avec le 19e régiment de dragons[8].
En , la 2e BC fait partie de la nouvelle 1re division légère de cavalerie (formée à partir de la 1re DC)[8]. Cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 9e armée dont elle dépend dans le cadre du plan Dyle en occupant d'abord la Meuse avec ses gros entre le Houx et Hastière, puis en poussant au-delà du fleuve, pour couvrir l'avance de l'armée[9]. En attendant l'éventuelle manœuvre, la 2e BC stationne dans la région de Fumay[9].
Début juin 1940, le 1er régiment de chasseurs devient un régiment de chasseurs portés, rattaché à la 4e division légère mécanique (4e DLM) qui a été créée à partir de la 1re DLC[10],[11].
Le régiment est dissous à l'armistice.
Le 1er régiment de chasseurs à cheval est reformé dans l'armée de Vichy le [12]. Régiment à quatre escadrons montés et un escadron d'armes lourdes (mitrailleuses et mortiers de 81), il est rattaché à la 1re brigade de cavalerie[13] et conserve les traditions de la 4e DLM/1re DLC[12].
D'abord en garnison à Orange, il rejoint Vienne[12] en .
Resté dans sa caserne pendant l'invasion de la zone libre, le régiment est dissous le [12].
Le régiment est recréé le [14] à Montauban[15]. Il doit former le régiment de reconnaissance de la 1re division coloniale d'Extrême-Orient[16].
En avril 1945, le régiment n'a toujours quasiment pas de véhicules mais son effectif atteint 314 hommes le 30 de ce mois alors qu'ils n'étaient que 58 à la mi-mars[16].
Après la dissolution de la 1re DCEO mi-août 1945, le régiment reçoit quelques véhicules d'instruction : dix chenillettes Loyd Carrier (en), deux motos, quatre jeeps, dix voitures, quatre camionnettes et quatorze camions, l'effectif étant passé en septembre à 893 hommes[16]. Il quitte Montauban le [15]. À cette époque, les chasseurs du régiment ont reçu un uniforme de type britannique mais avec casque Adrian[17].
Embarqué à Marseille le , le régiment arrive à Cap Saint-Jacques (Vũng Tàu) le [17]. Initialement équipé de jeeps et combattant à pied, il reçoit bientôt des automitrailleuses Coventry Armoured Car et des Humber Scout Cars[18].
Il rejoint le Tonkin pendant l'été 1946. Équipé en novembre de blindés M5 Stuart et M8 Greyhound, il participe à la bataille de Hanoï. Il participe en 1947 à la sécurisation du delta du Fleuve Rouge tandis que la proportion d'infanterie mécanisée (chasseurs portés, sur Halftracks américains) est augmentée dans le régiment[18]. En 1947, alors que le régiment est basé à Gia Lam, un Groupe d’Escadrons Nord est créé pour superviser les unités détachées sur la Route Coloniale 4. Un escadron sur M29 Crabe amphibies est mis en place à Nam Định au printemps 1949[19]. Le 5e escadron est annihilé à That Khé lors de la bataille de la RC 4 en [20]. Dès , le régiment met en service des chars M24 Chaffee au sein des 2e et 5e escadrons[21].
Après les accords de Genève, le 1er régiment de chasseurs rejoint Saïgon (Hô Chi Minh-Ville) par bateau en septembre 1954 puis s'installe autour d'An Loc (Bình Long) puis de Bà Rịa début 1956. Le régiment rembarque en mars 1956 et est dissous une fois revenu en France[17].
Le régiment est recréé le [22].
Un char de cette époque aux armes du régiment peut être vu au musée de la cavalerie blindée à Saumur.
Régiment de blindés dont le matériel majeur est le char Leclerc. Toujours engagé dans un cadre interarmes, il possède et combine en permanence puissance de feu, mobilité et protection. Il est en polyvalence et réversibilité, ceci en servant sur Leclerc (comme au Liban), mais aussi sur Sagaie (comme en Côte d'Ivoire ou au Tchad) ou encore sur VAB ou VBL (comme en Afghanistan). Le régiment est de toute les théâtres d'opération de l'Armée de Terre.
Le 11 juillet 2011 en Afghanistan, le Brigadier KOVAC du 1er RCh est mort d'un tir accidentel, il est le 64e militaire Français tué en Afghanistan.
Le 28 décembre 2020, le BCH Tanerii MAURI, le 1cl Dorian ISSAKHANIAN et le 1cl Quentin PAUCHET du régiment sont mort pour la France au Mali dans le cadre de l'Opération BARKHANE après que leur VBL ait roulé sur un EEI (Engin Explosif Improvisé).
Le régiment est subordonné à la 7e brigade blindée de la 1re division.
Le régiment est armé du fusil d'assaut HK 416 F en remplacement du FAMAS, et des Glock 17 en remplacement du PAMAS. Nous retrouvons aussi des fusils de précision SCAR-H, des Missiles Moyenne Portée, des mitrailleuses 12.7, des FM Minimi,…
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[24],[25] :
La cravate du drapeau régimentaire est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec une palme et une étoile de bronze et de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec quatre palmes[22].
Depuis le , par décision ministérielle, les personnels du régiment sont autorisés à porter la fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire avec olive TOE.
Nec terrent nec morantur (Sans peur ni trépas)[26].
Le régiment adopte son insigne en 1938 : parti des armes de Conti et d'Alsace, référence aux deux appellations du régiments sous l'Ancien Régime, Conti-Dragons et Chasseurs d'Alsace, au chef vert (couleur des anciens uniformes des chasseurs à cheval) chargé d'un soleil (référence à Louis XIV[11] ou plus surement au soleil d'Austerlitz), broché du chiffre 1 inscrit à l'intérieur d'une trompe (symbole des chasseurs)[17]. Il conserve cet insigne sous Vichy[12].
En 1945, avant son départ en Indochine, le régiment fait confectionner un nouvel insigne, un triangle vieil argent portant en son centre le chiffre 1 et une trompe et une ancre (symbole du déploiement outremer) croisées en sautoir. Cet insigne était également peint sur les véhicules du régiment[17].
En 1947, il reprend l'insigne de 1938 mais la trompe est maintenant chargée d'une ancre en son milieu tandis que le chiffre 1 est déplacé en chef. L'ancre disparait en 1948 puis le chiffre 1 reprend son position au centre de la trompe vers 1953[17].