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![]() Un Avro Lancaster de la Battle of Britain Memorial Flight (en), ou « Patrouille commémorative de la bataille d'Angleterre », en 2005. | ||
Constructeur | ![]() |
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Rôle | Bombardier | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Date de retrait | (Canada) | |
Coût unitaire | 45 000 – 50 000 £ de l'époque | |
Nombre construits | 7 377 | |
Équipage | ||
7 | ||
Motorisation | ||
Moteur | Rolls-Royce Merlin | |
Nombre | 4 | |
Type | V12 | |
Puissance unitaire | 1 280 ch (954 kW) | |
Dimensions | ||
![]() | ||
Envergure | 31,09 m | |
Longueur | 22,18 m | |
Hauteur | 5,97 m | |
Surface alaire | 120 m2 | |
Masses | ||
À vide | 16 705 kg | |
Avec armement | 29 000 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 450 km/h | |
Plafond | 6 500 m | |
Armement | ||
Interne | 6 500 à 8 000 kg de bombes, ou une bombe de 9 870 kg ("Grand Slam") | |
Externe | 8 mitrailleuses de 7,70 mm | |
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L'Avro 683 Lancaster (familièrement appelé Lanc) est un bombardier quadrimoteur de la Seconde Guerre mondiale, initialement produit par la société Avro pour l'armée de l'air britannique. Entré en service en 1942, il est construit à plus de 7 000 exemplaires et est, avec le Handley Page Halifax, le Short Stirling et le Vickers Wellington, le principal bombardier de la Royal Air Force durant cette période. Il se rend célèbre pour ses bombardements de nuit. Il est une des armes principales des bombardements alliés en France[1] et plusieurs centaines de ces appareils ont participé au massif bombardement de Dresde en février 1945. Il n'en reste, en 2015, que deux encore en état de vol.
L'Avro Lancaster est développé sur la base du bombardier bimoteur Manchester. Ce dernier n'a pas connu de succès et ses performances, bien en deçà des estimations et des espérances, ont failli sonner le glas d'Avro. En désespoir de cause, l'ingénieur en chef d'Avro décide de le modifier pour en faire un quadrimoteur et ainsi améliorer ses performances. Ce faisant, il transforme un médiocre bombardier en un appareil qui devient le fer de lance du Royal Air Force Bomber Command jusqu'en 1945.
Le Lancaster a en outre la capacité d'emporter une charge de bombes deux, voire trois fois supérieure aux avions similaires de son temps : B-17 ou B-24. Cependant, le B-17 et le B-24 sont significativement supérieurs en termes de plafond ou d'armement défensif.
En , des Lancaster modifiés sont équipés de bombes rebondissantes (les « Dam Busters ») pour briser les barrages.
À partir de début 1944, il peut transporter une bombe unique de près de six tonnes, dite Tallboy, ou de près de dix tonnes appelée Grand Slam, selon l'objectif auquel elle est destinée.
7 377 cellules sont construites dans six usines, 7 374 avions sont livrés incluant les prototypes. Le pic de production est atteint en avec 293 exemplaires assemblés dans le mois, sans compter les pièces détachées.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Lancaster larguent un total de plus de 600 000 tonnes de bombes et 51 millions de bombes incendiaires[2].
Avion | Modèle | Pays | Equipage | Plafond (m) | Bombes (kg) | Rayon
d'action (km) |
Armement |
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B-17 | G | USA | 10 | 10 000 | 2 700 | 3 219 | 13 × 12,7 mm |
B-24 | J | USA | 11 | 8 500 | 1 200 | 1 930 | 12 × 12,7 mm |
Lancaster | B Mark I | GB | 7 | 6 500 | 6 350 | 3 219 | 8 × 7,7 mm |
Halifax | B Mark III | GB | 7 | 7 315 | 5 900 | 3 000 | 9 × 7,7 mm |
Stirling | Mark I | GB | 7 | 5 000 | 6 350 | 3 750 | 8 × 7,7 mm |
Le traité commun de défense de l'Union de l'Europe occidentale permet à l'Aéronautique navale d'être dotée de 59 Lancaster pour des missions d'entraînement, de lutte anti-sous-marine et de secours en mer entre 1950 et 1962.
Au Maroc, en 1956, la base aéronavale française de Port-Lyautey (Kénitra) abritait une escadrille équipée pour la lutte anti-sous-marine et le secours en mer. Ils furent remplacés vers 1960 par des P-2 Neptune. La base aéronavale d'Agadir (Maroc) était encore équipée de Lancaster dans les années 1960/1961, période marquée par le tremblement de terre de cette ville.
Planifiée en parallèle de la version B Mk I, cette version équipée de moteur en étoile Bristol Hercules développant 1 735 chevaux à 500 pieds (env. 152 m) devait garantir la fourniture de bombardiers aux escadres en cas de rupture d'approvisionnement des moteurs Merlin. Seulement 300 exemplaires furent produits, l'approvisionnement en Merlin étant suppléé par l'américain Packard. Les Lancaster assemblés avec des Packard Merlin, moteurs à la configuration divergeant pour des raisons d'industrialisation et de méthodes de fabrication de celles de Rolls-Royce, subirent consécutivement des évolutions de définition conduisant à leur désignation en B Mk III.
Version doté d'une tourelle dorsale Martin avec deux mitrailleuses 12,7mm
Une version désarmée, pouvant transporter dix passagers, a été en service dans les années 1940 et 50 : l'Avro Lancastrian.
Le Lancaster a aussi été équipé pour le transport de passagers de façon plus improvisée.
Dans la nuit du 4 au , un Lancaster mk.I, code DX-Q, serial ED 352, appartenant au 57th squadron de la Royal Air Force, décolle de l'aéroport de Scampton en Angleterre, pour une mission de bombardement sur Turin en Italie. Probablement à cause du mauvais temps, l’appareil s’écrase au dessus de Bourg-Saint-Maurice, contre la paroi de Belleface, sur la pointe de La Terrasse. Les sept membres d'équipages meurent dans l'accident. Il s'agit de :
Les corps, retrouvés à la fonte des neiges, seront d'abord inhumés au cimetière de Bourg-Saint-Maurice, puis seront déplacés après la guerre au cimetière militaire britannique de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, près de Lyon[4].