Actuellement, Forces françaises en Côte d'Ivoire est un sujet qui a acquis une grande importance dans divers domaines de la société. De la politique à la culture populaire, Forces françaises en Côte d'Ivoire est devenu un point d’intérêt et de débat constant. Au fil du temps, l'intérêt pour Forces françaises en Côte d'Ivoire a augmenté, conduisant à des recherches plus approfondies et à la génération de discussions sur son importance et ses répercussions. Dans cet article, nous explorerons différentes perspectives et approches liées à Forces françaises en Côte d'Ivoire, afin d'offrir une vision plus large et plus détaillée sur ce sujet si d'actualité aujourd'hui.
Implantation militaire française en Côte d'Ivoire | |
Lieu | Abidjan, Côte d'Ivoire |
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Construction | |
Utilisation | base aérienne, régiment interarmées |
Contrôlé par | Armée française |
Garnison | Abidjan |
Effectifs | 950[1] (2020) |
Événements | Dissolution en 2025 |
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Les forces françaises en Côte d’Ivoire ont été créées le . L’établissement d’une force française prépositionnée sur le sol ivoirien s’inscrit dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte-d’Ivoire. Elles constituent l’une des deux bases opérationnelles avancées en Afrique.
Faisant suite à l’opération Licorne, dont la mission a été achevée le , les forces françaises en Côte d’Ivoire ont un statut de force de présence, c'est-à-dire qu’elles sont implantées en Côte d’Ivoire pour assurer un relai opérationnel sur une zone d’intérêt stratégique. Elles répondent ainsi aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, qui définit cette région comme une des priorités stratégiques de la France[2].
Le 20 février 2025, le camp du 43e bataillon d'infanterie de marine établi à Port-Bouët (Abidjan) est rétrocédé par la France à la Côte d'Ivoire.
Période | Identité | Qualité | |
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21 février 2015 | Colonel Nicolas Chabut | Commandant de la force Licorne (2014) Chef de corps du 1er régiment de chasseurs | |
21 février 2015[3] | [4] | Colonel Ludovic Pinon | Chef de corps du 1er régiment de spahis |
[4] | Colonel Michel Billard | ||
[5] | Colonel Jean-Luc Kuntz | Chef de corps du 17e régiment du génie parachutiste (2004-2006) | |
[5] | Colonel Philippe du Chaxel | ||
29 juillet 2021 | Colonel Frédéric Gauthier | ||
29 juillet 2021 | En cours | Colonel Arnaud Mettey |
Par leur positionnement géographique, la qualité de leurs infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de leurs emprises, les FFCI constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure sur la façade Ouest-africaine aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA).
En tant que BOA, les FFCI :
L’autre volet de la mission des FFCI consiste à :
Le commandement des forces françaises en Côte d’Ivoire (COMFOR) et de la base de défense (COMBdD) des forces françaises en Côte d’Ivoire est exercé par un colonel qui relève directement du chef d’état-major des armées.
Les 950 militaires des FFCI, en 2020 - effectif depuis en baisse -, constituent une réserve d’intervention en Afrique centrale et de l’ouest. Ils sont chargés de soutenir les opérations dans la zone et de conduire les activités de partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire.
Les FFCI sont composées de différents organismes, tous contribuant au fonctionnement de la base opérationnelle avancée :
Base opérationnelle avancée de l’Afrique centrale et de l’ouest, les FFCI peuvent à tout moment être renforcées par des moyens d’autres forces prépositionnées et inversement, tout en étant en mesure d’assurer ses propres missions.
Les FFCI stationnent sur trois sites :
Le camp de Port-Bouët est situé dans la banlieue sud d’Abidjan à un kilomètre de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny et à cinq kilomètres du port autonome d’Abidjan. Toutes les formations des FFCI sont stationnées sur le camp de Port-Bouët. Véritable plaque tournante logistique de l’Afrique de l’ouest, le camp dispose de :
43e BIMa composé d'une compagnie d'infanterie, d'un escadron blindé, d'une compagnie de génie (opérationnel et infrastructure), d'une batterie, d'un détachement cynophile du 132e régiment d'infanterie cynotechnique et du centre médical au profit des FFCI.
Le détachement de l'Aviation légère de l'Armée de terre (DETALAT) se compose, en 2021, de deux hélicoptères Gazelle.
Rôle 2 (chirurgie) au profit de la population, centre médical au profit des forces.
DETAIR : un hélicoptère Fennec[6].
En octobre 2024, alors qu'il y a environ 600 militaires français en Côte d'Ivoire, une forte réduction des effectifs à une centaine de personnes est évoquée. Un camp d'entraînement à Lomo Nord est restitué à la Côte d'Ivoire le 17 septembre 2024[7]. Le 31 décembre 2024, le gouvernement ivoirien annonce la restitution en janvier 2025 du camp de Port-Bouët[8]. La restitution effective le [9],[10].