De nos jours, Bernard Manciet est un sujet qui a acquis une grande importance dans la société actuelle. Depuis longtemps, Bernard Manciet fait l’objet de débats et de recherches, suscitant l’intérêt des universitaires, des spécialistes et du grand public. Cet article vise à approfondir les différents aspects de Bernard Manciet, en analysant son impact sur différents aspects de la vie quotidienne. A travers une analyse exhaustive, nous cherchons à fournir au lecteur des informations détaillées et mises à jour sur Bernard Manciet, afin de favoriser une compréhension plus complète et enrichissante de ce phénomène.
Secrétaire général Institut d'études occitanes | |
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Prix Broquette-Gonin () Prix Antigone (d) () Prix Paul-Froment |
Le triangle des Landes (1981), L'Enterrement à Sabres (1989), Jardins perdus (2005), L'Eau mate (2007) |
Bernard Manciet, né à Sabres le et mort à Mont-de-Marsan le , est un écrivain originaire des Landes et un des plus importants auteurs gascons du XXe siècle.
Du point de vue linguistique, Bernard Manciet reste fidèle au parler gascon très localisé de sa région des Landes[1] où il vécut une grande partie de sa vie avec sa famille.
Il suit ses études à l'école publique de Sabres, puis au petit lycée de Talence et enfin au lycée Montaigne de Bordeaux où il passe le bac en juin 1940. Cueilli par la tourmente de la guerre, il fait des études de lettres et de sciences politiques à l'école libre des sciences politiques avant d'entrer dans la carrière diplomatique[2].
Après avoir été mobilisé comme sous-officier dans la zone d'occupation française, il reprend ses études à Sciences Po Paris, et en sort classé premier en mai 1947. Puis il intègre le service des « affaires allemandes » : il est assistant de français à Spire, puis à Ludwigshafen, entre 1947 et 1948 ; en 1949, il est « chargé d'études générales » à l'usine IG Farben de Ludwigshafen[3]. En 1953, il poursuit sa carrière diplomatique qui le conduit quelques mois au Brésil puis à Montevideo en Uruguay.
Il revient à Sabres pour se marier en 1955 à Mme Marie-Geneviève Dayon, avoir cinq enfants (Marie-Joseph, Jean-Romain, Marc, Anne ainsi que Claire), vivre dans une maison qu'il fit construire à Trensacq et gérer l'entreprise de sa belle-famille (les établissements Dayon et Manciet) dans le secteur du bois. En 1965 il cesse de gérer la scierie familiale pour se consacrer entièrement à l'écriture.
En 1972 déjà, René Nelli écrivait à son propos dans l’anthologie en édition bilingue La poésie occitane parue aux éditions Seghers : « Une étude d’ensemble sur l’œuvre de Manciet ne se fera pas attendre longtemps. Elle permettra peut-être de mieux cerner ce “monstre” d’originalité, dont le renouvellement verbal incessant et le jaillissement lyrique intérieur ne doivent rien aux dernières modes littéraires de Paris. Entre René Char et Quasimodo, Bernard Manciet est certainement l’un des grands poètes – méconnus – de l’Europe moderne. »[4]
Bernard Manciet a écrit une œuvre importante, qui comprend des nouvelles, des romans, des pièces de théâtre et des poèmes dont la plupart sont écrits à la fois en français et en occitan :
Il s'est longuement exprimé sur son parcours dans :