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2e bataillon de chasseurs à pied | |
![]() Insigne du 2e bataillon de chasseurs à pied (1er modèle) | |
Création | 1840 |
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Dissolution | 1992 |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon de chasseurs à pied |
Rôle | Infanterie mécanisée |
Ancienne dénomination | 2e groupe de chasseurs |
Devise | Toujours servir gaiement |
Inscriptions sur l’emblème |
Voir drapeau unique des chasseurs |
Guerres | Conquête de l'Algérie Campagne d'Italie de 1859 Seconde guerre de l'opium Campagne de Cochinchine Campagne d'Italie de 1867 Guerre de 1870 Campagne de 1871 à l'intérieur Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Batailles | Palikao 1914 - Bataille de la trouée de Charmes |
Fourragères | Médaille militaire |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes deux étoiles de vermeil deux étoiles d'argent |
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Le 2e bataillon de chasseurs à pied est un bataillon de l'armée de terre française, appartenant au corps des chasseurs à pied. Créé en 1840, il a participé à plusieurs campagnes menées par le commandement français depuis cette date, notamment auprès des colonies d'alors en Algérie et en Asie puis au cours des deux guerres mondiales.
En 1837, le besoin de moderniser l'armée et en particulier celui de la doter d'une infanterie légère puissante et manœuvrière conduit à la création d'une compagnie de chasseurs d'essai (à l'initiative du duc d'Orléans). Remarquée par le roi Louis-Philippe, elle est transformée en bataillon à six compagnies, elle s'illustrera en Algérie pendant l'année 1840.
Cette même année, le duc d'Orléans est chargé de créer dix bataillons de ce type qui prendront l'appellation de chasseurs à pied[10].
La 1re compagnie du 2e bataillon est formée à Saint-Omer le . De novembre à décembre, sept autres compagnies complètent le bataillon installé au camp d'Helfaut (sud de Saint-Omer)[1]. Le son premier chef de corps cède sa place au commandant Froment-Coste[2], qui quatre années plus tard tombera à la tête du 8e bataillon à la bataille de Sidi-Brahim[11].
À Vincennes, où il est stationné, le , le commandant Froment-Coste reçoit la garde du premier drapeau des chasseurs des mains du roi. Cet emblème, unique pour toute la subdivision d'arme, est gardé par roulement par tous les bataillons[2].
En 1848, le bataillon part maintenir l'ordre en Alsace, à Mutzig et Marmoutier[3]. L'année suivante, il fait partie du corps expéditionnaire de la Méditerranée envoyé combattre la République romaine et participe au siège de Rome[3].
En 1850, le bataillon est à la division d'occupation en Italie et son dépôt est à Toulouse.
En 1851, il rejoint Constantine pour participer à la conquête de l'Algérie. En mai 1851, en mai 1852 et de juillet à novembre 1852, il participe à des expéditions punitives contre les rebelles kabyles[4]. Affaibli par une épidémie de fièvre paludique, le bataillon rejoint son dépôt de Toulouse en 1853 puis Vincennes le [5].
Il quitte Paris le pour participer à l'expédition franco-britannique en Chine (seconde guerre de l'opium)[5]. Il combat lors la bataille de Palikao dans la matinée du . Elle leur a permis de prendre la capitale Pékin et de défaire l'Empire Qing. La force combinée franco-britannique, qui avait récemment occupé Tianjin, s’attaque à une armée chinoise forte de 30 000 soldats à Baliqiao. C'est le 2e bataillon de chasseurs à pied qui prend le pont de Palikao durant la bataille. Durant les combats acharnés, la force franco-britannique inflige de lourdes pertes à l'armée chinoise[12] et finit par envahir Pékin. Le bataillon rejoint ensuite la campagne de Cochinchine, débarquant à Saïgon fin février 1861. Il participe à la bataille de Ky Hoa, à la prise de Mỹ Tho[13] puis à celle de Biên Hòa[6].
En , le bataillon part dans le corps expéditionnaire français envoyé soutenir le pape contre les troupes de Garibaldi. Le , pendant la bataille de Mentana[6], il prend, avec les zouaves, le château et le village de Mentana. La ville de Monterotondo, utilisée comme base par les garibaldiens, est prise par le 2e BCP le lendemain et l'invasion des États pontificaux est arrêtée[14].
Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, le bataillon perd 13 officiers et 230 hommes en défendant Amanvillers attaqué par une division hessoise.
Du 21 au 28 mai 1871, le bataillon participe à la Semaine sanglante[8].
En , il part relever le 8e BCP en garnison à Miliana, en Algérie, avant de revenir en métropole fin 1880[8].
À la mobilisation de 1914, le bataillon est en garnison à Lunéville (Meurthe-et-Moselle)[15], dans trois casernes : la caserne Stainville, le quartier du Château (2 compagnies) et la caserne Froment-Coste (compagnie cycliste).
Rattachements
À partir du , le bataillon défend la région d'Einville face aux reconnaissances allemandes. Le , il part en défense dans la forêt de Parroy, en soutien de la 10e division de cavalerie Avancé à l'est de la forêt[17], le bataillon est violemment délogé le de la ligne entre Xures et Xousse[18]. Le , le 2e bataillon de chasseurs à pied, rattaché au 1er corps de cavalerie[19], rejoint l'offensive française en direction de Sarrebruck et de Morhange[20]. Le bataillon couvre les arrières des troupes françaises engagées à la bataille de Morhange, victoire allemande[19].
Fin 1917 et en 1918, le bataillon est divisé en deux groupements[21], l'un avec trois compagnies de grenadiers-voltigeurs (fusiliers) et une compagnie de mitrailleuses et l'autre avec deux compagnies de grenadiers-voltigeurs et une de mitrailleuses. Chaque groupement est formé comme un petit bataillon indépendant, commandé par un chef de groupement lui-même placé sous l'autorité du chef de bataillon du 2e BCP[22].
Pendant la guerre, le 2e BCP perd 37 officiers et 1 393 hommes de troupe tués au combat, plus 12 officiers et 467 chasseurs décédés dans des hôpitaux[23].
Il était équipé d'AMX-10 P et d'AMX-30 et comprenait jusqu'en 1983 les compagnies suivantes :
En 1963, le 2e groupe de chasseurs portés est jumelé avec le 2e régiment de chasseurs à pied de Charleroi, Belgique. Il est alors sous le commandement du colonel Roland Costa de Beauregard.
En 1983 le nombre des compagnies mécanisées sur AMX10P a été porté à trois par transformation de la 2e compagnie de chars, alors aux ordres du capitaine Drumain. En 1988, le 2e GC fait partie de la 5e division blindée.
Le , le fanion du 2e bataillon de chasseurs à pied est confié à la garde de l’École d’infanterie de Draguignan, Var, pour en assurer les traditions. C'est le colonel Nicolas James, ancien chef de corps du 7e bataillon de chasseurs alpins, qui le recevra des mains du général Bernard Barrera.
À Draguignan, le « Pont de Palikao » sera inauguré. Bataille de Palikao.
D'après les historiques du 2e groupe de chasseurs[26],[27] :
Il obtient la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire[34].
L'insigne du bataillon représente un dragon chinois, symbole de sa participation à la campagne de Chine en 1860, dans un cor[35].
Toujours servir gaiment