De nos jours, Commission sécurité et défense du Parlement européen est un sujet qui a acquis une grande importance dans la société. Avec les progrès de la technologie et de la mondialisation, Commission sécurité et défense du Parlement européen est devenu un point clé de discussion dans différents domaines, de la politique à la culture populaire. Comme Commission sécurité et défense du Parlement européen continue d'être un centre d'intérêt, il y a de plus en plus de débats autour de ce sujet. Cependant, malgré son importance, il existe encore de nombreuses inconnues et opinions contradictoires à propos de Commission sécurité et défense du Parlement européen, ce qui rend nécessaire d'aborder cette question en détail, en analysant ses différents aspects et perspectives. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de Commission sécurité et défense du Parlement européen et son impact sur la société actuelle.
La commission sécurité et défense (SEDE) est une des vingt-six commissions permanentes du Parlement européen.
Il s'agissait auparavant d'une sous-commission rattachée à la commission des affaires étrangères (AFET), mais le Parlement européen a approuvé sa modification en commission à part entière en décembre 2024, et elle a tenue sa réunion constitutive le 27 janvier 2025.
Elle dispose aussi d'une délégation à l'OTAN.
La sous-commission est créée en 1994 et présidée par Hans-Gert Pöttering (PPE, Allemagne)[1].
Karl von Wogau (PPE, Allemagne) est élu président de la sous-commission[1].
Karl von Wogau (PPE, Allemagne) est renouvelé à la présidence de la sous-commission[1].
Le député français Arnaud Danjean (PPE) est élu président de la sous-commission[1].
Le 8 juillet 2014, la réunion constitutive a lieu afin de procéder à l'élection du bureau de la sous-commission (président et vice-présidents). C'est la députée du groupe des Conservateurs et réformistes européens Anna Fotyga (PiS, Pologne) qui est pressentie pour présider la sous-commission, néanmoins, en amont du vote, la député S&D Ana Gomes (PS, Portugal) propose sa propre candidature estimant que la position du groupe CRE sur l'Europe de la défense et la PSDC n'était pas compatible avec l’élection de Mme Fotyga à ce poste[2]. C'est finalement Anna Fotyga qui est élue à 15 voix contre 8 en faveur de Ana Gomes, avec une forte abstention[2].
Les autres vice-présidents élus sont Michael Gahler (PPE, Allemagne) en tant que premier vice-président, Jaromír Štětina (PPE, Tchéquie) comme deuxième vice-président, Afzal Khan (S&D, Royaume-Uni) en tant que troisième vice-président et Sabine Lösing (GUE/NGL, Allemagne)[2].
L'élection d'Anna Fotyga est perçue comme un tournant atlantiste pour la sous-commission. Anna Fotyga indique ainsi : « Je veux préciser la lettre du Traité. La place de l'OTAN est réellement importante. Et l'Union européenne ne devrait pas s'engager si l'OTAN est déjà sur le terrain »[2].
Le 10 juillet 2019 s'est déroulée la réunion constitutive de la sous-commission. Nathalie Loiseau (Renew Europe, France) est alors la seule candidate déclarée avant le début de la réunion. Cependant, l'annonce de la candidature de Jérôme Rivière (ID, France) en début de session oblige à la tenue d'un vote électronique, estimant que son groupe « a systématiquement été écarté des présidences »[3].
C'est finalement Nathalie Loiseau qui est élue avec 14 membres en faveur, Jérôme Rivière n'en recueillant que 8 (avec 4 abstentions)[3]. En amont du vote, Arnaud Danjean (PPE, France) a notamment demandé aux candidats de respecter la loi d'Hondt, régissant la participation des groupes politiques aux organes du Parlement, au sujet des députés PPE (spécifiquement au sujet des membres Fidesz, qui en faisait alors parti) et CRE (le PiS)[3].
Les quatre vice-présidents élus sont : Nikos Androulakis (S&D, Grèce) comme premier vice-président, Kinga Gál (PPE, Hongrie) en seconde vice-présidente, Özlem Demirel (GUE, Allemagne) en tant que troisième vice-présidente, et Lukas Mandl (PPE, Autriche) en quatrième vice-président. Tous les vice-présidents ont été élus par acclamation, à l'exception de Kinga Gál (du Fidesz) à la demande des S&D à 17 voix en faveur, 8 contre et une abstention[3].
Dans la déclaration faisant suite à son élection, Nathalie Loiseau s'engage au renforcement du contrôle parlementaire au sein de la PSDC et à inscrire celle-ci dans le nouveau cadre financier pluriannuel de l'Union européenne[3].
À la suite du départ du Fidesz du PPE le 18 mars 2021, le poste de deuxième vice-président devient vacant.
En février 2024, il est révélé par des déclarations au média en ligne Politico qu'à la suite d’une demande du Parlement européen à tous les membres de la sous-commission sécurité et défense de faire vérifier leurs téléphones, la présence du logiciel espion Pegasus a été détectée dans les téléphones de deux députées européennes, ainsi que dans celui d’un collaborateur du Parlement européen[4].
Le 11 décembre 2024, la nouvelle mandature du Parlement européen a approuvé la création en commission de pleine exercice la sous-commission sécurité et défense, en même temps que la commission de la santé publique (SANT).
Le 27 janvier 2025, la réunion constitutive de la nouvelle commission a lieu, avec Marie-Agnes Strack-Zimmermann (Renew, Allemagne) élue présidente de la commission.
La commission sécurité et défense a été créée sur la base de l'article 212 du règlement intérieur du Parlement européen[5].
Le rapport d'initiative de 2017 des commissions des affaires constitutionnelles et des affaires étrangères, adopté le 9 février 2017 en commission conjointe AFET/AFCO (48 en faveur, 21 contre et 1 abstention) puis adopté en plénière le 17 février suivant[6], demandait au Parlement européen de transformer en commission de plein exercice :
« 37. presse le Parlement de transformer sa sous-commission sur la sécurité et la défense en une commission parlementaire à part entière, qui aura un rôle de premier plan à jouer dans la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune et particulièrement dans le contrôle des actes juridiques relatifs au marché de la défense ainsi que dans les procédures telles que l'examen annuel coordonné en matière de défense »
— Commissions parlementaires AFET et AFCO, Rapport sur les conséquences constitutionnelles, juridiques et institutionnelles de la politique de sécurité et de défense commune: possibilités offertes par le traité de Lisbonne (A8-0042/2017), 2017, page 37
Des demandes suivantes ont été fait dans plusieurs rapports annuels sur la politique de sécurité et de défense commune :
« 29. estime que la prise de décision concernant les questions de PSDC pourrait être plus démocratique et transparente; propose par conséquent au Parlement de transformer sa sous-commission sur la sécurité et la défense (SEDE) en une commission parlementaire à part entière, en lui permettant d’acquérir des compétences plus étendues, pour exercer un contrôle de la PSDC et contraindre ses acteurs à rendre des comptes, et de jouer un rôle de premier plan à jouer dans la mise en œuvre de cette politique, particulièrement dans le contrôle des actes juridiques relatifs à la sécurité et à la défense ; »
— Sous-commission SEDE, Résolution du Parlement européen du 13 décembre 2017 sur le rapport annuel sur la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune (A8-0351/2017), 2017, page 9
Nom | Position au sein de la commission[7] |
Pays | Groupe politique |
---|---|---|---|
Karl von Wogau | Président | Allemagne | PPE |
Ana Gomes | Vice-président | Portugal | S&D |
Ģirts Valdis Kristovskis | Vice-président | Lettonie | UEN |
Ioan Lucian Hămbășan | Vice-président | Roumanie | PPE |
Justas Vincas Paleckis | Vice-président | Lituanie | S&D |
Nom | Position au sein de la commission |
Pays | Groupe politique | |
---|---|---|---|---|
Arnaud Danjean | Président | France | PPE | |
2009-août 2012 | Kyriákos Mavronikólas | Vice-président | Chypre | S&D |
août 2012-2014 | Sophocles Sophocleous | |||
Norica Nicolai | Vice-président | Roumanie | ADLE | |
Justas Vincas Paleckis | Vice-président | Lituanie | S&D | |
Krzysztof Lisek | Vice-président | Pologne | PPE | |
Johannes Cornelis van Baalen | Vice-président | Pays-Bas | ADLE |
Les membres de SEDE sont[8] :
Les suppléants sont[8] :
Nom | Position au sein de la commission[9] |
Pays | Groupe politique |
---|---|---|---|
Anna Fotyga | Président | Pologne | CRE |
Christian Ehler | Vice-président | Allemagne | PPE |
Jaromír Štětina | Vice-président | Tchéquie | PPE |
Clare Moody | Vice-président | Royaume-Uni | S&D |
Sabine Lösing | Vice-président | Allemagne | GUE/NGL |
La commission compte 30 membres de plein droit, dont 25 sont détaillés ci-dessous (les membres du bureau sont tous membres de plein droit)[9] :
Ci-dessous se trouve la liste des membres suppléants[9] :
Nom | Position au sein de la commission |
Pays | Groupe politique |
---|---|---|---|
Nathalie Loiseau | Président[10] | France | Renew Europe |
Nikos Androulakis | Premier vice-président[10] | Grèce | S&D |
Kinga Gál (2019-2021) Rasa Juknevičienė (depuis 2021) |
Deuxième vice-président[10] | Hongrie (2019-2021) Lituanie (depuis 2021) |
PPE |
Özlem Demirel | Troisième vice-président[10] | Allemagne | GUE/NGL |
Lukas Mandl | Quatrième vice-président[10] | Autriche | PPE |
Arnaud Danjean | Coordinateur du groupe PPE | France | PPE |
Sven Mikser | Coordinateur du groupe S&D | Estonie | S&D |
Petras Auštrevičius | Coordinateur du groupe RE | Lituanie | RE |
Jérôme Rivière | Coordinateur du groupe ID | France | ID |
Anna Fotyga | Coordinatrice du groupe ECR | Pologne | CRE |
Alviina Alametsä | Coordinatrice du groupe des Verts | Finlande | Verts/ALE |
Les autres membres de la sous-commission sont[11] :
Quand SEDE était une sous-commission dépendant d'AFET, les rapports étaient adoptés lors des réunions de la commission des affaires étrangères.
La sous-commission a organisé les auditions suivantes sur cette période[12] :
Ci-dessous figure la liste des rapports adoptés[13] :