Discussion:Borne routière

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Pour l'anecdote (à vérifier).

La borne royale de La Queue en Brie comporte le nombre "19". Au-dessous, un bonnet phrygien vient remplacer la fleur de lys.

Il est évident que le "19" ne peut pas représenter 19 000 toises (environ 37 km). La distance en partant de l'Île de la Cité et en suivant la route royale concernée (à savoir la "Grande route de Paris à Sézanne passant par Tournam et Rozoy, conduisant à Vitry-le-François") jusqu'à La Queue en Brie est bien plus courte. On constate d'ailleurs sur la carte issue de l'Atlas de Turdaine que la borne est indiquée "10" (voir ici : http://www2.culture.gouv.fr/Wave/image/archim/trudaine/frdafanchat_8444p022r01-p.jpg).

Ainsi, on peut facilement présumer que la borne indiquait 10 à l'origine (avec sa fleur de lys) et que, peu après la Révolution, le 10 (de 10 000 toises, environ 19,5 km) a été remplacé par un 19 (pour 19 km, unité du système métrique).

Si quelqu'un a des infos à ce sujet, je suis preneur. :-)

Thibault (discuter) 8 juin 2021 à 23:09 (CEST)Répondre

Une anecdote fondée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée, elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence ou sa formulation et à ajouter des sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
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Bonjour Roland45 , je n'ai pas compris pourquoi tu avais supprimé une source de l'article. _Bertrouf 12 septembre 2024 à 14:26 (CEST)Répondre

@Bertrouf Bonjour. Je l'ai écrit en commentaire de diff : « NON. Ce n'est pas prouvé qu'il croyait signer le livre d'or. La source utilisée est une copie au mot près d'un ouvrage de 1994, antérieur donc au site, hormis ce passage qui, bizarrement a été ajouté. » La source que tu as ajoutée est http://routenostalgie.online.fr/pdf/bornes.pdf, or le paragraphe concerné qui commence par « Face à une administration réticente ... » et se termine par « ... au ministère des Travaux Publics », est une copie intégrale du même paragraphe situé en page 35 de l'ouvrage de Marina Duhamel-Herz, « Un demi-siècle de signalisation routière : naissance et évolution du panneau de signalisation routière en France, 1894-1946 », Paris, Presses de l’École nationale des Ponts et Chaussées, décembre 1994. La copie est au mot près excepté le passage « et qui crut signer un livre d’or ». Le texte original date de 1994, très antérieur donc à ce site et le texte de Routes nostalgie est en fait une compilation de passages de cet ouvrage. Cet ajout me semble donc hautement sujet à caution, surtout quand aucune autre source ne dit explicitement que le Président pensait signer le livre d'or. Roland45 (discuter) 12 septembre 2024 à 15:14 (CEST)Répondre

Bonjour, Je sais que je ne suis pas une source, mais j'ai d'abord lu cette anecdote sur un panneau à côté du fameux livre d'or dans le musée Michelin. La signature y est reconnaissable. Je n'ai malheureusement pas eu la présence d'esprit de prendre ce panneau en photo, ce qui aurait permis de confirmer "Selon Michelin, le président Fallières, pensant signer le livre d'or, signe la pétition...". Elle a aussi été reprise dans son livre par Cédric Mayen. Je n'ai pas le livre mais on en trouve de nombreuses extraits :

• « Interview de Cédric Mayen, auteur primé pour «Les Frères Michelin, une aventure industrielle» », sur le Revenu : « Par exemple, faire croire à Armand Fallières, président de la République, à l’occasion d’une manifestation publique, en 1899, qu’il signait un Livre d’or, alors que c’était une pétition en faveur des bornes kilométriques qui allaient entrer dans l’histoire routière sous le nom de bornes Michelin. C’était un coup de maître ! »
• « Les Frères Michelin, une aventure industrielle » : « L’audace des deux frères va jusqu’à enrôler à son insu, en 1912, le président de la République Armand Fallières dans une pétition lancée par leur entreprise pour réclamer le numérotage des routes ! »

Et une version moins affirmative dans l'ouvrage de Tristan de la Broise :

• Tristan de la Broise, MICHELIN, 509 p. (lire en ligne), p. 85 :

  « Le président de la République Armand Fallières – victime d’une ruse d’André ? – signe en octobre 1912 la page de garde du livre de pétitions, entraînant derrière lui deux cent mille personnes à en faire autant. »

Comme tu as supprimé la source sans supprimer la phrase incriminée (ou mettre un par exemple), j'attends ton accord pour remettre ces sources. _Bertrouf 12 septembre 2024 à 16:38 (CEST)Répondre

Ces sources me semblent plus sérieuses que routenostalgie.online.fr. Donc OK pour que tu ajoutes ces 3 sources en questionRoland45 (discuter) 12 septembre 2024 à 17:51 (CEST).Répondre

Merci. L'anecdote est acceptée grâce à ces sources. _Bertrouf 16 septembre 2024 à 09:10 (CEST)Répondre