Charles Barbier de Meynard

Charles Barbier de MeynardFonction
Administrateur de l'école des langues orientales
École nationale des langues orientales vivantes
1898-1908
Charles ScheferPaul Boyer
Biographie
Naissance 6 février 1826
Istanbul
Décès 31 mars 1908 (à 82 ans)
7e arrondissement de Paris
Nationalité française
Formation Lycée Louis-le-Grand
Activités Historien, traducteur, professeur, lexicographe
Autres informations
A travaillé pour Collège de France (1885-1908)
Membre de Académie des inscriptions et belles-lettres (1878-1908)
Ligue de la patrie française
Académie hongroise des sciences
Société asiatique
Académie royale néerlandaise des arts et des sciences

Charles Adrien Casimir Barbier de Meynard, né en mer sur un navire allant de Constantinople à Marseille le 6 février 1826 et mort à Paris le 31 mars 1908, est un orientaliste français.

Biographie

On ne sait pratiquement rien de sa famille, sinon que sa mère était la fille d’un médecin exerçant à Constantinople.

Après ses études au lycée Louis-le-Grand de Paris, il se perfectionne en turc et apprend l'arabe et le persan, ce qui lui permet de devenir drogman (interprète) et d'être affecté au consulat de France à Jérusalem. Il n'y reste qu'un an pour des raisons de santé et regagne Paris. En 1854, il fait partie de la mission qu'effectue en Perse le comte de Gobineau. Il met à profit son séjour pour recueillir nombre d'informations, de documents et de manuscrits, qui seront à l'origine de ses travaux sur la Perse, entendue au sens large, et sa géographie ancienne. Revenu à Paris en 1856, il suit au Collège de France les cours de civilisation persane de Jules Mohl, dont il devient le collaborateur pour préparer la première traduction en langue européenne du Shâh Nâmeh (Le Livre des Rois), l'œuvre majeure de Ferdowsî. En 1876, il succède à son maître au Collège de France.

En 1863, Barbier de Meynard avait été nommé professeur de turc à l'École des langues orientales vivantes, poste qu'il cède à un collègue en 1885 pour occuper la chaire d'arabe. Treize années plus tard, il devient administrateur de l'École des langues orientales, dont il avait été longtemps administrateur adjoint. Sa santé fragile le contraint à ralentir progressivement ses activités jusqu'à sa mort, survenue dans la nuit du 30 au 31 mars 1908.

Il avait été élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1878, et président de la Société asiatique en 1892, fonction dans laquelle il avait succédé à Ernest Renan.

Il laisse une œuvre importante qui fait toujours autorité.

Travaux

Parmi ses publications :

Annexes

Articles connexes

Liens externes