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L’amour-propre (en latin : amor proprius) est un amour immodéré pour soi-même, proche du narcissisme. Il désigne le pendant péjoratif de l'amour de soi (amor sui). En psychologie, l'amour-propre désigne l'appréciation subjective, généralement positive, qu'une personne porte sur elle-même. Il est synonyme de l'estime de soi[1].
Thomas d'Aquin considère l'amor proprius comme une source de péchés[2].
Jean-Jacques Rousseau est l'un des premiers penseurs à s'intéresser à l'amour propre dans la philosophie moderne[3]. Il oppose l'amour propre à l'amour de soi. L'amour de soi est la tendance à rechercher sa propre conservation, ainsi que ce qui nous satisfait, dans un rapport intrinsèque à soi ; l'amour propre, lui, se définit dans un rapport extrinsèque à soi, à travers la comparaison à l'autre[4]. Il s'agit d'une fixation exclusive et narcissique sur soi.
L'amour propre n'est, pour Rousseau, qu'« un sentiment relatif, factice et né dans la société, qui porte chaque individu à faire plus de cas de soi que de tout autre, qui inspire aux hommes tous les maux qu’ils se font mutuellement et qui est la véritable source de l’honneur[5]. »
Maine de Biran définit également l'amour propre par rapport à l'amour de soi. Là où l'amour de soi est un instinct vital de conservation, l'amour propre tient à des idées acquises, à des comparaisons qui s'établissent entre nous et les autres. L'amour-propre est une extension de l'amour de soi et peut lui servir de supplément. On s'aime dans les autres quand on ne peut plus s’aimer en soi-même d'une manière directe et immédiate. L'on revient ainsi à s'aimer médiatement, c'est-à-dire que nous (nous) rendons l’affection que des êtres chéris nous témoignent et que nous n'aurions pas sans eux.