Aujourd'hui, Gustave Pattein est l'un des sujets les plus pertinents et les plus importants de la société. Son influence couvre différents domaines, de la politique à la culture populaire. Gustave Pattein a fait l'objet de débats et de discussions tout au long de l'histoire, suscitant à la fois passion et controverse. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Gustave Pattein, de son impact sur la vie quotidienne à sa pertinence sur la scène internationale. Nous analyserons comment Gustave Pattein a façonné notre façon de penser et d'agir, ainsi que son rôle dans le façonnement du monde d'aujourd'hui. À travers cette exploration, nous tenterons de faire la lumière sur un sujet qui continue d’être d’actualité dans la société contemporaine.
Au cours de sa carrière, il emploie jusqu'à 60 ouvriers[L 4] et produit un grand nombre de sculptures et de meubles pour les églises du Nord de la France. Sa production est de grande qualité.
Gustave Pattein naît à Le Ryveld, commune de Steenvoorde, le 5 février 1849[1]. Son père s'appelle Jean Martin Pattein (1818-1871) et sa mère Reine Cécile Robitaillie (1820-1908)[L 8]. Le couple Pattein-Robitaillie a déjà 3 garçons. Ce sont des paysans cultivateurs qui possèdent une ferme sur le plateau du "Riet Veld" à proximité du Mont des Cats[L 9],[N 2].
Cette ferme familiale est une humble bâtisse isolée entourée d'ormes séculaires la protégeant des vents[L 9]. Martin et Reine mènent une vie rude entièrement consacrée au travail[L 9]. Cette vie est d'autant plus rude que le sol est ingrat[L 9]. Il n'y pousse facilement que des roseaux, les "Riet"[L 9].
La vie au Riet Veld est décrite de la manière suivante par le Docteur Poupart[L 10], ami de Gustave :
« Dans ce coin retiré, desservi par des chemins qui, aux premières pluies, se transformaient en fondrières et en bourbiers impraticables, l'hiver frappait d'une sorte d'engourdissement bêtes et gens, les confinant dans leurs réduits.
Un travail obstiné, une vie familiale intense préservaient les hommes de l'ennui, tandis que les longues soirées des mauvais jours leur laissaient des heures propices au recueillement et à la réflexion. »
En 1850, la famille voit la naissance de leur dernier garçon, César, qui deviendra à l'âge adulte un peintre célèbre[L 10].
La famille Pattein, avec ses 5 garçons et ses 3 filles, est une famille joyeuse et unie. Si les enfants jouent entre frères et sœurs, ils passent une grande partie de leur temps à aider leurs parents[L 11]. Jeunes encore, ils retournent la terre avec de lourdes bêches[L 11]. Martin et Reine voient dans leurs enfants des collaborateurs et des futurs successeurs[L 11]. Dans cette optique, ils donnent à leurs enfants dont Gustave une éducation[L 11].
Premier emploi, cours du soir et rencontre avec Charles Buisine-Rigot
Dans son enfance, Gustave fréquente probablement l'école locale[3],[L 3]. Une fois son éducation terminée, à l'âge de 11 ans, il part à Aire-sur-la-Lys rejoindre un frère plus âgé. Celui-ci lui trouve un emploi de mitron dans une boulangerie[3],[L 3],[1] afin de subvenir à ses besoins et aussi probablement à ceux de sa famille[T 1]. Le soir néanmoins, il suit des cours de dessin dans cette même ville[3],[1],[L 3] auprès de Monsieur Magnard[N 3]. En six mois, il acquiert le premier rang de l'école puis décroche au bout d'un an des premiers prix de dessin, de sculpture et de modelage[3],[1],[L 3].
À 15 ans, il travaille seul. Attiré par la sculpture, il transforme sa chambre en atelier et, doté d'un couteau, se met "à transformer les morceaux de bois informes en petits anges, en têtes, en créatures étranges, telles que son imagination tumultueuse, servie par une lecture considérable et encyclopédique, pouvait l'inspirer"[3],[L 3]. Vers 18-19 ans, un journaliste d'un journal local, après avoir vu ses sculptures réalisées chez lui le soir après son travail, lui prédit un brillant avenir[3],[1],[L 3].
Charles Buisine-Rigot, portrait
Peu après, il se rend à Lille et se présente auprès du sculpteur Charles Buisine-Rigot[3],[6],[L 3]. Celui-ci l'engage comme collaborateur[3],[6],[L 3]. Sa grande culture artistique et théologique, fruit de ses lectures, son imagination et son talent, lui permettent d'être chargé de travaux importants d'ameublements d'église, spécialité de la maison Buisine-Rigot[3],[L 3]. Sa vocation est dès lors certaine[3],[6],[L 3].
Parallèlement, il prend des cours du soir aux écoles académiques de Lille (future école des Beaux-Arts de Lille) situées à l'angle de la Place du Concert et de la rue de la Monnaie[3],[6],[L 3],[T 1]. Il y continue de se parfaire techniquement, d'augmenter sa culture et de nourrir son imagination[3],[6],[L 3]. Son frère César suit son exemple et s'inscrit également dans cette école lilloise[T 1].
