De nos jours, Cadeau diplomatique est un sujet qui a acquis une grande importance dans la société. De nombreuses personnes s'intéressent à cette question, soit en raison de son impact sur la vie quotidienne, soit en raison de son influence sur l'économie et la culture. Cadeau diplomatique est un thème présent tout au long de l'histoire et, à mesure que le temps passe, son importance devient de plus en plus évidente. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Cadeau diplomatique, son évolution dans le temps et son impact sur la société moderne.
Un cadeau diplomatique est un objet ou un animal offert en cadeau par les représentants d'un État à ceux d'un autre État, souvent à l'occasion d'une visite d'État.
Histoire
L'échange de cadeaux est une pratique du monde grec et égyptien qui facilite les relations. Il permet également de montrer le savoir-faire d'un pays[2].
Exemples
La dague en fer météoritique retrouvée dans le tombeau de Toutânkhamon était probablement un cadeau diplomatique, venant peut-être du Mittani, le fer était extrêmement précieux quand les météorites en étaient la seule source connue[3]
Jusqu'en 1984, la Chine a offert si souvent des pandas géants qu'on a parlé de diplomatie du panda ; depuis ceux-ci sont seulement prêtés.
Les diplomates suisses ont souvent offert des pendules Atmos aux chefs d'État[11].
Malentendus et maladresses
Certains cadeaux ont pu être mal interprétés : l'historienne Marie-Karine Schaub cite l'exemple des chefs amérindiens qui ont offert des coiffes de plumes (très précieuses à leurs yeux) à des souverains européens qui les ont jugées ridicules et sans valeurs[12].
D'après l'historien du cheval Jean-Louis Gouraud, les chefs d'État français ont régulièrement mésinterprété la valeur de l'offre d'un cheval comme cadeau diplomatique par les chefs d'État algériens. Il cite une série de faux-pas de la part des présidents français et de l'administration des Haras nationaux : reléguer l'étalon Barbe Ouassal offert à Valéry Giscard d'Estaing en 1975 au rôle dégradant de souffleur ; laisser le diplomate Bernard Bajolet se plaindre du refus des autorités algériennes d'exporter l'étalon Barbe Qalbi vers la France alors que cette race n'y était plus officiellement reconnue ; dégrader l'étalon Mebrouk, cadeau d'Abdelaziz Bouteflika à Jacques Chirac, en race Arabe-Barbe ; castrer l'étalon Kheir offert à Nicolas Sarkozy en raison de sa contraction de l'artérite virale équine, et enfin séparer les deux chevaux offerts par Bouteflika à François Hollande en 2012 après leur arrivée en France[14]. Gouraud estime que c'est probablement en raison de cette série d'incidents diplomatiques qu'Emmanuel Macron n'a pas reçu de cheval lors de sa visite en Algérie en décembre 2017[14].
Statut et devenir des cadeaux reçus
Aux États-Unis
Les États-Unis sont historiquement méfiants de l'usage des cadeaux diplomatiques en raison du risque de corruption. Leur liste est rendue publique, ils sont vendus aux enchères au-dessus de 500 $[2].
↑(en) Daniela Comelli, Massimo D'orazio, Luigi Folco et Mahmud El-Halwagy, « The meteoritic origin of Tutankhamun's iron dagger blade », Meteoritics & Planetary Science, vol. 51, no 7, , p. 1301–1309 (DOI10.1111/maps.12664, lire en ligne, consulté le )