Dans le monde d'aujourd'hui, Début de l'aviation dans la Creuse est un sujet qui suscite un grand intérêt et un grand débat. Que ce soit en raison de sa pertinence historique, de son impact sur la société ou de son influence sur le plan personnel, Début de l'aviation dans la Creuse est un sujet qui ne passe pas inaperçu. Au fil des années, elle a suscité des opinions contradictoires et a fait l’objet de nombreuses études et enquêtes. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Début de l'aviation dans la Creuse, en analysant son importance, ses implications et les différentes perspectives qui existent autour de lui. De son impact sur la culture populaire à sa pertinence dans le domaine académique, Début de l'aviation dans la Creuse constitue sans aucun doute un sujet d'une grande importance aujourd'hui.
Jules Védrines[1] était marié à une Bussiéroise, née Amélie Mélanie Noémie Lejeune, du Hameau dit "Le Mont", commune de Bussière-Dunoise. Il a eu de cette union quatre enfants : Jeanne, Henri, Suzanne et Emile. Henri devint député dans le département de l’Allier. En 1911 Jules Védrines a atterri à Bussière à bord de son Morane-Borel alors qu’il participait au rallye aérien Paris-Pau, en partie à cause du brouillard mais aussi pour voir sa famille. Une stèle a été érigée à l'endroit même où Védrines a atterri. Celle-ci représente une aile du Morane. En son centre, le visage stylisé et évidé de Védrines laisse voir au travers la bourgade de Bussière-Dunoise, une partie du moteur et une demi-hélice. Il reçut la Légion d'honneur après avoir "cassé du bois" et pour lui ce fut comme un échec de la recevoir sur son lit d'hôpital alors qu'il avait réussi tant d'autres choses sans la recevoir à ce moment-là.
Armand Louis Joseph Coutisson (brevet n°310), alors lieutenant de l'escadrille N14, puis de la VB105, était parti de Saint-Pol-sur-Mer et a dû faire un atterrissage forcé en Hollande le . Il était accompagné d'André d'Humières, aviateur français qui venait du 27e Dragons. La Hollande étant alors un pays neutre, ils furent internés d'abord au fort de Wierickerschans de Bodegraven, puis, après plusieurs tentatives d'évasion, dans l'île hollandaise d'Urk (Flevoland) (dans ce camp d'officiers belges, anglais et français où ils avaient rejoint l'officier-interprète français Chauvin attaché à la Royal Naval Division). Là, ils tentèrent des évasions par deux tunnels avec l'aide du commandant Arthur Romain, professeur à l'Ecole Militaire de Bruxelles et ami du général Leman. Ces tentatives d'évasion étaient dignes du film "La Grande Évasion" et un expert hollandais avait admiré le travail exécuté, découvert à la suite d'une dénonciation venue de l'extérieur[4]. Le lieutenant Coutisson a été cité à l'ordre du jour de l'armée[5].
Paul Fressanges du Bost
Paul Fressanges du Bost est un aviateur de la Première Guerre mondiale. Ses origines familiales sont, pour partie, creusoises et se trouvent au château du Bost, à Magnat-l'Étrange.
Lionel de Marmier est né à Bellegarde-en-Marche[6], le . Lionel de Marmier Mobilisé en 1916, à l'âge de 18 ans pour servir dans l'aviation, il atteint le rang d'As de la Première Guerre mondiale avec six victoires aériennes homologuées, plus trois non homologuées. Il est ensuite pilote d'essai chez Nieuport, pilote de ligne à la Compagnie Franco-roumaine de Navigation Aérienne puis pilote d'essai chez Potez. Il œuvre aussi à l’Aéropostale de 1930 à 1933. En 1934, il est nommé inspecteur des lignes puis est affecté comme chef pilote d'essais à la direction générale d'Air France, chargé de la réception des nouveaux matériels. De 1936 à 1938, Marmier prend une part active à la Guerre d'Espagne, aux côtés des Républicains espagnols pour lesquels il transporte du personnel et livre du matériel et des vivres. Il remporte trois nouvelles victoires aériennes au cours de la Seconde Guerre mondiale, en abattant deux avions allemands au-dessus de Villacoublay, puis un troisième quelques jours plus tard à Étampes. Fondateur du Groupe de bombardement « Lorraine », prestigieuse unité des Forces aériennes françaises libres, Lionel de Marmier trouve la mort en plein ciel le .
Entre 1911 et 1913, des meetings ont été organisés à Aubusson, Boussac et Bellegarde-en-Marche.
Le meeting des 11 et eut lieu à Guéret et comptait des participants tels que Landry, Georges Legagneux, Madame Pallier et, en pilote vedette, Védrines. À l'issue du meeting, Madame Pallier et Védrines animèrent une conférence consacrée à l'aviation.
Aérodromes creusois
La Souterraine : Verdier et Guyot sont deux constructeurs d'avions installés sur l'aérodrome de La Souterraine, au début du XXe siècle. Ils participèrent au début de l'aviation dans la Creuse. Guyot possédait une fabrique de machines-outils. Passionné par l'aviation, il construit, entre 1909 et 1912, trois aéroplanes.
↑Ils étaient neuf à réaliser ces deux tunnels, dans la boue de l'île. Un des tunnels partait de la chambre des Français. En 1916, tous les Français consignés dans cette île se sont évadés. André d'Humières (évadé de l'Hôpital militaire d'Utrecht) a mis tous ces événements sur papier, en mai 1916, dans sa Note sur mon internement en Hollande et les circonstances de mon évasion suivie d'une Note sur l'esprit public en Hollande à l'égard des belligérants.
↑À la N14, il était avec le lieutenant Alfred De Clerck sous les ordres du lieutenant Mouchard, commandant (voir photo de la première page du cahier de l'escadrille N14 sur le site Forum Bombardiers honorés). Sur ce même site, deux articles relatent le courage de ces brillants aviateurs.
↑La mère de Lionel de Marnier appartenait à de vieilles familles d'Aubusson et Bellegarde (comme les Picaud ou les Tabard).