Georges Lecomte

Georges LecomteFonctions
Secrétaire perpétuel de l'Académie française
28 mars 1946 - 27 août 1958
Georges DuhamelMaurice Genevoix
Fauteuil 17 de l'Académie française
27 novembre 1924 - 27 août 1958
Frédéric MassonJean Delay
Président de la Société des gens de lettres
1923-1926
Charles Le GofficÉdouard Estaunié
Président de la Société des gens de lettres
1917-1920
Pierre DecourcelleEdmond Haraucourt
Président de la Société des gens de lettres
1913-1916
Pierre BaudinPierre Decourcelle
Président de la Société des gens de lettres
1908-1910
Victor MargueritteRené Doumic
Biographie
Naissance 9 juillet 1867
Mâcon
Décès 27 août 1958 (à 91 ans)
Paris
Nom de naissance Georges Charles Lecomte
Nationalité française
Formation Lycée Alphonse de Lamartine de Paris
Activités Écrivain, journaliste, critique littéraire, dramaturge, directeur d'école
Période d'activité à partir de 1891
Enfant Claude Morgan
Autres informations
Membre de Académie française (1924-1958)
Distinctions Prix Vitet (1910)
Grand-croix de la Légion d'honneur‎

Georges Lecomte, né à Mâcon le 9 juillet 1867 et mort à Paris le 27 août 1958, est un critique, essayiste, historien, romancier français. Elu à l'Académie française en 1924.

Biographie

Né à Mâcon en 1867, fils d’un receveur des postes, Georges Lecomte fait ses études au lycée Lamartine de la ville; à Paris, il étudie le droit et devient avocat stagiaire. Il se tourne vers le journalisme et vers le théâtre, où il débute en 1891 avec La Meule et Les Mirages.

Il est élu en mars 1907 au comité de la Société des gens de lettres (SGDL) en même temps que Jules Bois et Daniel Lesueur .

En mai 1907, il crée avec un certain nombre de confrères (parmi lesquels Edmond Haraucourt, J.-H. Rosny, Victor Margueritte, Daniel Lesueur, Maurice Leblanc, Marcel Prévost, etc.) la Société des romanciers et conteurs français : cette société est une association de défense morale et pécuniaire à l'usage des écrivains français dont les œuvres sont souvent trahies et pillées à l'étranger. Son objet est d'obtenir de bonnes traductions desdites œuvres par le recrutement de bons et probes traducteurs, et de sauvegarder à l'étranger les intérêts pécuniaires des écrivains traduits et reproduits. Le premier vice-président est Maurice Leblanc, tandis que l'agent général est Paul Fischer.

En 1908, il est porté à la présidence de la SGDL et le reste deux ans tandis que les vice-présidents sont Daniel Lesueur et Jules Bois, puis Daniel Lesueur et Maurice Leblanc. C'est sous sa deuxième présidence qu'est organisé le jubilé de la Société en juillet 1913 et créé le Denier des Veuves pour secourir les cas les plus criants des veuves d'écrivains.

Il met toute son énergie et sa détermination à défendre les intérêts des écrivains français, et veille à ce que les droits des écrivains sur leurs œuvres soient respectés conformément aux règles de justice internationale proclamées à Berne, à Paris et à Berlin (ex. : le vote de la Douma en Russie, ou le reprise d'articles de journaux français par la presse roumaine).

L’Académie française lui décerne le prix Vitet en 1910. Georges Lecomte est directeur de l'École Estienne de 1913 à 1934.

En 1924, il est élu membre de l'Académie française, et il en devient le secrétaire perpétuel en 1946.

En août 1958, âgé de 91 ans, il meurt en son domicile 82 rue du Ranelagh dans le 16e arrondissement ,.

Il est décoré de la grand-croix de la Légion d'honneur.

Dreyfusard dans sa jeunesse, Il est pétainiste pendant la guerre.

Veuf de Berthe Godchau (1861-1933), Georges Lecomte est le père du romancier et journaliste Claude Morgan (1898-1980).

Principales publications

Théâtre

Romans

Varia

Notes et références

  1. Le Temps, du 18 mai 1907.
  2. « Georges LECOMTE | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le 4 avril 2024)
  3. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« L-Z »), « Rue du Ranelagh », p. 318.
  4. Archives de Paris 16e, acte de décès no 1406, année 1958 (vue 12/31)
  5. « M. GEORGES LECOMTE EST MORT », Le Monde.fr,‎ 29 août 1958 (lire en ligne, consulté le 4 avril 2024)
  6. « Notice de l'Académie française ».
  7. Simon Epstein, Les Dreyfusards sous l'Occupation, éd. Albin Michel, 2001, p. 101.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes