24e bataillon de chasseurs alpins est un thème qui a attiré l'attention des gens du monde entier. Depuis son apparition, il suscite un grand intérêt et fait l’objet de nombreux débats et discussions. Que ce soit en raison de sa pertinence aujourd'hui ou de son impact historique, 24e bataillon de chasseurs alpins continue d'être une question d'une grande importance pour la société dans son ensemble. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les différentes dimensions de 24e bataillon de chasseurs alpins et son influence sur différents aspects de nos vies. De ses origines à son impact sur la culture populaire, nous verrons comment 24e bataillon de chasseurs alpins a laissé sa marque dans l'histoire et comment il continue d'être pertinent aujourd'hui.
24e bataillon de chasseurs à pied 24e bataillon de chasseurs portés 24e groupe de chasseurs portés 24e groupe de chasseurs mécanisés 24e groupe de chasseurs
Le 24e bataillon de chasseurs — Bataillon de la Garde — est une unité militaire de l'infanterie alpine française (chasseurs alpins) 24e BCA, puis de l'infanterie mécanisée, 24e GCP qui participa notamment aux deux conflits mondiaux ; créée en 1871, elle est dissoute en 1991.
Création et différentes dénominations
1854 : création du bataillon de chasseurs à pied de la Garde.
1871 : renommé 24e bataillon de chasseurs à pied (24e BCP), avec l'avènement de la Troisième République.
1889 : devient officiellement le 24e bataillon alpin de chasseurs à pied[1] (24e BACP).
1916 : devient le 24e bataillon de chasseurs alpins.
1940 : dissolution du bataillon.
1940 : nouvelle création du 24e BCA dans le cadre de l’armée d'armistice.
1942 : dissolution, à la suite de l'occupation de la zone libre.
1944 : recréation comme 24e bataillon de chasseurs à pied.
Les trois bataillons de la demi-brigade participent à l'occupation de la Ruhr de mai à . En septembre, le 24e BCA part avec le 25e au Maroc pour la guerre du Rif, jusqu'en [4].
Seconde Guerre mondiale
Après la mobilisation de 1939, le 24e BCA fait toujours partie de la 6e DBCA de la 29e division d'infanterie alpine, avec le 25e BCA et le 65e BCA. Ils rejoignent la Lorraine en . Fin et en juin, les bataillons sont engagés sur l'Oise et sur la Somme au cœur de la Bataille de France. La plupart de l'unité est capturée le près de Lamotte-Beuvron[4].
De 1940 au , armée d'armistice en garnison à Hyères dans le Var avec le 25e BCA. Peu avant l'invasion allemande du camp retranché de Toulon, un plan d'évasion du 24e sur l'AFN est élaboré avec la marine. L'arrivée des troupes italo-allemandes met fin à ce rêve…
Recréé comme 24e BCP, participe à la libération du col de Larche (frontière franco-italienne vallée de l'Ubaye),
Occupation du Val Stura en territoire italien, du au .
De 1945 à nos jours
Occupation de l'Allemagne : Le le bataillon est intégré à la 5e DB et rejoint l'Allemagne. Il s'installe à Landau in der Pfalz du au , date à laquelle il se déplace vers Kaiserslautern où il prend ses quartiers jusqu'en . Il déménage du 11 au et s'installe à Bad Bergzabern jusqu'à la fin . À partir du , il est à Tübingen, Quartier Maud'huy, unité d'infanterie de la 5e brigade blindée[5], élément de la 3e division (PC à Fribourg-en-Brisgau) et enfin à nouveau au sein de la 5e DB. Il prend les Quartiers occupés jusqu'alors par le 20e Bataillon de Chasseurs Portés.
Le bataillon est dissous le .
En , le Centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne (CIECM) se voit confier les traditions du bataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale / 24e bataillon (alpin puis mécanisé) et prend l'appellation de « Centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne – 24e bataillon de chasseurs alpins ».
En , le CIECM perd sa double appellation mais conserve néanmoins les traditions et le patrimoine du 24e BCA et s'attache à perpétuer l'esprit « Chasseur ».
En , dissolution du CIECM.
Une Amicale Nationale des Anciens du 24e bataillon de Chasseurs, a été créée en 1983 sous l'impulsion du colonel Guy Doly. Cette dernière, « en sommeil » pendant plusieurs années, a été réactivée le par son Président Alain Theuret. Son siège social est à Toulon dans le Var.
Le à Toulon eut lieu la passation du Fanion de l'Amicale Nationale des Anciens du 24e Bataillon de Chasseurs entre le Président sortant Alain Theuret et le Président entrant Éric Planque. Son siège social est à Cosne-Cours-sur-Loire dans la Nièvre.
Traditions
Insigne
Le 24e bataillon a eu quatre insignes :
Le coq en cor ;
un écusson – rassemblant le marabout, la légion d'honneur, le bâton de maréchal (Pétain), l'aigle – dans le cor ;
L'aigle impériale – tenant dans ses serres le Drapeau autrichien pris à Solférino – dans le cor ;
Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, il ne dispose pas de son propre drapeau. Il n'existe qu'un seul drapeau pour tous les bataillons de chasseurs à pied et de chasseurs alpins, lequel passe d'un bataillon à un autre durant la campagne 1914-1918. En revanche chaque bataillon possède son propre fanion.
Toutefois, alors que tous les bataillons de chasseurs à pied ont un fanion bleu et jonquille, le 24e, héritier du bataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale de Napoléon III, a un fanion vert et jonquille[7],[8].
Décorations
Il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes (quatre citations à l'ordre de l'armée) puis deux étoiles de vermeil (deux citations à l'ordre du corps d'armée) et deux étoiles d'argent (deux citations à l'ordre de la division)[8].
Il est décoré de la Légion d'Honneur IIe Empire, rappel de la LH décernée au drapeau du Bataillon de la Garde après le fait d'armes à Solférino, autorisation de port du MinDef dans les années 80 (cf lettre du ministère dans les archives du 24)[8].
Chant
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Refrain du bataillon : "Tout le long du bois j'ai baisé Jeannette, Tout le long du bois j'l'ai baisée trois fois !"[9],[10].
↑ ab et cJacques Sicard, « Le 22e bataillon de chasseurs alpins 1919-1940 », Militaria Magazine, no 283, , p. 58-63 (présentation en ligne)
↑PC à Tübingen, deux régiments de cavalerie : 2e (Reutlingen) et 12e Cuirassiers (Tübingen), un régiment d'artillerie : 73e régiment d'artillerie blindé (Reutlingen), un régiment d'infanterie : 24e groupe de chasseurs portés (Tübingen)
↑Jean Mabire, Chasseurs alpins: Des Vosges aux djebels (1914-1964), Presses de la Cité (réédition numérique FeniXX), (ISBN978-2-258-12323-6, lire en ligne)
↑Historique abrégé du 24e bataillon alpin de chasseurs à pied pendant la guerre 1914-1918, (lire en ligne)
↑ abc et dGilles Aubagnac, « De la défaite à la victoire : les bataillons de Chasseurs, 1941 -1946 », Revue historique des Armées, vol. 195, no 2, , p. 31–46 (DOI10.3406/rharm.1994.4351, lire en ligne, consulté le )