Gustave se passionne particulièrement pour le style gothique du XIIIe siècle et le style romano-byzantin[3],[6],[L 12]. C'est dans ces styles que son imagination et sa créativité s'épanouissent et ce durant toute sa carrière[3],[6],[L 12].
L'intermède de la guerre de 1870
La guerre éclate en 1870. Pattein a alors 21 ans[6],[L 12],[3]. Fervent patriote, il s'engage spontanément à l'Armée du Nord commandée par le général Faidherbe[6],[L 12],[3]. Il prend part aux combats de Pont-Noyelles, de Bapaume, de Vermand et de Saint-Quentin[6],[L 12],[3]. C'est lors de cette dernière bataille qu'il est blessé gravement et capturé par l'ennemi[6],[2],[L 7],[L 12],[3]. Il guérit de ses blessures à la forteresse de Spandau où il est détenu durant 1 an[6],[L 12],[3]. Il occupe sa convalescence en crayonnant des paysages[L 12],[3],[6] mais il est soupçonné d'espionnage et manque d'être fusillé[6].
Plus tard, en souvenir de cette terrible période, il montrera à ses amis venus lui rendre visite sa capote trouée, conservée religieusement dans une armoire vitrée[2],[L 7].
Cette parenthèse difficile est d'autant plus malheureuse qu'elle voit également la mort de son père en 1871.
1872 - 1884 : Fondation de son atelier à Hazebrouck et premiers succès
Après la guerre, il revient à Lille et s'installe au no 23 de la rue Saint Nicolas probablement avec son frère César. Il reprend ses études dans divers ateliers[6],[L 12],[3]. Il se fixe ensuite à Hazebrouck et ouvre son premier magasin dans un modeste local rue de la clef. Il expose ses premières œuvres : des cadres sculptés et des meubles[6],[L 12],[3]. En 1874, un Christ encadré attire l'attention de connaisseurs[6].
À Hazebrouck, il se construit progressivement un réseau de clients et d'amis qui lui permettent d'obtenir des travaux importants[6],[L 12],[3]. En 1879, il réalise le chemin de croix de la prairie d'Amettes, lieu de pèlerinage dédié à Saint Benoit Labre[L 12],[3]. Il réalise les 14 stations en pierre dans un style gothique simple et pur[6]. Malheureusement, l'ensemble a été restauré de manière très maladroite et les pinacles de chaque station ont été modifiés et remplacés par des équivalents disgracieux.
Chemin de croix d'Amettes (1879)
Vue d'ensemble vers 1890-1900
Le chemin de croix vu par le frère de Gustave, le peintre César Pattein en 1880
Vue d'ensemble en 2013 avec les pinacles modifiés.
Station IV, Jésus rencontre sa mère
Le sacrifice d'Isaac, panneau du retable de l'Église Saint-Omer de Caëstre
Définitivement lancé dans sa carrière de sculpteur religieux, il enchaîne les travaux dans divers matériaux (pierre, marbre, bois) pour diverses églises du Nord de la France[6],[L 12],[3] : ameublement de l'église de Caëstre, maître-autel de l'église Wez-Macquart, maître autel, banc de communion et stalles de l'église de Mortagne (1882)[6],[L 12],[3].
Ces réussites dans la vie professionnelle s'accompagne également d'évènements heureux sur le plan personnel. Gustave se marie en 1875 avec Marie Wallaert, une modiste née en 1848[8]. Ensemble, ils ont 5 enfants dont les naissances s'échelonnent de 1876 à 1882[8].
C'est probablement vers cette époque que son atelier est déplacé de la rue de la clef au no 22 de la rue de Saint-Omer à Hazebrouck (aujourd'hui rue de la sous-préfecture)[9],[L 13],[T 2].
1885-1905 : L'apogée
Le mobilier de l'église Notre-Dame-de-Lourdes d'Hazebrouck
Vers la fin des années 1880, il réalise un premier chef-d'œuvre en sculptant le mobilier de l'église Notre-Dame-de-Lourdes d'Hazebrouck[L 12],[3],[7] : autels, banc de communion, chaire, stalles, confessionnaux, fonts baptismaux et tribune et buffet d'orgue[7] (cf. section Œuvres). Le travail demande plusieurs années et le buffet de l'orgue n'est inauguré qu'en 1895[10],[11]. Paul Parisis, journaliste et auteur d'un article biographique sur Pattein, loue "l'originalité puissante" et "la poésie ardente et évocatrice" de l'œuvre réalisée[7].
Malheureusement, l'église est bombardée lors de la Seconde Guerre mondiale et est complètement détruite[12]. La nouvelle église reconstruite en 1959 conserve néanmoins des éléments qui ont pu être récupérés[12], principalement dans sa crypte.
