Directeur Institut d'histoire du temps présent | |
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1978-1990 | |
Robert Frank |
Naissance |
14 mars 1926 2e arrondissement de Lyon |
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Décès |
16 septembre 2001 (à 75 ans) Fontaine-le-Port |
Nom de naissance | François Jules Marie Bédarida |
Nationalité | française |
Formation | École normale supérieure |
Activités | Professeur (1946-1950), chercheur (1950-1959), maître de conférences (1971-1978), directeur de recherche au CNRS (à partir de 1979), historien |
Conjoint | Renée Bédarida (d) |
A travaillé pour |
Institut d'études politiques de Paris (1971-1978) Maison française d'Oxford (1966-1971) Centre national de la recherche scientifique (1956-1959) Institut français du Royaume-Uni (1950-1956) Lycée Thiers de Marseille (1946-1950) |
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Domaine |
Histoire de l'Angleterre victorienne Histoire du Régime de Vichy |
Distinctions |
Prix Mémoire de la Shoah (1992) Officier de l'ordre national du Mérite (1999) Prix Pierre-Lafue (2000) |
Archives conservées par | Archives nationales |
François Bédarida, né le 14 mars 1926 à Lyon et mort le 16 septembre 2001 à Fontaine-le-Port, est un historien français.
Ses travaux portent essentiellement sur la société britannique d'époque victorienne et sur le XXe siècle français.
François Bédarida était issu d'un milieu intellectuel. Son père Henri Bédarida, était italianiste et professeur à la Sorbonne. Il fit ses études secondaires au lycée Montaigne, lycée Henri-IV puis au lycée Louis-le-Grand (hypokhâgne et khâgne).
Pendant l'Occupation, son père hébergea le prêtre Pierre Chaillet. François Bédarida participa activement à la Résistance en s'engageant au sein du mouvement Témoignage chrétien, où il rencontra sa future épouse, Renée Bédarida.
Entré à l'École normale supérieure en 1946 et agrégé d'histoire en 1949, après une courte expérience dans l'enseignement secondaire au lycée Thiers de Marseille, François Bédarida partit pour Londres, où il fut d'abord chercheur à l'Institut français du Royaume-Uni (1950-1956).
De retour en France, il devint attaché de recherche au CNRS (1956-1959). Il devint ensuite assistant à la Sorbonne pendant cinq ans, avant d'être nommé directeur de la Maison française d'Oxford en 1966.
Il est maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris de 1971 à 1978.
Il est également le fondateur et le premier directeur de l'Institut d'histoire du temps présent, de 1978 à 1990, et secrétaire général du Comité international des sciences historiques, de 1990 à 2000.
François Bédarida se consacra d'abord à l'histoire de l'Angleterre victorienne.
Puis, à partir des années 1970, il entreprit de revisiter l’histoire du régime de Vichy et de sa « philosophie politique foncièrement antidémocratique », contribuant ainsi, à côté de l’historien américain Robert Paxton et de quelques autres, à faire apparaître ce que fut l’action propre du régime de Pétain, sa nature et son idéologie. Pendant près de trente ans, Vichy avait été incorrectement représenté comme un simple agent auxiliaire de l'Allemagne nazie. Il énonce notamment les deux responsabilités de l'historien quant à l'étude de cette période, c'est-à-dire d'une part perpétuer l'histoire de la Résistance, et d'autre part rétablir la vérité pour éviter de créer des mythes (responsabilité scientifique).
Ses études sur cette période de l'histoire de France l'ont entraîné à mettre en avant la responsabilité sociale et scientifique de l'historien.