Gilles-William Goldnadel
Gilles-William Goldnadel
Gilles-William Goldnadel, né le 12 janvier 1954 à Rouen, est un avocat franco-israélien, essayiste pro-israélien, militant associatif, membre du CNIP et néo-conservateur.
Biographie
Enfance et jeunesse
La famille maternelle de Gilles-William Goldnadel est russe et communiste, sa famille paternelle provient de la gauche polonaise. Ses parents tiennent un magasin de vêtements à Gournay-en-Bray (Seine-Inférieure). Fils unique, ses souvenirs d'enfance sont contrastés : « J’ai eu une jeunesse très aimée mais très grise... J’étais le seul juif, je me prenais régulièrement des trempes de la part des petits cathos. J’en ai vraiment souffert mais en même temps, ça m’a tanné le cuir ». Il effectue son premier voyage en Israël en 1971 : « C’est la désillusion. Je sillonne le pays et je suis déçu par les gens. L'Israélien moyen est moyen ».
Vie privée
Sa femme, Béatrice Vonderweidt, ancien mannequin, est peintre. Ensemble, ils ont deux enfants : Benjamin et Laura-Sarah. Tous deux vivent en Israël. Gilles-William Goldnadel déclare que son judaïsme n’est pas religieux, lui-même n'étant ni croyant ni pratiquant. Il passe sa vie entre Paris, Tel-Aviv et Palerme. Il obtient la nationalité israélienne en 2000.
Carrière professionnelle
Gilles-William Goldnadel prête serment le 23 décembre 1978. Il a été avocat dans plusieurs affaires notables, défendant notamment sans succès l'ancien maire de Toulon, Maurice Arreckx, en 1995, l’homme d’affaires franco-israélien Samuel Flatto-Sharon qu'il fait relaxer en 2007 dans l'affaire de la société papetière JOB,, Patrick Buisson condamné en 2012 contre Libération, et contre Marianne qu'il fait condamner pour diffamation,, l'homme d'affaires russo-israélien Arcadi Gaydamak dont il obtient la relaxe en matière de trafic d’armes lors du procès de l’affaire de l'Angolagate,.
En 2002, il défend au nom de la liberté d'expression la journaliste italienne Oriana Fallaci, contre le MRAP, la LICRA et la LDH pour son livre La Rage et l'Orgueil qualifié par les plaignants de « brûlot islamophobe ». Le procès est annulé pour vice de procédure, et le livre est autorisé à paraître en France. En 2015, il défend Florian Philippot contre l'État du Qatar dans une affaire de diffamation.
Il est également l'avocat de Grégory Chelli, plus connu sous le pseudonyme « Ulcan », et de Nadine Morano.
Début 2013, il défend Clément Weill-Raynal, journaliste ayant révélé l'affaire du « Mur des cons ».
Engagements et prises de position
Engagements communautaires, associatifs et politiques
Gilles-William Goldnadel est le fondateur et président d'Avocats sans frontières, créée en 1993 (à ne pas confondre avec l'ONG internationale du même nom ASF, basée en Belgique). Il préside l’association France-Israël. Depuis 2011, il tient une chronique hebdomadaire (« La semaine Goldnadel »), sur le site d'informations Atlantico, il est aussi intervenant dans l'émission de radio Les Grandes Gueules sur RMC.
En 1995, à la suite de la vague d'attentats islamistes en France, il fonde l'association « Droit à la sécurité » (DALS), ; en tant que président de cette association, il dénonce le « lobby de l’insécurité », qu'il définit comme « un groupe de pression influent et polymorphe, d’autant plus fort qu’il est encore persuadé d’incarner la générosité et l’intelligence françaises ». En 2001, Anne Kling, responsable de Droit à la sécurité en Alsace, est renvoyée en correctionnelle à la suite d'une plainte de la LICRA, pour avoir distribué sous les auspices de l'association un tract liant immigration et insécurité : Gilles-William Goldnadel assure sa défense gratuitement et obtient sa relaxe.
En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix », initiée par le collectif Non à la guerre.
En 2018, il est secrétaire national à la Justice du CNIP.
En septembre 2017, il rejoint l'équipe des chroniqueurs de l'émission Les Terriens du dimanche ! de Thierry Ardisson.
