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Nom dans la langue maternelle |
Ἀνδρομέδα |
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Dans la mythologie grecque, Andromède (en grec ancien Ἀνδρομέδα / Androméda) est une princesse éthiopienne. Fille du roi Céphée, elle est victime de l'orgueil de sa mère Cassiopée. Exposée sur un rocher pour y être dévorée par un monstre marin, elle est sauvée de justesse par Persée dont elle deviendra l'épouse.
Son nom est la forme latinisée du grec Ἀνδρομέδα / Androméda ou Ἀνδρομέδη / Andromédē, « souveraine des hommes », de ἀνήρ, ἀνδρός / anḗr, andrós, « homme », et de μέδεω / médeō, « protéger, régner sur »[réf. nécessaire].
Pour d'autres, son nom signifierait « celle qui médite son miel avec les hommes », de ἀνήρ / anếr, ἀνδρός / andrós, « homme » (et par dérivation ἀνδρεία / andreía, « virilité »), et μήδομαι / mếdomai, « imaginer, préparer, avoir l'esprit plein de »[réf. nécessaire].
L'érudit français Alfred Maury a soutenu que ce mythe serait d'origine phénicienne[1]. Il offre néanmoins des similitudes saisissantes avec le mythe d'Hésione, la fille de Laomédon, roi de Troie, qui est sauvée d'un monstre marin par Héraclès. Ce mythe a été transposé au Moyen Âge chrétien en combat de saint Georges avec le dragon[2].
Les principales sources sont le pseudo-Apollodore (La Bibliothèque), Ovide (Les Métamorphoses) et Hygin (Les Fables).
Cassiopée s'est attiré la colère de Poséidon en ayant proclamé que sa fille (ou, selon d'autres versions, elle-même) était d'une beauté égale à celle des Néréides, les nymphes marines qui servent d'escorte au dieu de la mer. Pour se venger, celui-ci provoque une inondation et envoie un monstre marin (Céto) qui se met à détruire hommes et bétail. Désespéré, le roi Céphée consulte l'oracle d'Ammon qui révèle qu'aucun répit n'aura lieu tant que le roi n'aura pas livré sa fille au monstre. Andromède est donc enchaînée à un rocher près du rivage. Persée, de retour après sa victoire sur la Gorgone Méduse, l'aperçoit du ciel et s'informe de ce qui lui est arrivé. Il en tombe immédiatement amoureux et promet à Céphée de tuer le monstre à condition de pouvoir épouser Andromède. Il attaque alors le monstre avec son glaive et le massacre après une lutte acharnée au corps à corps, sans recourir au pouvoir pétrifiant de la tête de Méduse. Selon Ovide, après sa victoire, Persée dépose cette tête sur un lit d'algues, qui rougissent et durcissent à son contact, devenant ainsi la source du corail.
Persée épouse Andromède, bien qu'elle ait été auparavant fiancée à son oncle Phinée, qui convoitait le trône de son frère Céphée. Lors du mariage, une querelle a lieu entre les deux prétendants et Phinée est à son tour changé en pierre grâce à la tête de la Gorgone.
Andromède suit son époux à Tirynthe en Argolide et ils ont six fils : Persès, Alcée, Héléos, Mestor, Sthénélos et Électryon, et une fille : Gorgophoné. Ils sont à l'origine de la lignée des Perséides par l'intermédiaire de Persès. Leurs descendants dirigent la Mycénie à partir d'Électryon jusqu'à Eurysthée, puis Atrée dont la funeste descendance (les Atrides) inspirera les grandes tragédies de l'époque classique ; le grand héros Héraclès fait aussi partie de cette descendance.
Après sa mort, Andromède est placée par Athéna parmi les constellations, dans l'hémisphère nord du ciel, près de Persée et de Cassiopée.
Cinq constellations sont associées à ce mythe. Visibles à l'œil nu, celles-ci sont :
Les mentions les plus anciennes de ce mythe remontent à Sophocle et à Euripide, qui ont tous deux écrit une tragédie sur le sujet, mais elles ne nous sont pas parvenues.
Corneille a écrit une tragédie sur le sujet, Andromède, créée en 1650. La pièce est dédiée à « une dame inconnue ».
Le poète et peintre britannique Dante Gabriel Rossetti a composé un bref poème dans lequel il imagine Andromède brûlant du désir de voir la tête de Méduse à tel point que Persée lui en fait voir le reflet à la surface de l'eau[3]. Le poète ajoute ainsi à la thématique du regard, ainsi que de l'œil et du reflet, qui aimante les significations du mythe de Méduse.