La question de Alain Carpentier est un sujet qui a récemment suscité un grand intérêt et une controverse. Avec différentes approches et perspectives, Alain Carpentier a fait l'objet de débats et de recherches dans divers domaines de la connaissance. De son impact sur la société à ses implications au niveau individuel, Alain Carpentier a retenu l'attention des universitaires, des spécialistes et des gens ordinaires. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Alain Carpentier, analysant sa pertinence et dévoilant ses conséquences possibles. De plus, nous examinerons comment Alain Carpentier a façonné et continuera de façonner le paysage actuel, offrant une vue complète de ce sujet important.
Président de l'Académie des sciences | |
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Prix Albert-Lasker pour la recherche médicale clinique () Liste détaillée Prix de recherche de la Fondation Allianz-Institut de France () Prix Montyon () Prix mondial Cino-Del-Duca () Prix Albert-Lasker pour la recherche médicale clinique () Prix Alpert de la Warren Alpert Foundation () Médaille internationale de chirurgie () Prix de l'Excellence française () Grand officier de la Légion d'honneur () Grand-croix de l'ordre national du Mérite () Commandeur de l'ordre national du Cèdre |
Alain Carpentier, né le à Toulouse, est un chirurgien et cardiologue français exerçant au département de chirurgie cardio-vasculaire et de transplantation d'organes de l'Hôpital européen Georges-Pompidou à Paris.
Né à Toulouse de Pierre Carpentier, polytechnicien, inspecteur général des ponts et chaussées, chef de cabinet du ministre Pierre Sudreau, et d'Antoinette Durand-Gasselin, Alain Carpentier grandit dans les Vosges, à Épinal, où son père, Pierre, est alors ingénieur en chef du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme de 1945 à 1954[1].
De 1982 à 2000, il est chef du Département de chirurgie cardio-vasculaire de l’hôpital Broussais à Paris[2].
Professeur émérite à l'université Pierre-et-Marie-Curie (université Paris VI) à Paris, professeur à la Mount Sinai School of Medicine à New York (États-Unis), il est le fondateur et directeur du laboratoire d'étude des greffes et prothèses cardiaques de l'université Paris VI.
En 1991, il fonde l'Institut du cœur de Hô Chi Minh-Ville. L’Institut du cœur a pour mission de distribuer des soins de haute qualité aux malades cardiaques vietnamiens, et plus particulièrement aux enfants. Avant la création de ce centre aucune structure dans la région de Hô Chi Minh-Ville n’était en mesure d’accueillir ces patients ; aujourd’hui le nombre d’opérations ne cesse de croitre pour faire face à une demande qui croit plus vite encore. Depuis le professeur Alain Carpentier est président des conseils de surveillance de l'Institut du cœur et du Centre médical international.
La fondation Alain Carpentier a été créée sous l'égide de la Fondation de France : la fondation a créé l'Institut du cœur de Hô Chi Minh-Ville et soutient son activité. Par ailleurs la fondation soutient des recherches qui ont des applications humanitaires[3].
En 1992, il crée le Centre médical international (CMI)[4], une structure originale de solidarité franco-vietnamienne. Ce centre est animé par des médecins français et vietnamiens. Il sert à la fois les ressortissants français, vietnamiens et étrangers par un service médical de haute qualité. Sa particularité est de reverser intégralement ses bénéfices à l’Institut du cœur pour financer les opérations cardiaques des enfants vietnamiens indigents. En 2010, 123 opérations cardiaques ont pu être financées.
En 1998, il est le lauréat du Grand Prix de la Fondation pour la recherche médicale, récompensant l'ensemble d'une carrière, pour ses prestigieuses recherches en chirurgie cardiaque.
Il est élu membre de l'Académie des sciences, le , dans la section Biologie humaine et sciences médicales. Il succède à Jean Salençon à la présidence de l'Académie des sciences pour la période 2011-2012.
Il reçoit en 2007 le Prix Albert-Lasker[5].
Il est aujourd’hui directeur scientifique de la société Carmat qu’il a créée en 2008 avec Matra Défense (groupe EADS) et Truffle Capital. Cette création est la suite naturelle de 15 années de recherches marquées, en 1988, par le premier dépôt de brevet sur le cœur artificiel par lui-même, parallèlement aux travaux conceptuels menés avec le CETIM (Centre technique des industries mécaniques), l’alliance, en 1993, avec Jean-Luc Lagardère, président de Matra, pour la création d’un concept de cœur artificiel complet incluant les ventricules, les actionneurs et une électronique de commande totalement embarquée au sein d’un dispositif unique et la création du GIE Carmat, les premières implantations animales[6] sur le veau, la conception du système, de matériaux biocompatibles, de polymères particuliers et de techniques embarquées et le dépôt de plusieurs nouveaux brevets concernant l’architecture, la membrane, le « Locking interface device », la pompe et la régulation physiologique de 1995 à 2004.
Ses principales réalisations sont les suivantes :