Il défend des positions climatosceptiques, mettant notamment en doute la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.
Début mars 2021, sur le réseau social Twitter, il proteste contre la dissolution du groupe d’extrême droite Génération identitaire, dont il est l'avocat,.
Israël
Soutien d'Israël et engagé à droite, il se présente comme un « Juif de combat » et se définit comme « sécuritaire », « réactionnaire » et partisan d'une « révolution conservatrice », se réclamant de la « droite sauciflard ». Gilles-William Goldnadel se déclare « hostile à toutes formes d’antisionisme et d’antisémitisme indépendamment de leur orientation politique ». Dans le cadre de sa défense de la politique d’Israël, il s'oppose notamment à d'autres intellectuels juifs tels que Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut qui, eux, expriment leurs réserves. L'historien Jérôme Bourdon le décrit comme un « militant pro-israélien radical ». Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme, le décrit comme quelqu'un de « fanatiquement, obsessionnellement, pro-israélien ». Les auteurs du livre OPA sur les Juifs de France (2006) l'accusent quant à eux de « parfois avec la nouvelle droite, version relookée de l'extrême-droite », tandis qu'un spécialiste de ces courants politiques, Jean-Yves Camus, écarte le qualificatif d'extrême droite pour le rattacher « au courant néo-conservateur juif qui son essor dans les années 2000 ». Le MRAP l'accuse de haïr les quartiers populaires et de se rapprocher idéologiquement de la thèse du « grand remplacement » de l'écrivain Renaud Camus.
Il est l’invité personnel de Nicolas Sarkozy lors du voyage du président français en Israël le 21 juin 2008 et, dans un article qu'il publie dans Libération, il se félicite de cette visite : « l'exercice présidentiel ayant davantage relevé de l'équilibre que de l'équilibrisme. Preuve est ainsi faite que l'on peut tenir aux Israéliens le discours que l'on souhaite, dès lors où l'on renonce, au rebours de l'ancienne politique, à la pratique de l'humiliation systématique ».
En 2010, Gilles-William Goldnadel déclare que le véritable danger antisémite ne vient plus, en France, du Front national mais des jeunes musulmans de banlieue et de leurs « complices », « les altermondialistes en keffieh ». S'il donne acte à Marine Le Pen de ne pas se livrer aux mêmes provocations que son père sur le sujet de la Shoah, il juge néanmoins que le Front national compte toujours en son sein « des gens peu recommandables » et qu'un Juif qui voterait Front national se fourvoierait.
En 2010, il est élu membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) : son élection est interprétée par des personnalités juives de gauche comme le signe d'un « virage à droite » de l'organisation. Quelques années après son élection au CRIF en 2010, Gilles-William Goldnadel indique avoir pris ses distances avec « la chose juive », déclarant : « Cela a été un peu une erreur de me faire élire au CRIF, je n'ai jamais été communautaire. J'ai voulu stupidement tester ma popularité ». Gilles-William Goldnadel demeure néanmoins un « militant zélé de l'Etat juif ».
En 2012, Gilles-William Goldnadel publie Le vieil homme m’indigne, ouvrage écrit en réponse au livre Indignez-vous, de Stéphane Hessel. Jugeant indigent le texte de Hessel, il reproche en outre à ce dernier de se montrer complaisant avec le Hamas tout en critiquant Israël.
Spécialiste du droit de la presse, Gilles-William Goldnadel revendique de lutter contre la « désinformation » sur les sujets liés à Israël et au conflit israélo-palestinien : à ce titre, il plaide contre de nombreux médias et dénonce régulièrement sur son blog la « caste médiatique et intellectuelle » et la « presse bien-pensante ».
Procédures judiciaires intentées
Dominique Vidal reproche (dans son livre Le Mal-Être Juif) à Gilles-William Goldnadel de participer au « harcèlement juridique » des personnalités opposées au sionisme ou à la politique d'Israël. Dans un article du Monde Diplomatique de juillet 2011, il décrit Gilles-William Goldnadel comme la « cheville ouvrière des procès contre les intellectuels qualifiés d’« antisémites » ».
