Agence tunisienne d'Internet

Cet article est une ébauche concernant une entreprise tunisienne et Internet.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?).
Une page sur une entreprise étant sujette à controverse, n’oubliez pas d’indiquer dans l’article les critères qui le rendent admissible.

Logo de l'ATI. Plaque à l'entrée de l'ATI.

L'Agence tunisienne d'Internet (arabe : الوكالة التونسية للأنترنات) ou ATI, créée le 12 mars 1996, est le principal fournisseur d'accès à Internet public de Tunisie. Entreprise publique ayant la forme juridique d'une société anonyme, elle a pour mission de promouvoir Internet dans le pays.

Fonctions

L'ATI assure la fonction principale du point d'échange TunIXP, permettant l'interconnexion des fournisseurs de services Internet (FSI) entre eux et à l'international, ainsi que le service de gestion des passerelles de messagerie internet pour les FSI, l'adressage IP en Tunisie, ainsi que la promotion du contenu à travers la promotion des noms de domaine nationaux.

Hormis les FSI publics, comme Tunisie Télécom, les cinq fournisseurs privés, à savoir Orange Tunisie Internet, GlobalNet, HexaByte, Tunet et Topnet, dépendent d'elle pour la gestion du réseau jusqu'au 11 janvier 2013.

Direction

Moez Chakchouk, directeur de l'ATI de 2011 à 2015.

Depuis sa création, l'ATI est successivement dirigée par :

Censure

Article détaillé : Censure d'Internet en Tunisie.

Sous le régime de Zine el-Abidine Ben Ali, la Tunisie a procédé à des censures de sites web sur le réseau tunisien. Dans le numéro de Jeune Afrique paru le 27 juin 2004, Fériel Béji répond aux accusations de censure en déclarant que « certaines voix calomnient la Tunisie en disant qu'Internet y serait censuré. La vérité, c'est que nous souhaitons une bonne utilisation du réseau, pour que cet outil serve réellement au peuple ».

Après la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali à la suite de la révolution tunisienne de 2011, l'ATI affirme que la censure a été l'œuvre d'« équipes qui n'ont aucune relation avec l'ATI ». Elle revendique alors un changement radical dans ses missions et sa communication, et d'être devenue un fervent défenseur de la liberté d'expression ainsi que de la neutralité d'Internet et s'opposant fermement à toute tentative de retour vers le passé. Elle reçoit le 27 janvier 2013 le prix de l'organisme public le plus transparent par le groupe OpenGovTn.

Références

  1. « Fin du monopole de l'ATI sur Internet en Tunisie », sur leaders.com.tn, 12 janvier 2013 (consulté le 1er mars 2021).
  2. Mohamed Ali Hached, « Les nouveaux PDG pour l'ATI, l'INT et l'ANSI », sur tunisienumerique.com, 2 février 2011 (consulté le 1er mars 2021).
  3. « Un nouveau patron à la tête de l'ATI »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mosaiquefm.net, 21 juillet 2015.
  4. Moncef Mahroug, « Moez Maaref, nouveau PDG d'At-tounessya Internet (ex-ATI) », sur webmanagercenter.com, 20 août 2018 (consulté le 1er mars 2021).
  5. « Tunisie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rsf.org.
  6. Jean-Philippe Von Gastrow, « Le numérique au jour le jour », sur jeuneafrique.com, 27 juin 2004 (consulté le 1er mars 2021).
  7. « Tunisie : l'ATI n'a jamais été responsable de la censure », sur webmanagercenter.com, 24 janvier 2011 (consulté le 1er mars 2021).
  8. Afef Abrougui, « « Internet c'est la liberté » : Entretien avec le P.D.G de l'Agence tunisienne d'Internet », sur nawaat.org, 6 février 2012 (consulté le 1er mars 2021).
  9. Welid Naffati, « OpenGov Awards : la revanche de l'ATI sur les adeptes de la censure sur Internet »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur thd.tn, 28 janvier 2013.

Voir aussi

Lien externe