Œuvres de Pattein pour l'église Notre-Dame-de-Lourdes d'Hazebrouck
Intérieur de l'ancienne église Notre-Dame-de-Lourdes d'Hazebrouck
Le buffet d'orgue (détruit)
La chaire (en partie détruite)
Ange tenant la nappe, extrémité du banc de communion
Anges gardant l'Arche d'alliance sur le banc de communion
Haut relief provenant du maître-autel, l'Annonciation
Un acte "héroïque"
Le 12 mars 1891, alors qu'il se trouve en gare d'Achiet-le-Grand pour se rendre à l'église d'Achiet-le-Petit afin d'y porter des stalles, il sauve la vie d'une femme qui manque de tomber sur les voies. L'incident est rapporté dans les nouvelles locales[13].
Le mobilier de l'abbatiale du Mont des Cats
De 1893 à 1898, il conçoit et sculpte le mobilier de l'abbatiale du Mont des Cats[7],[14],[L 5],[3]. Il obtient le marché à la suite d'un concours qu'il remporte devant plus de vingt compétiteurs français et belges[7],[L 5],[3]. L'ensemble, malheureusement détruit lors de la première guerre mondiale, suscite l'admiration de tous. Il réalise un jubé et ses autels, 107 stalles pour les frères, le maître autel et le trône abbatial[7],[14],[L 5],[3]. Un critique écrit[7] :
« Il a le secret de produire des silhouettes originales ; celles de l'autel majeur avec ses reliefs et ses arcs boutants ornés, celles du splendide jubé accosté de ses deux autels, en sont la preuve. Que de détails et quelle harmonie dans cet ensemble ! Quelle richesse sans profusion, quel bon goût et comme le style de l'édifice est scrupuleusement respecté dans ces ornementations ! »
Abbatiale du Mont des Cats, mobilier (1893-1898)
Jubé (clôture monastique) vu depuis la nef
Jubé (clôture monastique) vu depuis le chœur
Jubé et stalles (clôture monastique) vu depuis l'autel
La chaire est la pièce la plus impressionnante. La cuve est formée par le globe terrestre écrasant le démon tandis que l'abat-voix supporte les triomphes du Christ et de l'Église[7],[L 5],[3]. Sur les confessionnaux, les péchés personnifiés grimacent et les vices rampent[L 5],[3].
Mobilier de l'église Saint-Sauveur de Lille
Chaire
Confessionnaux
Tribune et buffet d'orgue
Si l'auteur étonne ses contemporains par son imagination, il surprend également par son souci du détail et de la finition[L 5],[3]. Gaspard Van den Bussche décrit son travail de la manière suivante[3],[L 13] :
« Que l'on examine les traits de n'importe laquelle des statues qui ornent à profusion...on sera confondu de leurs variétés, de leur caractère, conforme à la tradition qui leur est propre, de leur expression même. Les ermites dissimulés sous la chaire en des sortes de caveaux, le Christ, le Pape, les apôtres, les évangélistes, quelles admirables pièces de sculpture dont chacune est en soi une œuvre vivante et parachevée...on reste stupéfait en songeant au prestigieux dessinateur qui a d'abord jeté sur le papier ce monde de figures conçues par son génie et puis l'a fait surgir en ces formes parfaites. »
1902-1914 : Premières turbulences et engagement politique
Le ciel radieux s'assombrit brusquement en 1902. Son épouse décède le 1er septembre[15] à l'âge de 55 ans. Il en est probablement profondément affecté[T 3].
En 1905, la loi de Séparation de l'Église et de l'État est votée. Cela impacte fortement, bien qu'indirectement, l'activité de Gustave[L 6],[L 4],[2]. En effet, le budget des paroisses diminuent drastiquement car elle ne sont plus financées par le pouvoir public. Les commandes se raréfient. Pattein doit licencier la majorité de son personnel[L 6],[L 4],[2]. Il s'oriente alors vers des commandes civiles : salles à manger, chambres à coucher, cheminées[T 4]…
Statue de Saint Pierre dans l'Église Saint-Pierre de Godewaersvelde (1907)
Les décès familiaux s'enchaînent ensuite[T 5]. Sa belle mère meurt en 1907, sa mère en 1908 et sa deuxième fille en 1912 à l'âge de 35 ans[T 5]. Elle laisse derrière elle un jeune enfant[T 5].
Déjà conseiller municipal d'Hazebrouck, ami du maire Eugène Warein, il devient son adjoint en mai 1912[L 6],[2],[L 7]. Il le reste jusqu'en mai 1914[2],[L 7]. Il s'est engagé pour s'occuper plus particulièrement des travaux publics[L 14]. Dans ce cadre, il conçoit un projet de passage supérieur destiné à remplacer le passage à niveau de la rue de la Clef et à rapprocher le quartier Notre-Dame, du centre de la cité[L 14],[N 4],[16].
Pour Steenvoorde, sa ville natale, il livre les plans et les dessins du Monument aux morts en 1913[L 15],[2],[L 16],[9],[N 5],[17]
Monument aux Morts de Steenvorde (1913). Pattein fournit le pilier.
Parallèlement à ses nouvelles activités politiques, il redouble d'efforts pour développer à nouveau l'atelier et il y parvient[2],[L 6],[L 4]. Son nom est alors parfois associé à celui de son élève et collaborateur, Pierre Vanbesien[T 5].
