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Titulature |
Prince d'Orléans Duc de Montpensier |
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Dynastie | Maison d’Orléans |
Naissance |
Palais-Royal, Paris (France) |
Décès |
(à 31 ans) Salthill (Angleterre) |
Père | Louis-Philippe d’Orléans |
Mère | Marie-Adélaïde de Bourbon |
Antoine-Philippe d’Orléans, né le à Paris et mort le à Salt Hill, duc de Montpensier, est un prince du sang français membre de la maison d’Orléans.
Fils cadet de Louis-Philippe d’Orléans (1747-1793), duc de Chartres puis duc d’Orléans et de la duchesse née Marie-Adélaïde de Bourbon, « Mademoiselle de Penthièvre », fille de Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, Antoine-Philippe d'Orléans naît au Palais-Royal à Paris le et est ondoyé le même jour par Jean-Baptiste Talon, aumônier du duc d'Orléans, en présence de Jean-Jacques Poupart, curé de l'église Saint-Eustache à Paris et confesseur du roi[1].
Le , Antoine-Philippe d'Orléans est baptisé, le même jour que son frère aîné Louis-Philippe, duc de Valois (puis de Chartres puis duc d'Orléans, en 1793, et futur roi des Français), dans la chapelle royale du château de Versailles par l'évêque de Metz Louis-Joseph de Montmorency-Laval, aumônier de la cour, en présence d'Aphrodise Jacob, curé de l'église Notre-Dame de Versailles. Leur parrain est le roi Louis XVI, leur marraine la reine Marie-Antoinette[2].
Il est élevé avec son frère auquel une profonde affection le lie. Ils ne seront séparés que pendant la Terreur et les événements qui suivront, entre 1793 et 1797.
En 1791, à l'âge de 16 ans, il est nommé sous-lieutenant dans le régiment de son frère, alors duc de Chartres, dit le « Général Égalité », en qualité d'aide de camp. Il est nommé adjudant général avant la bataille de Jemappes, à laquelle il participe comme son frère. À Paris au moment du procès de Louis XVI, il tente, mais sans succès, de convaincre son père de ne pas voter la mort du roi. Alors adjudant général à l'armée du Var, il est décrété d'arrestation en même temps que tous les Bourbons en et incarcéré au fort Saint-Jean à Marseille. Il y contracte la tuberculose (qui finira par l'emporter en 1807).
Le 13 fructidor an IV (), le Directoire décide enfin son élargissement et ordonne qu'il soit transféré à Philadelphie où le chargé d'affaires de la République française aux États-Unis doit lui verser une pension annuelle de 15 000 francs. Il s'embarque le .
C'est alors qu'est conçu son fils naturel, Jean-Antoine-Philippe Dentend (1797-1858), qui deviendra le notaire de la maison d'Orléans (à ce titre, il sera chargé de rédiger l'acte de donation des biens personnels de Louis-Philippe à ses enfants juste avant son accession au trône en 1830).
En , accompagné de son frère puîné le comte de Beaujolais, il rejoint son frère aîné à Philadelphie. Pendant deux années, ils voyagent en Nouvelle-Angleterre, dans la région des Grands Lacs et le Mississippi. Ils rentrent en Europe en 1800 et s'installent en Angleterre, à Highshot House (l'immeuble est détruit en 1927), sur Crown Road à Twickenham.
En 1807, la tuberculose pulmonaire qu'il avait contractée, tout comme le comte de Beaujolais, connait une aggravation. Le duc d'Orléans veut alors l'emmener dans le Devonshire pour qu'il y bénéficie du bon air mais à douze miles de Twickenham, ils doivent s'arrêter dans une auberge à Salthill (près de Windsor). Il a une crise d'étouffement, refuse l'éther qu'on veut lui administrer, murmure à l'adresse de son frère en anglais « Give me your hand, I thought I was dying » (« Donne-moi ta main, j'ai cru que je mourais »)[réf. nécessaire] et meurt.
Louis-Philippe fait célébrer un service funèbre à la chapelle catholique de King Street à Londres, auquel assiste son cousin le futur Charles X, et obtient, grâce à Édouard-Auguste de Kent, que son frère ait une sépulture à l'abbaye de Westminster.
Une rue de Paris porte son nom.
Élève du peintre Mirys, Antoine-Philippe d'Orléans s'adonna à la peinture et à la lithographie sous la conduite de Philippe André. Une lettre d'Henri Bouchot nous indique qu'il aurait appris la lithographie en 1800 par Aloys Senefelder (inventeur du procédé). Il a laissé plusieurs incunables lithographiques datés de 1805 et de 1806 qui sont conservés au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France. Parmi celles-ci, son autoportrait qui fait face à son frère, le duc d'Orléans, futur Louis-Philippe. On connaît aussi de lui :