- en 1985, il fait condamner devant la 17e chambre correctionnelle de Paris le dessinateur Siné, pour des propos antisémites prononcés sur la radio Carbone 14 le 12 février 1985 ;
- en 1998, il fait condamner pour diffamation raciale le philosophe français Roger Garaudy ;
- en 2001, il poursuit en vain pour diffamation raciale l'éditeur Éric Hazan, pour la publication de L'Industrie de l'Holocauste, de l'historien américain Norman G. Finkelstein,, ;
- en 2002, il tente vainement, au nom du CRIF, de faire interdire la traduction française du livre Rêver la Palestine, roman écrit en italien par Randa Ghazy, considéré par le CRIF comme antisémite ;
- le 10 mars 2006, il fait condamner à 5 000 euros d’amende l'humoriste Dieudonné pour « incitation à la haine raciale et diffamation à l'égard des Juifs » ;
- Le 4 décembre 2014, il intervient devant le Tribunal correctionnel de Paris en qualité d'avocat de la famille de l'Israélienne Lee Zeitouni à l'occasion du procès du Français Éric Robic qui avait tué la jeune femme lors d'un accident de voiture à Tel Aviv en 2011. Le chauffard a été condamné à cinq ans de prison ferme pour « homicide involontaire aggravé et non-assistance à personne en danger ». Le passager de la voiture un autre Français du nom de Claude Khayat, a quant à lui été condamné à quinze mois de prison ferme.
- le 12 novembre 2021, il fait condamner Yacine Mihoub à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre « au caractère antisémite » de Mireille Knoll. Ce dernier fait appel de sa condamnation.
- l’affaire Morin. En juin 2002, il engage des poursuites, au motif de diffamation raciale, contre Edgar Morin, Sami Naïr, Danièle Sallenave et Le Monde, pour la parution de l'article « Israël-Palestine : le cancer » dans l'édition du 4 juin 2002. Débouté en première instance par le tribunal de Nanterre 27 mai 2005, il obtient dans un premier temps gain de cause, le 27 mai 2005, devant la cour d'appel de Versailles. Ce procès est perçu par plusieurs journaux tels que Le Monde diplomatique comme une intimidation des journalistes et une menace pour la liberté de la presse, tandis que l’International Herald Tribune évoque, « la vigilance de la France dans la surveillance du discours public pour la poursuite de sa vision d'une nation homogène, laïque, et exempte de divisions sectaires »,. L'arrêt est cassé par la Cour de cassation le 12 juillet 2006. Dans son arrêt, la Cour considère que le texte d'Edgar Morin et ses amis est « l’expression d’une opinion qui relève du seul débat d’idées » et que le jugement rendu contre eux par la cour de Versailles viole la loi sur la presse ainsi que la Convention européenne des droits de l'homme ;
- l’affaire Mermet. Aux côtés de l'UEJF et de la LICRA, il porte plainte pour incitation à la haine raciale contre le journaliste Daniel Mermet et la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, à propos de messages d’auditeurs dans ses émissions concernant le conflit conflit israélo-palestinien. La cour d'appel de Versailles relaxe définitivement Daniel Mermet le 20 décembre 2006.
- Gilles-William Goldnadel engage un procès en diffamation contre le MRAP, cette association l'ayant accusé, dans son rapport sur la nouvelle extrême droite sur internet, d'entretenir des liens avec l'extrême droite (israélienne et française) et de harceler juridiquement les journalistes critiquant la politique de l’État d’Israël. Le MRAP est mis hors de cause et son président Mouloud Aounit porte plainte à son tour contre Gilles-William Goldnadel. En 2009, Gilles-William Goldnadel est condamné à payer 5 000 euros à titre de dommages intérêts et 3 000 euros au titre des frais de justice à Mouloud Aounit qu'il avait accusé d'être un « compagnon de route des islamistes » et d’avoir participé à une manifestation dans laquelle on avait crié : « Mort aux Juifs ».
- En octobre 2023, pendant la guerre Israël-Hamas Gilles-William Goldnadel annonce porter plainte sur la chaîne télévisée CNews contre Guillaume Meurice après que celui-ci a qualifié Benyamin Netanyahou d'« une sorte de nazi, mais sans prépuce » lors d’une chronique humoristique. Puis le surnomme « MeuriSSe » (évoquant la SS).
Distinction
Par décret du 7 mai 2007, il est fait chevalier de l'ordre national du Mérite par Nicolas Sarkozy, président de la République, qui le lui remet personnellement.
