Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons approfondir le sujet de Changement climatique en Martinique, une question qui a suscité un grand intérêt ces derniers temps. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, Changement climatique en Martinique a fait l'objet de débats et d'analyses dans divers domaines, de la politique à la science, en passant par la culture et la société en général. Dans cet article, nous explorerons les différentes perspectives et approches qui ont été données à Changement climatique en Martinique au fil du temps, ainsi que son impact et sa pertinence dans le monde contemporain. A travers une analyse exhaustive et rigoureuse, nous chercherons à faire la lumière sur ce sujet passionnant et complexe, dans le but de fournir à nos lecteurs une vision complète et actualisée de Changement climatique en Martinique.
Type |
Changement climatique par pays ou territoire (d) |
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Le réchauffement climatique en Martinique comprend les manifestations et impacts du réchauffement climatique mondial en Martinique.
Le réchauffement climatique, ou changement climatique, est une conséquence des activités humaines. La Martinique contribue peu aux émissions de gaz à effet de serre. Elle s'expose à des impacts qui devraient être croissants à mesure que le réchauffement se poursuit. Elle s'engage dans des politiques d'atténuation et conduit des expériences d’adaptation[1], notamment avec l'aide du fonds vert pour le climat[2]. Parmi ces expériences, on compte la protection ou la restauration des écosystèmes[1].
De 2010 à 2020, la Martinique connait des épisodes de sécheresses[3]. Il existe une possibilité de restriction d'utilisation d'eau à certains besoins vitaux[3].
En Martinique, les coraux sont menacés de mort pour des pics de chaleur fréquents et répétitifs. Pour des températures supérieures à 30°C, pendant une certaine durée, on observe le blanchissement des coraux qui subissent un dépérissement. En plus des pics de chaleur, l’acidification des océans contribue aussi à fragiliser les coraux, qui se régénèrent lentement et demeurent fragiles après plusieurs blanchissement[1].
La mort de ces écosystèmes, favorables pour les poissons provoque une rupture de la chaîne alimentaire jusqu'à l'homme. La pêche et le tourisme sont fortement touchées[1].
Le rapport du GIEC “Impacts, adaptation et vulnérabilités” de février 2022 précise que les cyclones et les fortes précipitations répétitives deviendront plus intenses[1]. On y observe également des hausses du niveau des mers[4],[5].
La mort des coraux entraîne des conséquences pour les populations. Ils constituent le pilier de la vie des sociétés humaines pour Virginie Duvat, professeure de géographie et rédactrice pour les 5e et 6e rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)[1],[4],[5]. Les populations subissent des difficultés économiques de ce fait car elles y avaient des revenus liés au tourisme[1].
Du fait des marées hautes, les populations sont délocalisées et la répétition de ce phénomène pose un risque de multiplication de zones inhabitables[1],[4],[5].
Du fait de la sécheresse connue en 2015 et 2020, la direction de l’alimentation, l’agriculture et de la Forêt fait état pour 2015 de près d’un million d’euros pour 162 bénéficiaires d'indemnisations et d’environ 1,1 million euros pour 213 bénéficiaires pour 2020[3].
Le fonds vert finance des projets suivant des critères de choix tels la performance environnementale, adaptation du territoire au changement climatique et amélioration du cadre de vie[2]. Quatre projets proposés par la Martinique les respectent[2]. On peut citer: