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En architecture, une console est une pièce, généralement galbée en forme de « S », servant de support à un balcon ou à un élément en saillie par rapport à la façade.
La console est aussi un élément ornemental, sans fonction particulière, galbé en forme de « S » inversé, qui orne la clé d'arc. La partie non enroulée s'appelle la face. La console est parfois double, avec un effet de plissé sur un corps de moulures[2].
La face de la console est souvent ornée avec des imbrications, des glyphes ou des figures.
La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes[3] : elle est donc généralement constituée de plusieurs pierres, au contraire du corbeau et du modillon. Elle s'en distingue aussi par sa forme alors que le corbeau s'inscrit dans un parallélépipède. Le cul-de-lampe désigne le plus souvent une console qui affecte plus ou moins la forme d'un demi-cône et qui reçoit une ou plusieurs retombées d'arcatures[4].
Lorsqu'elle n'est pas purement ornementale, la console sert généralement à soutenir une structure « hors-œuvre » comme un oriel, un bow-window, une logette, un balcon ou une statue, alors que le corbeau et le modillon servent plutôt à soutenir un élément peu saillant comme une corniche, un linteau ou une poutre.
À son rôle de support s'ajoute souvent un rôle décoratif, ainsi la console peut être creusée de canaux, de cannelures, relevée de torsades, ou bien prendre une figure animale, comme celle du dauphin. Dans le style Régence et Louis XV, la console chavire, et s'accompagne d'ornements rocaille comme des fleurs, des guirlandes ou des coquilles fortement découpées[5].
La console à ressauts est composée de plusieurs consoles superposées (notamment supportant un mâchicoulis).
Dans l'architecture Art nouveau, les consoles sont typiquement ornées de motifs floraux ou de nervures sinueuses.
Dans son Dictionnaire raisonné d'architecture et des sciences et arts qui s'y rattachent publié en 1877, Ernest Bosc distingue les types de consoles suivants :
Louis Cloquet, quant à lui, en distingue surtout deux types dans son Traité d'architecture de 1898 :
Cloquet affirme d'ailleurs que « cette dernière forme est défectueuse au point de vue esthétique ; elle constitue, comme expression, l'antithèse de la première. Le talon, se raccordant aux affleurements supérieurs et inférieurs suivant une direction verticale, est essentiellement une forme de support. Au contraire, la double volute de la console classique offre un tracé tangentiel aux lignes d'aplomb et de saillie, et fait l'effet d'une chose accrochée à la construction, portée par elle, plutôt que d'un membre qui soutient une saillie »[8].