Argumentum ad misericordiam

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L'argumentum ad misericordiam, également appelé appel à la pitié, est un sophisme consistant à obtenir l'appui de son argument en exploitant un sentiment de pitié ou de culpabilité chez son adversaire. L'appel à la pitié est une forme d'appel à l'émotion.

Exemples

  • « Vous m'avez certainement mal noté à mon examen. J'ai passé tout l'été à réviser précisément parce que je sais que ma carrière dépend de la note que j'obtiendrai. Si vous me donnez une mauvaise note je serai si triste ! »
  • « Mesdames et messieurs du jury, regardez cet homme misérable, dans un fauteuil roulant, incapable d'utiliser ses jambes. Un tel homme peut-il vraiment être coupable de détournement de fonds ? »
  • « Pensez aux enfants ! »

Analyse

Normand Baillargeon déclare qu'il n'est pas toujours illégitime d'en appeler à la pitié, mais que le paralogisme se fait quand l'invocation est injustifiée[1].

Ainsi l'appel à la pitié peut trouver sa place dans une stratégie argumentative, notamment pour motiver à entreprendre une action qui permettrait de réduire la situation générant l'appel à la pitié[2]. Cependant l'appel à la pitié peut être contre-productif, notamment lorsqu'il se focalise sur les conséquences d'un état de fait plutôt que sur ses causes[2]. D'autres stratégies telles que l'appel à la responsabilité, à la générosité, à la solidarité ou aux intérêts bien compris lui sont donc souvent préférés lorsque le contexte s'y prête[2].

Notes et références

  1. Normand Baillargeon, Petit cours d'auto-défense intellectuelle, Québec, Canada, Lux éditeur (présentation en ligne, lire en ligne)
  2. a b et c Marianne Doury, « Ce n’est pas par pitié… : l’appel à la pitié, critiques et alternatives », Argumentation et analyse du discours, no 24 « L'appel à la pitié dans l'espace public »,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/aad.3986, présentation en ligne, lire en ligne), disponible en accès libre.

Voir aussi

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