1914-1918 : engagement patriotique et destruction de l'atelier.
Lorsque la Première Guerre mondiale commence, Pattein est déjà trop vieux pour combattre[L 17],[2],[L 7]. Néanmoins, il ne veut pas rester inactif[L 17],[2],[L 7]. Dès 1914, il propose à l'armée "un périscope des plus pratiques qui pouvait rendre de grands services et surtout éviter des pertes inutiles"[L 17]. Puis, il découvre un moyen de repérer les canons ennemis par leurs lueurs[L 17],[2],[L 7]. Pattein fait part de son invention au sous-préfet, à l'état-major du maréchal Foch, à Cassel, et au ministère de la Guerre[L 17]. Il en est remercié[L 17].
Enfin, il façonne, pour l'armée anglaise, les plans-reliefs des secteurs les plus importants du front occupé par les alliés[L 17],[2],[L 7].
Malheureusement, l'entreprise est bombardée[18],[L 18],[3]. Un obus détruit les ateliers et les machines-outils tandis qu'un autre disperse des milliers d'études et de dessins[18]. Les pertes sont énormes[18]. De plus, les locaux sont occupés par des soldats qui dégradent et vandalisent tout[18]. Pattein, lui, s'est exilé[18],[L 18],[3]. Durant cette période, il peint des paysages et des portraits[18],[L 18],[3].
L'après guerre : une difficile renaissance
Après la guerre, fidèle à son caractère opiniâtre et travailleur, il entame la résurrection de son atelier[18],[L 18],[3], notamment grâce aux dommages de guerre[T 6]. Néanmoins, le temps a passé et Gustave est désormais un vieillard. Il n'a plus la force physique et mentale qu'il avait 40 ans plus tôt[T 7]. Il confie donc la direction des ateliers à Pierre Vanbesien[T 6].
En 1919, il rencontre Paul Parisis pour la rédaction d'un article dans le Beffroi, une revue régionaliste[5]. Il confie au journaliste sa souffrance morale d'avoir vu son atelier anéanti durant la guerre[18]. Une photographie illustrant l'article le montre amaigri et fatigué[1], et il est probablement malade[T 7].
De plus, ses enfants sont partis. Pour lutter contre la solitude et l'aider dans ses tâches quotidiennes, il engage une domestique[T 7].
Décès
Le samedi 20 décembre 1924[N 1], il assiste à deux funérailles et présente ses condoléances aux familles[L 4],[2]. De retour chez lui, il prend son repas et est pris d'un malaise[L 4],[2]. L'abbé Samsoen, vicaire, qui passait par là, lui administre les derniers sacrements et il meurt quelques minutes plus tard[L 4],[2]. Les nécrologues évoquent une "congestion"[L 1],[2], c'est-à-dire probablement une attaque cardiaque. Il avait 75 ans[L 1],[2],[3].
Les funérailles ont lieu le 26 décembre 1924 en l'église Saint-Eloi et il est inhumé au cimetière du même nom[4]. Plusieurs personnalités assistent à la cérémonie dont son ami et ancien maire Eugène Warein, le député-maire l'abbé Jules-Auguste Lemire et le conseiller général Henri Degroote[4].
Tombe de Gustave Pattein au cimetière Saint-Éloi d'Hazebrouck en mai 2024
Vue générale
Sculpture : pleureuse, allégorie de la foi et ange du jugement dernier.
Epitaphe
Son entreprise est confiée à Pierre Vanbesien, "premier élève et digne continuateur"[L 4],[2],[4]. Celui-ci continue le travail jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale[19],[P 11],[20]. Il produit notamment des buffets d'orgue[P 12],[P 13].
Personnalité de Gustave Pattein
Ses origines paysannes et la rudesse de la vie familiale, ont développé chez lui un goût du travail et une opiniâtreté remarquable.
Très tôt, il a dû lutter et travailler dur pour pouvoir suivre sa voie et enfin vivre de son art[3],[6],[L 3]. Par deux fois, son entreprise fût presque anéantie et par deux fois, il s'est relevé[L 4],[18].
D'un naturel sympathique et sociable[L 6],[L 14], Gustave a laissé un bon souvenir à ses contemporains[L 16],[2]. La nouvelle de sa mort subite a ému à Hazebrouck, Steenvoorde et dans les milieux catholiques du Nord de la France[L 16],[2]. Bien qu'étant toujours très occupé par ses activités artistiques, il fut dans la ville d'Hazebrouck :
Président de la société de "Saint-Hubert-du-tir-au-pigeon", société de tir[L 6] qu'il fonde en 1891 avant d'en prendre la présidence[T 8].
Créateur (avec d'autres) du musée et membre du comité d'organisation[L 14]
Triomphe du Christ et de la Vierge, tympan des stalles de l'église Saint-Calixte de Lambersart
Sa production témoigne de son goût pour un travail fin et bien fait mais aussi de son immense culture, surtout artistique et religieuse, qu'il a acquise progressivement par ses lectures[6].
Enfin, Gustave Pattein présentait un goût certain pour le symbolisme et une mystique réelle[1] qui transparaît dans le programme iconographique de ses œuvres.
L'atelier de la rue de Saint Omer à son apogée
Paul Parisis, dans son article biographique sur Pattein paru dans le journal flamand Le Beffroi, décrit l'atelier de la rue de Saint-Omer (aujourd'hui rue de la sous-préfecture) de la manière suivante[9] :
« Cinquante ouvriers d'élite collaboraient à, ses travaux ; assez semblable à une vaste église à trois nefs, son immense atelier, groupait machines-outils, matières, œuvres inachevées, œuvres en montage, ébauches et modèles créés par lui chaque jour... Mgr Sonnois, archevêque de Cambrai, voulut en 1899 visiter cette installation unique et resta plus d'une heure au milieu des machines, du bruit des moteurs et de la prodigieuse activité de la ruche hazebrouckoise d'où sortaient tant de merveilles ; ébauchées par les machines et ses meilleurs collaborateurs, toutes cependant passaient entre les mains du maître qui les avait d'abord conçues, pour recevoir de lui-même, le cachet définitif. »
Les ateliers sont détruits dans la seconde moitié du XXe siècle. Seul relique, le tympan de style médiéval surmontant la porte d'entrée est aujourd'hui exposé sur le parking du 22 rue de la sous-préfecture. Il représente Pattein devant sa planche à dessin tandis que des ouvriers travaillent à la fabrication des œuvres[20].
Tympan de la porte d'entrée de l'atelier de Gustave Pattein
Œuvres
Généralités
Gustave Pattein travaille la pierre, le marbre mais aussi surtout le bois[6]. Chaque œuvre sortie de ses ateliers est conçue et dessiné par lui[9],[L 13],[3]. S'il ne réalise pas entièrement une œuvre, l'ébauche est d'abord confiée à une machine-outil et/ou un collaborateur puis il apporte sa touche et les finitions[9],[L 13],[3].
Le Bon Pasteur sur le tympan d'un confessionnal de l'église Saint-Germain de Mouvaux
Les œuvres de Gustave Pattein sont la plupart du temps néo médiévales (gothiques, romanes ou byzantines) tout en étant originales et à forte tendance symbolique[6].
Il collabore avec des grands architectes du Nord de la France en concevant le mobilier de leurs églises : Louis Croïn de Tourcoing, Louis Delemer et surtout Paul Destombes de Roubaix[T 9].
Il utilise parfois des sculptures figuratives en terre-cuite de la Sainterie de Vendeuvre, statues ou bas reliefs, pour garnir ses autels ou ses chemins de croix. Ces œuvres produites en série étaient solides, particulièrement bien exécutées et la polychromie présentait une grande finesse. Leur utilisation au détriment de sculptures sur bois réalisées par Pattein lui-même, devait représenter une économie substantielle pour le client. Ce phénomène se rencontre notamment dans les églises de petites paroisses comme Houchin ou Loon-Plage dont le budget devait être modeste.
Gustave Pattein devant sa planche à dessin
Ses trois chefs-d 'œuvres sont les mobiliers de l'Église Notre-Dame-de-Lourdes d'Hazebrouck, de l'abbatiale du Mont des Cats et le mobilier de l'église Saint-Sauveur de Lille. Les deux premiers ont été détruits par les deux guerres mondiales tandis que le troisième est aujourd'hui en péril. En effet, l'église Saint-Sauveur est fermée depuis plusieurs années et est menacée de désacralisation[23].
Dès 1919, Paul Parisis prétend que Pattein a meublé 400 églises[24]. Aïda Tellier, historienne d'Hazebrouck, a réalisé en 2002, un "essai de répertoire de l'œuvre de l'atelier de Gustave Pattein" publié dans les annales du Comité flamand de France[T 10]. Il s'agit du travail le plus complet sur le sujet à avoir été publié. Néanmoins, un vrai catalogue exhaustif des œuvres restent à dresser et une exposition similaire à celle réalisée pour l'atelier Lefebvre-Lenclos à Béthune en 2006 permettrait de mieux faire connaître l'atelier[25].
La liste suivante reprend les éléments mentionnés par Madame Tellier en 2001[T 10] mais en ajoute de nouveaux. Les éléments douteux ou trop incertains ont été écartés[N 6].
éléments de mobilier (endroit, type et état inconnu)[T 11]
Il s'agit probablement de l'ancienne église Saint-Brice d'Abscon construite en 1892-1894. Elle est fermée au culte en 1969 à la suite d'un affaissement minier. Elle est détruite en 1978. Son mobilier est considéré comme disparu.
Première collaboration avec l'architecte Paul Destombes. L'église a été ravagée durant les deux guerres mondiales puis détruite définitivement en 2002. Le mobilier est considéré comme disparu[T 2].
Malheureusement, l'église est bombardée lors de la Seconde Guerre mondiale et est complètement détruite[35]. La nouvelle église reconstruite en 1959 conserve néanmoins religieusement quelques éléments de sculpture qui ont pu être récupérés (morceaux de la chaire, stalles...)[35]
Œuvres conservées dans l'église Notre-Dame-de-Lourdes d'Hazebrouck
Crypte de l'Église Notre-Dame-de-Lourdes d'Hazebrouck
L'ancienne église d'Hondeghem est détruite par un incendie en 1910[37]. Une nouvelle église est bâtie entre 1911[37] et 1913. L'architecte est Paul Destombes[37]. Elle reçoit un riche mobilier dont une partie est réalisée par Pattein[37]. Le buffet d'orgue date de 1934 et est l'œuvre de Pierre Vanbesien[38], le successeur de Pattein. Il est copié sur celui de la basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon de Valenciennes[38]. Vanbesien est peut être également l'auteur des petits autels de la nef dédiés respectivement à Saint Roch, Saint Omer, Saint Joseph, Saint Jean-Marie Vianney, Sainte Thérèse de Lisieux, Saint Antoine, Sainte Philomène et Sainte Brigitte d'Irlande. Son portrait se trouverait sur l'un des autels en guise de signature[37],[T 13]. L'attribution à Pattein ou à Vanbesien de l'autel de Notre-Dame des Douleurs et du retable des fonts baptismaux est incertaine.
Œuvres de Pattein pour l'église Saint-Omer d'Hondeghem
Vue du choeur avec ses stalles et son maître-autel
Les statues garnissant les autels ainsi que les bas-reliefs du chemin de croix sont des œuvres en terre cuite de la Sainterie de Vendeuvre (hormis le Saint-Joseph de provenance inconnue).
Autels latéraux et confessionnal de l'église Saint-Omer d'Houchin
L'attribution à Pattein peut-être établie par rapprochement avec le maître-autel de l'église de Godewaersvelde. Les statues de Saint Pierre et de Saint Paul sont quasiment identiques mais la qualité des sculptures semble supérieure à Labeuvrière. Le schéma général est également typique de Pattein et peut-être rapproché d'un dessin exécuté pour l'autel de Loon-Plage et reproduit par Aïda Tellier[T 14]. Il est à noter que le tombeau de l'autel contient un Christ gisant en terre cuite issu de la manufacture de Vendeuvre sur Barse, dite la Sainterie.
Maître-Autel de l'église Saint-Pierre de Labeuvrière
fonts baptismaux surmontés d'un baldaquin monumental (1901)
buffet et tribune d'orgue (1902)
deux confessionnaux (1902)
chaire monumentale (1902)
chemin de croix et mobilier pour l'ancienne chapelle des mariages
La chaire et le chemin de croix ont disparu vers 1968. Il ne reste de la chaire que quelques morceaux. Le mobilier de l'ancienne chapelle des mariages a également disparu. L'attribution à Pattein du Maître-Autel et des deux autels latéraux (vers 1900)[40] reste incertaine.
Œuvres de Pattein pour l'Église Saint-Calixte de Lambersart
Ces éléments répertoriés par A.Tellier ont disparus dans les années 1980. Néanmoins, il est possible que d'autres éléments de mobilier provenant de l'atelier Pattein soient encore conservés dans cette église. Un inventaire reste à réaliser.
Une grande partie de ce mobilier est détruit lors de la Première Guerre mondiale. À partir de la seconde moitié du XXe siècle, le mobilier épargné est progressivement vendu et/ou remplacé. Ce phénomène s'est achevé récemment.
Abbatiale du Mont des Cats après le bombardement de 1918
deux confessionnaux (les plus proches du choeur). Les statues autour des portes ne sont pas de Pattein mais correspondent à des modèles de l'atelier Debert de Bailleul. Elles ont probablement été achetées ultérieurement.
banc de communion du chœur. Celui-ci est modifié après le concile Vatican II pour former le nouvel autel face au peuple. Les anges déposant la nappe autrefois placés aux extrémités du banc sont déplacés dans la chapelle Saint-Germain pour y encadrer l'autel. Les bancs de communion des chapelles latérales sortent des ateliers Collesson de Wormhout.
Confessionnaux de l'église Saint-Germain de Mouvaux
L'institution du Sacrement de Pénitence
Le Bon Pasteur
Ancien banc de communion de l'église Saint-Germain de Mouvaux
maître-autel (1913) avec, en son centre, un grand tableau représentant la Descente de croix d'après Van Dyck, peint par Pattein lui-même (maître autel détruit et tableau disparu).
chaire (1912). Elle est abîmée lors de la deuxième guerre mondiale et jugée irréparable (disparue).
deux confessionnaux (1912). Ils sont détruits dans les années 1980.
L'église est détruite au début des années 1980 pour laisser la place, à partir de 1983, à un nouveau bâtiment moderne. A cette occasion, le maître-autel est détruit ainsi que les confessionnaux. Le tableau de la descente de croix disparaît mystérieusement durant les travaux de construction de la nouvelle église.
Aujourd'hui, l'église conserve encore 4 statues en bois provenant des confessionnaux (Saint Pierre, Sainte Marie-Madeleine, Saint Augustin et Saint Paul), une statue en bois représentant Saint-Pierre et le bas relief représentant la Cène, ces deux derniers provenant du maître-autel.
deux confessionnaux (un dont le tympan représente le retour du Fils prodigue, l'autre dont le tympan représente l'institution du sacrement de pénitence)
Ces confessionnaux ont été réalisés après ceux conçus par Modeste Verlinden. Pattein les a élaborés pour qu'ils s'harmonisent avec ces derniers.
Eglise Saint-Piat de Roncq - confessionnal "Fils Prodigue"
chapiteaux des colonnes et frises murales (vers 1885)
Cette église est transformée vers 1879.
Aïda Tellier a décrit abondamment le travail réalisé par Pattein concernant les frises et les chapiteaux dans l'annexe 3 de son article publié dans les Annales du Comité Flamand (Tome 60 - année 2002)
banc de communion (deux anges soutenaient autrefois la nappe)
stalles (disparues)
Pattein fournit également les dessins des retables du maître-autel, de l'autel de la Vierge et de celui du Sacré-Cœur. Ils sont réalisés en marbre par Henry Vienne, marbrier de Cousolre en 1892.
Stalles, chaire et confessionnal pour l'église Saint-Etienne de Wignehies
Hardifort, monument aux morts de l'église (1922) en chêne avec des plaques de marbre gravées.
Il est en chêne, surmonté d'une statue de Saint Michel terrassant le dragon et présentant sur les côtés les statues de Jeanne d'Arc et de Sainte Catherine.
Médaillon sculpté[P 58]pour le tombeau de Charles André Joseph Delelis, maire de Dunkerque (1889)
Œuvres profanes
Bien que produisant essentiellement des œuvres religieuses, Pattein réalise également des œuvres profanes : salles à manger, chambre à coucher, statues, objet d'art, monuments, rampes d'escalier[9],[3],[L 18],[T 16]…
Peinture
Gustave Pattein est aussi peintre[18],[3],[L 18]. La peinture est probablement la première compétence qu'il a acquise avant de savoir sculpter[L 11]. Il peint notamment des paysages durant sa détention en Allemagne lors de la Guerre de 1870[L 12],[3],[6] et des paysages et des portraits lors de son exil durant la Première Guerre mondiale[18].
À la suite de l'ouverture du musée municipal d'Hazebrouck en 1911, il offre à ce dernier une série de 4 tableaux copiés par lui d'après des originaux. Ces tableaux aujourd'hui en mauvais état sont conservés dans les réserves du Musée des Augustins d'Hazebrouck[T 17].
Pour l'église Saint-Antoine de Petite-Synthe, en 1913, il réalise une copie du Christ en croix d'Antoine van Dyck pour surmonter le maître autel[18],[3],[L 18] (tableau malheureusement disparu lors de la reconstruction de l'église dans les années 1980). Il l'avait copié sur place au Palais des Beaux-Arts de Lille[18].
Postérité et hommage
Une rue du Ryveld à Steenvoorde porte le nom de rue des frères Patteyn depuis les années 1950[L 19]. Elle rend hommage à Gustave Pattein et à son frère César Pattein, peintre[L 19].
Notes et références
Notes
↑ a et bGaspard Van den Bussche donne une mort le 21 décembre 1924, le Patriote des Flandres également mais Van den Bussche précise aussi que Pattein est mort un samedi. Or le 21 décembre était un dimanche, jour où des funérailles ne peuvent avoir lieu. Pattein, qui est décédé en revenant de deux funérailles, est donc mort le samedi 20 décembre 1924.
↑La ferme est actuellement située au 36 rue des frères Patteyn. Il s'agit du bâtiment en front de rue.
↑Magnard est l'auteur de la gloire monumentale de la Chapelle Saint-Jacques à Aire-sur-la-Lys.
↑Un article repris par l'historien Michel Loosen affirme que le projet a été validé par les autorités puis réalisé mais Aïda Tellier, historienne hazebrouckoise, affirme que le projet a été abandonné. Selon elle, une passerelle n'a été inauguré qu'en 1927 sous le mandat de Jules Lemire, soit 3 ans après le décès de Gustave Pattein.
↑Il s'agit probablement du pilier de marbre et non de la statue le surmontant car celle-ci est une fonte d'édition de Durenne.
↑Le mobilier de l'église Saint Martin de Bousbecque n'est pas de Pattein mais de Modeste Verlinden et de l'atelier Debert de Bailleul.
L'église Saint-Sauveur de Lille n'a pas "tout le mobilier" exécuté par Pattein comme l'affirme A.Tellier.
L'église de Gruson ne possède plus beaucoup de mobilier et l'affirmation de A. Tellier est invérifiable.
↑Archives paroissiales : érection canonique le 21 janvier 1902
↑ abcdefg et hPaul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 21 (lire en ligne).
↑ abcd et e« Les obsèques de M. Pattein, sculpteur », Le Nord Maritime, journal de Dunkerque et de la région Flamande, no 16 568, .
