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Gouverneur de la Guadeloupe | |
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Grades militaires |
Sous-lieutenant (d) () Capitaine () Lieutenant-colonel () Maréchal de camp () Général de brigade |
Conflits | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 4 YD 3832)[1] |
Georges, Henri, Victor Collot, né le à Châlons-en-Champagne et mort le à Paris, est un général de brigade de la Révolution française.
Il fait une carrière militaire et s’engage comme volontaire aux hussards de Chamborant en 1765. Il est nommé capitaine puis en 1779 attaché au régiment de Bercheny.
Pendant la guerre de libération de l’Amérique du Nord, il intègre le Corps expéditionnaire français de Rochambeau[2], où il exerce la fonction d'aide-maréchal général des logis avec rang de lieutenant-colonel.
En 1789-1790, il est chargé de mission en Amérique. À son retour, il est adjudant général avec rang de colonel puis maréchal de camp en 1791 à l’armée de Nord à Boulogne-sur-Mer.
La Révolution commence à connaître des problèmes à l’extérieur, et le , il est nommé gouverneur de la Guadeloupe. Des tensions se créent entre lui et le gouvernement provisoire de Lacrosse et deux camps se forment. Le 20 mars 1793, Collot est nommé officiellement gouverneur par la Commission[3],[4]. Le 20 avril 1794, devant le nombre, il capitule à Basse-Terre devant l'armée de Thomas Dundas[5] malgré une pétition de la garnison du Fort Saint-Charles pour avoir un conseil de guerre[6]. Fait prisonnier par les Anglais, il obtient, contre sa parole, la possibilité de quitter la Guadeloupe et de se rendre aux États-Unis.
Fort de sa connaissance de l’Amérique du Nord, le gouvernement le charge le 14 mars 1796 d’une mission secrète en Amérique. Son objet est de reconnaître le cours de l’Ohio jusqu’au Mississippi et de relever l’emplacement des forts espagnols. Il est l’agent de Pierre Auguste Adet, envoyé de France aux États-Unis où il cherche à faire reprendre la Louisiane[7]. Descendant le Mississippi, il arrive à la Nouvelle-Orléans où le gouverneur Francisco Luis Hector de Carondelet le fait arrêter le . Il ne peut quitter l’Amérique qu’en 1801 et prend aussitôt sa retraite.
Il se consacre alors à l’écriture mais s’éteint le à Paris.
Son œuvre la plus importante ne sera publiée qu’à titre posthume en 1827. Cet ouvrage en 2 volumes et 36 cartes est la relation de ses voyages en Amérique et porte pour titre Voyage en Amérique septentrionale, ou description des pays arrosés par le Mississippi, l’Ohio, le Missouri et autres rivières affluentes, accompagné d’observations sur les cours de ces rivières, sur les villes, hameaux et fermes de cette partie du Nouveau-Monde, suivies de remarques philosophiques, politiques, militaires et commerciales, et d’un projet de lignes de frontières et de limites générales. C’est dans cet ouvrage qu’il écrit : « L’Amérique semble destinée à jouer un premier rôle dans la politique de l’Europe » et qu’il propose la création d’un canal entre le golfe du Mexique et l’océan Pacifique[8].