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Dans un moteur à explosion, le cliquetis est une combustion anormale entraînant une résonance de l'explosion sur les parois de la chambre de combustion et du piston. Ces résonances peuvent être décelées à bas régime par une oreille experte. Il s'agit d'un bruit métallique bien connu des motoristes.
À ne pas confondre avec le phénomène de pré-allumage (parfois dénommé « auto-allumage ») engendrant la combustion à contre-temps d'une partie du mélange de carburant d'un moteur à allumage commandé, indépendamment de l'étincelle de la bougie d'allumage.
Le cliquetis désigne les résonances liées à l'explosion du carburant dans la chambre de combustion avant que la combustion ne soit déclenchée par la bougie. En général cela survient entre 10 et 50° après le Point Mort Haut (PMH), durant la détente du gaz, phase où la pression et la chaleur sont maximales dans la chambre. Cette chaleur va entraîner une inflammation chaotique de la partie de gaz combustible imbrûlé. Si cette inflammation se produit pendant l'ouverture de la soupape d’échappement une partie de la combustion se produira alors dans le pot d'échappement avec des "pétarades"[1]" caractéristiques, déclenchant parfois des flammes voire des déflagrations à la sortie du pot d'échappement.
Le cliquetis est inexistant dans un moteur fonctionnant suivant le cycle Diesel, la chaleur étant le déclencheur de l’inflammation généralisée.
Les ingénieurs automobiles utilisent également le mot « cliquetis » pour désigner le phénomène d'inflammation d'une partie du mélange air/essence avant que le front de flamme, déclenché par l'allumage de la bougie, n'ait atteint cette partie (Cf. animation à droite).
Le cliquetis est dû à une augmentation de la température liée à l'augmentation de la pression régnant dans la chambre lors de la combustion du mélange.
Deux zones dans la chambre de combustion sont alors à distinguer : une zone située à proximité de la bougie où la combustion se fait de manière "progressive" et des zones "erratiques" dans lesquelles une ou plusieurs combustions naissent spontanément par auto-inflammation.
Ces zones "tourmentées" vont exploser et entraîner des pics de pressions et des résonances (entre 8 et 14 kHz) : le cliquetis.
Ces pics de pressions sont très néfastes pour le piston et les chemises du moteur mais également pour le joint de culasse et la bougie. Les pièces métalliques vont alors être attaquées thermiquement car les ondes de pressions (de choc) par suppression de la couche limite va permettre aux "explosions" de venir "piquer" les pièces. Le cliquetis va notamment marteler le piston et le faire basculer et osciller. Ce phénomène engendre des contraintes mécaniques énormes pouvant aller jusqu'à casser la bielle, le vilebrequin, etc.