Bacchylide

Apparence déplacer vers la barre latérale masquer BacchylideBiographie
Naissance Vers 516 av. J.-C.
Ioulis (d)
Décès Vers 451 av. J.-C.
Activités Poète, poète dithyrambique, écrivain, épigrammatiste

Bacchylide, en grec ancien Βακχυλίδης / Bakkhylídês (début du Ve siècle av. J.-C.), est un poète lyrique grec.

Biographie

Né à Ioulis, dans l'île de Céos, il est le neveu et l'élève du poète Simonide de Céos. Il le suit à la cour du tyran Hiéron de Syracuse, dont il célèbre la victoire en 476 aux Jeux olympiques, à l'instar de Pindare (Première olympique), dont il est le grand rival. Il est ensuite le protégé des cours de Thessalie, de Macédoine ou encore de Sicile. Loin de se cantonner à l'épinicie (ode au vainqueur des Jeux panhelléniques), il compose également des hymnes aux dieux et aux souverains, par exemple Alexandre, fils du roi Amyntas Ier. Il se fixe ensuite à Athènes où il remporte de nombreux concours.

La fin de sa vie nous est mal connue. Il est peut-être revenu à Céos, dont il chante l'athlète Lachon, un vainqueur aux Jeux olympiques, dans ses Odes 6 et 7. Selon certains auteurs, il est exilé et trouve refuge à Sparte, hypothèse que semble appuyer l'Ode 9 et le dithyrambe Idas.

Œuvre

La tradition attribue à Bacchylide six livres d'hymnes aux dieux, trois livres d'éloges et un livre d'épinicies. Jusqu'en 1897, seuls des fragments nous demeuraient, quand deux rouleaux de papyrus, du Ier ou IIe siècle de notre ère, furent trouvés en Égypte. Ils se révélèrent contenir une vingtaine des poèmes de Bacchylide, très lacunaires néanmoins :

L'art de Bacchylide est beaucoup plus facile d'accès que celui de Pindare, mais moins entraînant et moins puissant, d'une grande adresse, ce qui explique la grande popularité dont il jouit de son temps ; il se surnomme lui-même « le rossignol de Céos ». Il est ensuite éclipsé par son rival aux yeux de la postérité. Néanmoins, Bacchylide est un poète élégant, habile à manier les motifs mythologiques.

Éditions

Notes et références

  1. Patrie de Prodicos de Céos ou encore Érasistrate.
  2. Jules Humbert et Henri Berguin, Histoire illustrée de la littérature grecque, Didier, 1966, p. 96.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes