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Al-Kharga (ar) الخارجة | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Gouvernorat | Nouvelle-Vallée |
Démographie | |
Population | 100 000 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 25° 26′ 18″ nord, 30° 33′ 30″ est |
Localisation | |
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L'oasis d'al-Kharga (al-khārga, en arabe الخارجة, « l'extérieure ») (Charga, Khargeh) est la plus méridionale des cinq grandes oasis du désert Libyque, en Égypte. Située à environ 200 km de la vallée du Nil, elle s'étend sur 150 km mais sa largeur ne dépasse pas 30 km. Cette riche oasis comporte plusieurs sources et puits d'eau naturelle dont la température, qui atteint 43 °C, est réputée comme particulièrement efficace pour le traitement des rhumatismes et des allergies.
Datant de la Préhistoire récente, 84 sites ont été relevés qui indiquent que des hommes ont pratiqué plusieurs techniques d'adaptation à une époque de grande variation climatique[1].
Les Égyptiens ont occupé les oasis dès l'Ancien Empire, mais ce sont des époques perse, puis ptolémaïque et romaine que datent la plupart des vestiges antiques découverts à ce jour, en particulier le temple d'Hibis, édifié en grande partie sous Darius Ier.
Le dieu principal de Kharga est Amon, désigné sous un nom local, Amenèbis, « Amon d'Hibis », et représenté en compagnie de son épouse la déesse Mout et du dieu Khonsou.
À proximité se trouvent la forteresse du limes romain antique, auprès de la source tarie, dite la Source du Scorpion (Ain el-Labakha), et le temple de Piyris, sur la route des quarante jours (Darb el Arbain).
La forteresse d'Ain Um Dabadib se dresse également dans l'oasis.
Au début du XIXe siècle, à la suite de l'expédition d'Égypte, les voyageurs commencent à aller dans le désert Occidental, d'abord Frédéric Cailliaud, puis Bernardino Drovetti, suivis de nombreux autres.
L'exploration archéologique de l'oasis commence réellement en 1976, avec Serge Sauneron, directeur de l'Institut français d'archéologie orientale (IFAO), mais auparavant Ahmed Fakhry avait dressé une liste des sites antiques :
La nécropole chrétienne d'al-Bagawat comporte 263 tombes en brique crue, dont certaines décorées de peintures murales d'inspiration biblique.
Depuis 1981, l'équipe dirigée par Françoise Dunand travaille sur des nécropoles de l'époque gréco-romaine de l'oasis :
Des archéologues français ont découvert que des tombes de la période ptolémaïque ont été réutilisées comme nécropole de plusieurs centaines de chiens sacrés momifiés, ce qui impliquerait la présence d'un temple consacré à un dieu comme Anubis ou Oupouaout[3].
Il y a à Al-Kharga un musée archéologique.
L'oasis a été proposé en 1994 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel et naturel[4].
Hassan Fathy a conçu et fait construire le nouveau village de Bâriz près d'Al-Kharga à partir de 1965. Ses constructions suivent un modèle traditionnel arabe[5].