Publications
- Une idée certaine de la France (en collaboration), 1998, France-Empire.
- Le Nouveau Bréviaire de la haine, 2001, Ramsay.
- Les Martyrocrates, 2004, Plon.
- Conversation sur les sujets qui fâchent avec Alexandre Adler, 2008, éditions Jean-Claude Gawsewitch.
- Le Blognadel, 2009, éditions de Passy.
- Sans concessions. Conversations avec David Reinharc, avec Pascal Boniface, 2010, éditions David Reinharc.
- Réflexions sur la question blanche, 2011, éditions Jean-Claude Gawsewitch.
- Le vieil homme m'indigne !, 2012, éditions Jean-Claude Gawsewitch (le sous-titre est : les postures et impostures de Stéphane Hessel).
- Névroses médiatiques. Ou comment le monde est devenu une foule déchaînée, 2018, Plon.
- Manuel de résistance au fascisme d'extrême-gauche, 2021, Nouvelles Éditions De Passy.
- Préface de : Les Vertus du Nationalisme, titre original en anglais : The Virtue of Nationalism, écrit par : Yoram Hazony, Collection Le Cercle Aristote, Éditions Jean-Cyrille Godefroy, Paris, décembre 2022, (ISBN 978-2-86553-308-4).
- Journal de guerre, C'est l'Occident qu'on assassine, 2024, Fayard.
Notes et références
- Catherine Coroller, « Passion Sion », sur Libération, 2 mars 2010 (consulté le 28 octobre 2023)
- « Arreckx: la défense demande un cessez-le-feu », Libération, 19 octobre 1996.
- « "Monsieur Nobody" et son amie tentaient d'escroquer des avocats », Libération, 8 juin 1995.
- Site officiel de Samy Flato-Sharon, Biographie, consulté en septembre 2012.
- La Dépêche, « Job : 12 ans après », 5 juin 2007.
- « Marianne - Actualités et débats », sur www.marianne.net, 28 octobre 2023 (consulté le 28 octobre 2023)
- AFP, « Sondages de l’Élysée: P. Buisson débouté », Le Figaro, 21 novembre 2012 (ISSN 0182-5852, lire en ligne).
- Régis Soubrouillard, « Sondages de l'Elysée: suite et fin ? », Marianne, 9 février 2010.
- Thierry Dupont, « Marianne, l'Elysée et la lettre de M. Séguin », L'Express, 11 février 2010.
- « Angolagate : la cour d'appel de Paris relaxe Charles Pasqua », Le Monde, 29 avril 2011 (lire en ligne).
- « Angolagate : Pasqua relaxé en appel, Falcone libéré », Challenges, 29 avril 2011.
- « Le livre d'Oriana Fallaci ne sera pas interdit », L'Obs, 20 novembre 2002.
- Dominique Albertini, Gilles-William Goldnadel, avocat de Philippot contre le Qatar, Libération, 15 juin 2015.
- « Ulcan est-il derrière les attaques ayant ciblé Rue89 et Arrêt sur images ? », Les Inrocks, 19 juin 2015.
- Barthélémy Philippe, « Que fait Gilles-William Goldnadel dans la liste des assistants parlementaires de Nadine Morano ? », sur Capital.fr, 25 octobre 2019 (consulté le 4 avril 2021).
- Cécilia Gabizon, Johan Weisz, « Opa sur les juifs de France: Enquête sur un exode programmé (2000-2005) », Grasset, 2006, (ISBN 978-2246704614).
- L'ironie ou la colère ?, article paru sur france-israel.org, 19 juillet 2012.
- Voir sa chronique la plus ancienne disponible sur le site Atlantico, « Sortons des pessimismes obligatoires et des optimismes de commande », 12 septembre 2011.
- « L'homme des théories dangereuses » Me WILLIAM GILLES GOLDNADEL, président d'Avocats sans frontière et de Droit à la sécurité, Le Parisien, 28 août 2000
- Site de l'association DALS
- Association de bienfaiteurs, Le Figaro, 16 octobre 1999
- Daniel Bensoussan, France : Des alliances sulfureuses, CCLJ, 7 septembre 2010.
- « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
- Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, 22 avril 1999.
- Lucie Soullier, « Le CNIP, éternelle passerelle entre droite et extrême droite », sur lemonde.fr, 23 avril 2018 (consulté le 26 avril 2018).
