Dans le monde d'aujourd'hui, Dure Limite (chanson) est une question qui a gagné en pertinence dans diverses sphères de la société. De la politique à la culture populaire, Dure Limite (chanson) a capté l'attention de tous types de publics. Avec un impact qui dépasse les frontières géographiques, Dure Limite (chanson) est devenu une référence pour comprendre le panorama contemporain. Dans cet article, nous explorerons ce phénomène en profondeur, en analysant ses implications et ses conséquences dans différents domaines. De son origine à sa projection future, Dure Limite (chanson) mérite d'être examiné en détail pour comprendre son influence aujourd'hui.
Face B | Serrez |
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Sortie | 1982 |
Enregistré |
mars - avril 1982 Toronto |
Durée | 4:36 |
Genre | Rock |
Auteur-compositeur | Jean-Louis Aubert / Téléphone |
Producteur | Bob Ezrin |
Label | Virgin |
Albums de Téléphone
Dure Limite est la première chanson de l'album éponyme de Téléphone sorti en 1982. Elle est signée Jean-Louis Aubert / Téléphone[1].
La chanson parle de la Guerre froide, et notamment du mur de Berlin[2]. Le "no man's land", la volonté des habitants de circuler librement entre l'est et l'ouest de Berlin sont aussi évoqués[3] :
"Mur, tessons de bouteilles
Grilles et chiens qui veillent
Chacun sur ses gardes, qui monte la garde"
Le mur et cette nouvelle frontière est fortement critiqué :
"Les frontières, échecs d'hier Les autres terres, tous nos cimetières"
Le groupe veut ici insister sur l'obstination des deux pays (URSS et États-Unis) à gagner cette guerre idéologique, qu'aucun accord n'a été trouvé pour réunifier l'Allemagne et Berlin : "échecs d'hier"[4].
Par ailleurs, le titre de la chanson, Dure Limite, rappelle que cette contrainte, imposée à la fois par la Guerre froide et le mur de Berlin, est difficile à supporter, surtout pour les populations locales : "Dure" dans le sens de difficile, compliqué, et "Limite" dans le sens de frontière, obstacle. Cette idée est reprise plus tard dans "Il coupe ta tête en deux, comme la première pomme un peu"[5].
La dimension prise par le mur de Berlin d'un point de vue moral, près de 21 ans après sa construction en 1961, est rappelée par ces paroles :
"Et le mur de Berlin n'a pas,
n'a pas de fin
Non le mur de Berlin,
t'en as un, j'en ai un
Il coupe la Terre en deux,
comme une grosse pomme"
Le mur de Berlin, et globalement le rideau de fer, n'ont pas de fin morale, seulement matérielle, car l'influence des deux blocs sur les populations est omniprésent, et ce sur toute la Terre[6],[7]. Chacun a sa propre vision du mur de Berlin ("t'en as un, j'en ai un"). La division du monde entre les deux blocs (de l'Est et de l'Ouest) est explicitée dans "Il coupe la Terre en deux, comme une grosse pomme", où les deux quartiers d'une pomme sont séparés[8]. On peut aussi supposer que l'image d'une pomme soit utilisée pour exprimer la simplicité de la réunification, de la réconciliation des deux blocs : un enfant peut réunir les deux quartiers d'une pomme. Cette division territoriale, en Allemagne ou entre les deux blocs, est aussi indirectement à l'origine de déplacements de troupes armées :
"Puis il serpente entre deux terres
et te fait faire toutes les guerres,
toutes les guerres"
On peut ici citer la crise de Berlin (1958 - 1963), ou encore la crise des missiles de Cuba (1962). Les soutiens à des conflits armés sont aussi pointés du doigt (Guerre de Corée, du Viêt-Nam, ...)[9].
La chanson connaît un certain succès, mais reste moins connu car dans l'ombre de Cendrillon ou encore de Ça (c'est vraiment toi).