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Conseiller municipal de Dives-sur-Mer |
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Société caennaise de photographie (d) () Société des beaux-arts de Caen |
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Henri Magron, né le à Caen et mort le à Dives-sur-Mer, est un photographe français.
Issu d'une famille de commerçants normands, Henri Magron, juriste de formation, est l'inventeur en 1867, avec son cousin Charles Fayel-Deslongrais, d'un châssis-presse pour la photographie botanique. Le père de Henri, Jules Désiré (1815-1880), est membre de la Société des beaux-arts de Caen et s'intéresse très tôt à la photographie.
En 1872, il épouse Louise Georgine Séminel (1854-1938)[1], dont deux enfants, Georges Auguste Joseph (1874-1905) et Henry Charles Joseph (1876-1953), qui fit partie des Forces françaises libres[2].
Les propres productions photographiques de Henri Magron courent de 1880 à 1905.
Vers 1889-1890, il illustre de reproductions « photographiques d'après nature » imposées directement dans (et non hors) le texte, L'Élixir du révérend père Gaucher d'Alphonse Daudet : cet ouvrage, imprimé à peu d'exemplaires d'abord à Caen sur les presses lithographiques de Languehard[3], puis, trois ans plus tard, à Paris sur les presses de Paul Dujardin, en héliogravure, édité par Charles Mendel (118 rue d'Assas, à Paris) : c'est l'un des premiers livres français publiés selon ce principe[4]. Pour ce même éditeur, Magron illustre ensuite Mariage manqué de Jules Claretie et Le Maître de l'Œuvre de Gaston Lavalley[5].
Il travaille également à illustrer de clichés les ouvrages des Éditions A.-G. Lemâle & Cie (Le Havre), dont La Normandie monumentale et pittoresque (8 vol., 1893-1899), et Rose-Blanche, vieille histoire de Léon Berthaut (1898). Son édition illustrée pour L’Abbé Gerbold, archéologue de Henri Onfroy, publiée chez Émile-Paul Frères en 1903 reste l'un de ses derniers travaux de cette nature[6].
Mort à Dives-sur-Mer où il s'était retiré, la ville lui rend hommage en ouvrant en mars 2022 le Centre de ressources photographiques Henri Magron (CPHM)[7].