↑ a et bPaul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 20-28 (lire en ligne).
↑ abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacad et aePaul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 22 (lire en ligne).
↑ abcdefghijklmnopq et rPaul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 24 (lire en ligne).
↑ abcdefghijk et lPaul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 26 (lire en ligne).
↑« Echos religieux - Les nouvelles orgues à Notre-Dame de Lourdes d'Hazebrouck », La Croix Supplément, no 3807, , p. 2 (lire en ligne).
↑« Chronique », La Vérité, no 851, , p. 3 (lire en ligne).
↑ a et bMusée des Augustins d'Hazebrouck, A la découverte du nouveau-monde : Livret-jeux. Balade en confinement no 3 à faire en famille., Hazebrouck, Ville d'Hazebrouck, , 28 p., p. 4-7.
↑« Pas de Calais - Achiet-le Frand (sic) », L'Express du Nord et du Pas-de-Calais : ancien journal La Colonne, (lire en ligne).
↑Archives municipales d'Hazebrouck, série O/2, dossier no 34.
↑ a et b« Nouvelles artistiques », La revue septentrionale, no 10, , p. 318 (lire en ligne).
↑ abcdefghijkl et mPaul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 28.
↑Collectif, Le patrimoine des communes du Nord, Flohic Editions, , 1791 p. (ISBN978-2842341190), p. 831.
↑ a et bJean-Luc Flohic, Le patrimoine des communes du Nord, Paris, Flohic Editions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1791 p. (ISBN978-2-84234-119-0), p. 831.
↑« Hazebrouck, nomination », Le réveil du Nord, (lire en ligne).
↑« Hazebrouck - Formation d'un comité d'Art », Le Nord Maritime, journal de Dunkerque et de la Flandre, , p. 3 (lire en ligne).
↑Paul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 20 (lire en ligne).
↑ a et bMusée des Augustins d'Hazebrouck, A la découverte du nouveau-monde : Livret-jeux. Balade en confinement no 3 à faire en famille., Hazebrouck, Ville d'Hazebrouck, , 28 p., p. 4-7.
↑Yves Bourel, « Une commande municipale : le chemin de croix de l'église d'Hazebrouck par Lucien Jonas », Annales du Comité Flamand de France, no 52, , p. 370-404.
↑ abcde et fCollectif, Le patrimoine des communes du Nord, Flohic Editions, , 1791 p. (ISBN978-2842341190), p. 837.
↑Archives historiques du diocèse de Lille, 32 N 62
↑Paul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 24 (lire en ligne).
↑Wattrelos Tourisme, Découvrir Wattrelos (lire en ligne), p. 8.
Voir aussi
Bibliographie
Généralités
Dictionnaire biographique illustré, vol. 64 : Nord, Paris, Librairie E. Flammarion. Néauber & Cie, coll. « Dictionnaires biographiques illustrés », , 2e éd., 1228 p., p. 856-858
Paul Parisis, « Les Beaux-Arts, Nos artistes : Gustave Pattein », Le Beffroi : Revue mensuelle d'action régionaliste de la Flandre française, , p. 20-28 (lire en ligne)
« Mort de Monsieur Gustave Pattein », Le Patriote des Flandres,
« Les obsèques de M. Pattein, sculpteur », Le Nord Maritime, journal de Dunkerque et de la région Flamande., 43e année no 16 568, , p. 3 (lire en ligne)
Jan des Dunes, « Gustave Pattein », Le Nord Maritime, journal de Dunkerque et de la région Flamande., 43e année no 16 569, , p. 4 (lire en ligne)
Gaspard Van den Bussche, « Un rénovateur au XIXe siècle de la Sculpture sur bois dans le Nord : Gustave Pattein de Steenvoorde 1849-1924 », La Vie du Nord,
Michel Loosen, La légende de "Rosalie" : la géante du Ryveld, Steenvoorde, Foyer Culturel de l'Houtland, , 207 (203 paginées) (ISBN2-907-365-55-X, lire en ligne), p. 189-203
Ce livre reproduit les articles du Patriote des Flandres et de La Vie du Nord précédemment cités.
Aïda Tellier, « Un sculpteur flamand Gustave Pattein, 1849-1924 », Annales du Comité Flamand de France, no 60,
Bernard Hédin, Etienne Delahaye et Luc Weeger, Orgues en Flandre : Arrondissement de Dunkerque (Nord), éditions du Patrimoine, , 344 p. (ISBN2-85822-533-8), p. 95
Sur son milieu familial et son frère, le peintre César Pattein
Docteur Poupart, Discours prononcé à l'occasion des funérailles de César Pattein le 31 janvier 1931. Ce discours a été reproduit dans une petite brochure biographique de l'artiste et dans le livre de Michel Loosen cité plus haut.
Article de André Biebuyck, chroniqueur de La Voix du Nord, reproduit par Michel Loosen dans son livre en pages 169 et 170.
F.S., « Un peintre flamand : César Pattein », La Croix du Nord : grand journal quotidien du Nord de la France, no 13 261, , p. 6 (lire en ligne)