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Université de Rochester (jusqu'en ) Harvard Medical School (docteur en médecine) (jusqu'en ) |
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Irene Dorothy Dobroscky (d) (tante) |
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Distinctions |
Prix Nobel de physiologie ou médecine () Liste détaillée E. Mead Johnson Award (en) () Prix Nobel de physiologie ou médecine () Doctorat honoris causa de l'université d'Aix-Marseille-II () Huxley Memorial Medal () Bengt Winblad Lifetime Achievement Award in Alzheimer’s Disease Research (d) () Membre de l'Académie australienne des sciences () Docteur honoris causa de l'université de Las Palmas de Gran Canaria () Docteur honoris causa de l'université Comenius de Bratislava () Docteur honoris causa Silliman Memorial Lectures |
Daniel Carleton Gajdusek, né le à Yonkers et mort le à Tromsø en Norvège[1] est un médecin pédiatre américain, d'origine slovaque par son père et hongroise par sa mère.
Dans les années 1950, il est confronté au kuru, une maladie neurologique qui atteint les Fore, un peuple des montagnes de Nouvelle-Guinée[2]. Avec l'aide d'autres chercheurs dont Michael Philip Alpers, il démontre que la maladie se transmet aux femmes et aux enfants qui ingèrent des broyats de cerveaux humains à l'occasion de pratiques cannibales[3]. Il obtient en 1976 pour ces découvertes le prix Nobel de médecine qu'il partage avec Baruch Samuel Blumberg.
À l'époque, on considère que l'agent infectieux est un virus lent. La théorie actuellement admise rend responsable un prion.
En 1996, la réputation de Gajdusek sera entachée par des dénonciations pour abus sexuel sur mineur commis en 1987. On apprend alors que le docteur Gajdusek avait, vers la fin des années 1980, ramené aux États-Unis et adopté une cinquantaine d'enfants originaires de Micronésie et de Papouasie-Nouvelle-Guinée[4]. Il plaidera coupable et sera condamné à 19 mois de prison[5].