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- Jérôme Bourdon, Le récit impossible. Le conflit israélo-palestinien et les médias, de boeck, 2009, p. 177.
- « la réduction de la droite juive à l’extrême droite est bien sûr conçue comme un procédé disqualifiant et elle est à ce titre critiquable. Il se trouve aussi qu’elle est fausse et que ceux qui l’utilisent passent à côté d’un fait important, à savoir la naissance en France d’un véritable courant néoconservateur juif, prenant réellement son essor dans les années 2000, bien que ses racines remontent à la victoire israélienne de la guerre de 1967, qu’il convient de prendre au sérieux comme acteur de la vie intellectuelle. Nulle part ailleurs, l’inflexion néoconservatrice n’est aussi sensible et aussi élaborée que dans les écrits de Gilles-William Goldnadel, à l’exemple de son dernier livre, Les martyrocrates. » dans Jean-Yves Camus, « Un conflit instrumentalisé par les communautaristes », Revue internationale et stratégique, no 58, 2/2005, pp. 79-86, DOI 10.3917/ris.058.0079.
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- CRIF, la droitisation d’une institution - Ceux qui parlent au nom des Juifs de France Dominique Vidal, Le Monde Diplomatique, juillet 2011
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- Philippe Cohen, « Goldnadel rejoint les indignés ... contre Stéphane Hessel », sur marianne.net, 21 avril 2012 (consulté le 3 novembre 2023)
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- « Rue 89 », sur L'Obs, 28 juillet 2008 (consulté le 15 janvier 2021).
- Gilles-William Goldnadel : « Je suis un extrémiste de la modération », revue-medias.com no 32, printemps 2012.
- L'express 1er mars 2003.
- Courrier International le 23 décembre 2004.
- Communiqué de LA FABRIQUE, DES NOUVELLES DU PROCÈS, 10 mars 2005 : « Chères amies, chers amis, La XVIIe chambre correctionnelle a rendu son jugement dans le procès qui nous était intenté par l’association « Avocats sans frontières », à propos de la publication de L’Industrie de l’Holocauste de Norman Finkelstein. Éric Hazan, gérant de la SARL, était assigné pour « incitation à la haine raciale » et « diffamation à caractère racial ». Le tribunal a suivi les conclusions de notre avocat, Me Antoine Comte : il a déclaré techniquement irrecevable le premier motif et pour le second, il a débouté les plaignants sur le fond.Nous avons donc gagné ce procès absurde. Mais Avocats sans frontières, comme à son habitude, a interjeté appel. ».
- (en)Pro-Palestinian teen novel denounced by French Jewish groups Michel Zlotowski, The Jerusalem Post. 2002. HighBeam Research, (site sur abonnement).
- Le Point.fr, « Affaire Lee Zeitouni : cinq ans ferme pour le chauffard », sur lepoint.fr, 3 décembre 2014 (consulté le 13 août 2020).
- « Justice. Meurtre de Mireille Knoll : Yacine Mihoub fait appel de sa condamnation à perpétuité », sur www.ledauphine.com (consulté le 18 décembre 2021).
- (en) Craig S. Smith, « Ruling seen as victory, but not for, a free press », International Herald Tribune, 28 avril 2005 (accessible sur inscription).
- Jeremy Mercier, « Un procès pour intimider les chercheurs ? », Le Monde diplomatique, 1er décembre 2010.
- La condamnation d’Edgar Morin annulée, Le Monde diplomatique, 20 juillet 2006, 20 juillet 2006.
- « Incitation à la haine raciale : relaxe définitive pour Mermet », sur L'Obs, 31 janvier 2007 (consulté le 3 novembre 2023)
- Rapport, www.mrap.fr.
- Delvalle, www.mrap.fr.
- M. Gilles William Goldnadel condamné pour avoir diffamé Mouloud Aounit, mrap.fr, 14 janvier 2009.
- Aude Dassonville, « Un sketch de Guillaume Meurice met Radio France dans l’embarras » , Le Monde, 1er novembre 2023 (consulté le 2 novembre 2023).
- « Ordre national du Mérite - Nominations, promotions et élévations du 07-05-2007 », sur www.france-phaleristique.com (consulté le 28 octobre 2023)
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